Chapitre 17

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Juliette se sentait sonnée, vide. Skeeter faisait état de cette nuit cauchemardesque sous son regard neutre. La vérité était qu'elle était bouleversée.
Ruben s'installa à ses côtés dans le canapé du petit salon et regarda à son tour les informations en lui tendant une tasse de thé.

La voix de cette harpie de journaliste trembla un instant en évoquant le drame.

« C'est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons la mort de notre ministre de la magie ainsi que celle de sa famille... »

La brune n'écouta pas la suite, elle avait le cœur lourd.
Le jeune homme de son côté n'était pas dans de meilleurs sentiments. Cette nuit avait été la pire de sa vie. Son père et Tom étaient rentrés vers trois heures du matin, complètement livides. Ils ont expliqués brièvement la situation tout en renforçant les protections de la maison. Le monde sorcier avait connu un attentat foudroyant, le délaissant de son chef et de sa pauvre famille. Le terroriste avait attaqué la demeure de l'homme politique et avait fait un carnage. Sa femme et ses trois enfants n'étaient plus.
Ruben en frissonna à l'idée que cela aurait pu lui arriver.
En plus de ces meurtres, d'autres terroristes avaient attaqués des lieux connus comme des bars ou encore des restaurants. Les Auror ne savaient plus où donner de la tête.
Hermione Granger était débordée à l'hôpital, elle n'était rentré qu'au petit matin, les yeux embués. Elle avait cru durant un instant être retourné à l'époque de la guerre.

— « Qu'est ce qu'on va faire ? » murmura la jeune fille.

— « Je ne sais pas... Je pense que nous devons attendre et savoir qui est ce qui a fait ça. »

L'elfe de maison des Jedusor apparût dans un léger pop avec un plateau de biscuit.

— « Il faut manger mes enfants. Monsieur, votre père arrive bientôt. » annonça la petite créature avec un sourire rassurant.

Ruben la remercia pour cette attention, se raccrochant désespérément à un espoir de joie dans cette funeste journée.

Juliette se leva tout en éteignant la télévision. Son cœur battait fort contre sa poitrine, la faisant presque souffrir.
Le garçon lui attrapa les mains avant de sourire légèrement.

— « Je sais qui a fait ça. » souffla-t-elle en se glissant à ses côtés.

— « Qui ? »

— « Machiavel. »

Le sorcier allait demander plus de détails lorsque quelqu'un pénétra dans la pièce dans un torrent d'injures.

— « Et tu as raison, Juliette. » déclara Robert Servens, plus que tendu.

Le fils fit une accolade à son père avec un soupir de soulagement.

Tom et Hermione entrèrent dans la pièce, le visage sombre.

— « J'ai des nouvelles. » commença le directeur, hésitant.

— « Et bien vas-y, parle. » encouragea Ruben.

— « Tout d'abord mon fils, je dois t'annoncer quelque chose. Dans la constitution des sorciers, lorsque le ministre de la magie ne... peut plus occuper ses fonctions, c'est son bras droit qui prend sa place avant de nouvelles élections. Elles doivent se dérouler dans deux mois, le temps de s'organiser. Tu as dû le comprendre mais le remplaçant, c'est moi. »

Juliette posa une main sur l'épaule de son ami qui se dégagea avec rage.

— « C'est hors de question ! Est ce que tu as vu ce qu'il s'est passé ? Je refuse de risquer de te perdre ! Tu es ma seule famille ! » tempêta le brun.

L'héritière JedusorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant