Chapitre 13

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Deux semaines étaient passées depuis cette maudite soirée où Juliette avait perdu un ami. Il faisait tout pour l'ignorer et même si ça l'avait affecté la première semaine, la jeune fille avait décidé d'en faire de même. Personne n'avait le droit de la blesser, pas même lui.

L'annonce du bal a eu lieu il y a deux jours, celui-ci se déroulera le lendemain.
C'est avec euphorie que la sorcière entama sa dernière heure au ministère car juste après, elle allait rejoindre Charlie dans la boutique de sa tutrice pour choisir une robe. Elle avait hâte de pouvoir danser jusqu'à en avoir mal aux pieds.

— « Dis donc ma chérie, qu'est ce qui te rend aussi guillerette ? » demanda Jocelyne avec un petit sourire.

Depuis l'attaque, la vieille dame s'était prise d'affection pour la jeune Jedusor et c'était réciproque.

— « Poudlard organise un bal et à la fin de ma journée, je vais chercher ma tenue avec une amie. » dit-elle en posant une tasse de café sur le bureau de l'assistante.

— « Ah ça me rappelle mes soirées de jeunesse. À l'époque, on savait danser... Dis moi, est ce que tu as un cavalier ? »

Juliette sentait le rouge lui monter aux joues mais calma bien vite ses ardeurs. Elle afficha une expression neutre en haussant les épaules.

— « Non mais j'imagine que je verrais bien en arrivant sur place. »

— « Je suis sûre que tous les garçons te feront la cour en te voyant arriver, aussi belle que le jour. »

— « Oh Jocelyne, tu es beaucoup trop gentille. » soupira la brune en serrant ses mains sous le sourire bienveillant de la dame.

— « Il serait temps de rejoindre ton père et le directeur maintenant. Ils vont t'attendre. »

La sorcière lâcha un petit rire et s'éloigna avec un petit signe de la main.

Elle entra dans le bureau du directeur et s'installa dans le fauteuil contre le mur. Son père lui fit un petit sourire avant de se concentrer à nouveau sur le dossier du jour. Enfin, pas tellement du jour puisque c'est le Dossier Machiavel.

Kavinsky entra dans la pièce avec un plateau sur lequel se trouve quatre tasses. Il en déposa deux sur le bureau dans un silence presque religieux avant d'en tendre une à Juliette. Elle inspecta le liquide et il s'avérait que c'était du chocolat chaud.

Elle le gratifia d'un hochement de tête pour le remercier et en prit une gorgée tout en écoutant les commentaires de son père. Aaron s'installa avec elle, faisant de même.

— « Je ne comprends pas ! Si on connaît son identité, pourquoi ne pas aller l'arrêter ?! Il a quand même tenté de faire exploser tout l'étage et ma fille par la même occasion ! » s'écria Tom, de la fureur dans le regard.

— « Je comprends votre énervement mais nous devons garder cette information pour nous pour l'instant. C'est une carte que nous pourrons jouer plus tard, faites moi confiance. »

Tom soupira en se massant les tempes. Par Merlin qu'à l'époque, cet idiot de clown serait déjà mort sous sa baguette. Il y a des jours où il regrettait cette période où rien ne le touchait.

— « Votre fille ne risque rien, Tom. Elle est sous ma protection et celle de mon fils à Poudlard. »

Juliette manqua de s'étrangler alors que Kavinsky levait les yeux au ciel.

— « Vraiment ? » demanda le père Jedusor, perplexe.

— « Oui, il garde un œil sur elle. Il me l'a promis après ce jour néfaste. »

L'héritière JedusorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant