Chapitre 12

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Poudlard avait renforcé sa sécurité. Il était de notoriété publique que le monde sorcier n'était plus sûr et ça, tout le monde l'avait à l'esprit. Surtout Juliette Jedusor.
La jeune fille n'avait qu'une phrase en tête « je reviendrai pour toi. ». Le sbire de ce cinglé de Machiavel en avait après elle et elle ne savait pas pourquoi. Elle n'avait rien fait d'incroyable, juste protéger une vieille dame.

— « Juliette ? Tu m'écoutes ? » demanda Charlie en se resservant en pommes de terre.

La sorcière sursauta en clignant des paupières plusieurs fois.

— « Euh... Non, désolé. J'étais ailleurs. » bafouilla la brune en passant une main dans ses cheveux.

Charlie fit la moue avant de poser sa main sur l'avant-bras de son amie.

— « Ju... Tu ne risques rien ici, il ne te trouvera pas. »

— « Oui c'est ce qu'on disait au temps de ma mère et ça n'a pas empêché une guerre d'éclater. » répliqua-t-elle, acide.

La jolie Jedusor n'avait jamais eu peur mais elle commençait à sentir ce serpent venimeux lui enserrer le cœur. Merlin seul sait que ce n'était pas dans ses habitudes.

La blonde soupira en piquant dans son féculent de sa fourchette. Quand Juliette n'était pas d'humeur, il ne valait mieux pas insister.

À une autre table, un garçon avait le regard fixé sur la brune, songeur.

Ce n'était pas Ruben mais bien Aaron Kavinsky. Le sportif avait été plus que surpris en voyant le courage dont elle avait fait preuve. Elle était à Gryffondor mais il avait toujours cru qu'elle n'était pas digne d'une lionne. Le destin avait voulu lui prouver le contraire.

— « Dis donc Kavinsky, tu dévores qui du regard comme ça ? » s'amusa Ruby, assise à côté de lui.

La Serpentard faisait ami ami avec tout le monde et le pire dans tout ça, c'est qu'elle était appréciée de chacun dans sa maison.

— « Personne qui ne te regarde, jolie rousse. »

— « Allons, pas de cachoteries entre nous. Dis moi qui fait battre ton cœur. »

Eurk. Jedusor faire battre son cœur ? Certainement pas ! Il était juste impressionné par son caractère, rien de plus. Le sportif n'allait plus la considérer de la même manière à présent.

— « Cesse de dire n'importe quoi. Pourquoi est ce que tu ne retournes pas auprès de ton copain ? » siffla-t-il en montrant Ruben, dans sa diagonale.

— « Ne sois pas jaloux, Kavinsky. Ça ne te va pas au teint. » soupira le fils Servens en tournant la page de son livre.

L'intéressé manqua de s'étouffer avec son jus de citrouille.

— « Moi ? Être jaloux de toi ? Et puis quoi encore ? Sache que je n'ai aucun soucis pour me trouver une copine, moi. »

— « Ah bon ? Tu crois peut être avoir toutes les filles de Poudlard à tes pieds ? » répliqua Le Brun, sentant l'irritation le gagner.

Le Serpentard s'esclaffa en balayant la pièce du regard.

— « Bien sûr que oui. »

— « À mon avis, il en manque quelques unes à l'appel dont une où j'en suis sûr à cent pour cent. »

— « Oh et qui ça ? » souria-t-il avec arrogance.

— « Jedusor ? » demanda Ruby.

— « Absolument. » nargua Servens.

L'héritière JedusorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant