- Kevin est dans le coma Meg. Il prit une nouvelle inspiration, ses yeux ne quittant pas les miens. Et on ne sait pas si il va se réveiller.
- Quoi ?! dis-je d'une voix étouffée.
Il devait se ficher de moi, ce n'était pas possible. Je le regardais, avec l'espoir qu'il m'annonce que c'était un blague, que Kevin allait bien. Ce n'était pas possible. Au bout de quelques minutes, je compris que ce n'était pas une blague, Kevin était vraiment dans le coma. Les larmes coulaient silencieusement le long de mes joues.
Jayson se leva de sa chaise, s'asseya sur le bord de mon lit et me pris dans ses bras. J'enfouis mon visage dans son cou tandis qu'il resserrait sa prise autour de ma taille.
Je ne sais pas combien de temps on resta dans cette position mais il me laissa tout le temps que j'avais besoin pour encaisser la nouvelle.
Au bout d'un moment, je relevais ma tête et le regardais dans les yeux. Il mit ses deux pouces sous mes yeux et essuya les dernières lames qui en sortaient toujours.TOC TOC TOC
Jay me lâcha, se leva de mon lit, et regarda la porte qui s'ouvrit. Un médecin d'une cinquantaine d'années se tenait dans l'encadrement de la porte.
- Bonjour Mlle Smith, vous êtes enfin réveillée. Comment vous sentez vous ? me demanda-t-il.
- J'ai mal partout, dis-je en tournant mon regard vers Jayson, qui était déjà en train de m'observer.
Le médecin se retourna vers ce dernier.
- Pouvez-vous attendre dans le couloir le temps que je lui fasse passer quelques petits examens s'il vous plait ?Jay me regarda de nouveau, puis hocha la tête, un peu retissant, mais fini tout de même par sortir de la pièce.
- Il vous aime beaucoup votre petit ami, me confia le médecin une fois qu'il fut sortit.
- Jayson n'est pas mon petit ami, dis-je en sentant mes joues chauffer.
- Ah bon ? Il est resté à votre chevet depuis votre accident. Il a même dormi ici. Il ne vous lâchait pas. Et le peu de temps où il sortait, un autre jeune homme vous tenait compagnie. Sûrement un membre de sa famille car ils se ressemblaient beaucoup.Je restais bouche bée. Jay était resté à mon chevet tout ce temps !
Le médecin me fit ensuite plusieurs tests pour savoir si j'allais bien. Au bout du compte, j'avais le poignet dans une attèle pendant trois semaines, de nombreuses égratignures et brûlures mais également des bleus sur tout le corps. J'étais hideuse.
Quand le médecin allait sortir, je lui demandais si je pouvais aller voir mon frère. Il accepta mais je devais y aller en fauteuil roulant, afin de ne pas me fatiguer, et accompagné de quelqu'un.
Dès que le médecin sortit, Jay entra, accompagné de Nathan, qui était arrivé entre temps. Ce dernier me prit dans ses bras sans me serrer trop fort, de peur de me faire mal, et me demanda comment j'allais. Je lui répondis que j'avais mal un peu partout puis leur demandais si on pouvait aller voir mon frère. Ils échangèrent un regard puis acceptèrent.Une infirmière entra dans la chambre et m'emmena la chaise roulante. Elle m'aida, avec l'aide de Nathan, à m'installer dans la chaise. Elle sortit puis Jayson se mit derrière moi et, lui et son frère, me conduisirent à la chambre de Kevin.
Il était un étage au dessus du mien. On prit donc l'ascenseur. Jayson et Nathan n'avaient pas besoin de demander leur chemin, ils devaient déjà l'avoir vu. Jayson m'arrêta devant la porte de mon frère.
Tu es sure de vouloir le voir aujourd'hui ? On peut attendre que tu te sois un peu remise.
Je l'ignorais et tournais la poignée de la porte. Une fois la porte de sa chambre ouverte , je restais sans voix.Kevin était branché de partout. Mon cœur battait tellement fort tandis que les larmes coulaient à flot sur mes joues. Mon frère était livide. Il avait sa jambe en plâtre ainsi que son bras et sa tête entourés d'un bandage. Il avait un masque à oxygène posé sur le visage ainsi que de nombreux tuyaux le reliant à des machines, le maintenant en vie. Je pouvais voir les égratignures sur ses bars et son visage.
Je m'avançais avec difficulté vers le lit, Jayson derrière moi pour faire avancer le fauteuil. Il me fit rouler jusqu'à la gauche du lit puis me laissa seule avec lui. Je pris sa main et la serrais fort entre les miennes. Elle était tellement froide...
Je posais ma tête sur le bord du lit.
- Kev... Il faut que tu te réveilles. Tu dois te réveiller. Je vais devenir quoi sans toi moi...? Tu es la seule famille qu'il me reste. Tu ne peux pas me laisser seule... Seule face à eux... Kev...
Je m'arrêtais pour reprendre mon souffle et essayer de me calmer.
- Tu dois te réveiller.. Je t'aime. Tu me manques grand frère...Ellipse d'un certain temps
Je me réveillais, transportée dans des bras chauds et musclés.
- On fait quoi maintenant ? demanda une voix que je connaissais bien maintenant. Jayson. C'est lui qui me portait.
- On l'emmène à la maison, lui répondit Nathan. Quand elle se réveillera, vous irez chez elle prendre ses affaires pour qu'elle puisse venir à la maison. On doit toujours garder un œil sur elle maintenant.Je me réveillais dans un lieu que je reconnus tout de suite : la chambre d'amis où j'avais dormi chez Nathan et Jayson. J'essayais de m'asseoir, avec vraiment beaucoup de difficultés. Mon corps me faisait toujours un peu mal mais beaucoup moins qu'a l'hôpital.
Tout à coup, la porte s'ouvrit sur Jayson.
- Comment vas-tu ? me demanda-t-il.
- Écrasée. Et énervée pour ce qui s'est passé pour Kevin. Et le fait qu'il soit dans le coma.
Il s'essaya à ma droite puis tourna son regard vers moi.
- Nous allons retrouver ceux qui vont ont fait ça. Et nous allons vous venger. Toi et Kevin.
- Je veux me venger aussi.
Non. Tu ne vas rien faire. Tu n'es pas assez forte pour ça. Tu ne sais pas te défendre.
Ses mots étaient cassants, blessants. Il ne me regardait plus et ses jointures étaient blanches.
- Tu ne fera rien ! Rajouta-il en se levant d'un bon.
Il sortit de la chambre en claquant la porte. Je me recouchais en entendant la porte d'entrée claquer. C'est donc ce qu'il pense de moi. Que je suis faible et ne sait pas me défendre.Deux minutes plus tard, je vis ma porte s'ouvrir et Nathan apparut dans l'encadrement. Il se rapprocha du lit mais resta debout.
- Ne le prend pas mal Meg. Il fait ça pour ton bien. Ses mots ont dépassé sa pensée. Il ne le pensait pas.
Il baissa les yeux puis les remonta et me regarda.
- Nous allons te présenter au gang, me dit-il. Ils arrivent dans une heure. Tu as besoin d'aide pour te préparer ? me demanda-t-il.
- Non.. non, balbutiais-je. Je vais me débrouiller c'est bon.
- J'ai déposé des vêtements dans la salle de bain pour toi. Demain on ira chercher quelques affaires chez toi afin que tu sois plus à l'aise ici.
- D'accord, lui répondis-je en souriant.
Il sortit, tandis que je me levais. J'allais dans la salle de bain et me douchais. J'étais hideuse. J'avais toujours des bleus et des égratignures partout, même si à certains endroits ils s'estompaient. Une fois finit, je m'habillais d'une jupe blanche qui descendais jusqu'à mes pieds et d'un haut bordeaux qui cachaient bien mes bleus.J'étais en haut de l'escalier et Nathan vint m'aider à descendre les escaliers et à aller au salon. Dans celui-ci étaient déjà arrivées plusieurs personnes du gang, dont une que je reconnus aussitôt.
- Clara ?!
- Meg...
- Tu... Toi aussi tu en fait partie... ?
- Oui..., dit-elle en baissant la tête. Je te jure, je voulais te le dire mais j'avais peur de ta réaction.. Je ne savais pas comment te le dire et avais peur que tu me rejettes, sachant que tu venais d'apprendre pour ton frère, Nathan et Jay. Je suis désolée...
Sur son visage on voyait réellement qu'elle s'en voulait.
- C'est pas grave, t'inquiète, lui dis-je. Je comprend.
- C'est vrai ?! dit-elle, étonnée.
J'acquiesçais et elle me prit dans ses bras. Je grimaçais un peu, car elle me serrait trop fort.
Elle se recula puis me présenta Taylor, sa grande sœur et Enzo, son grand frère qui faisaient eux aussi partit du gang.Ellipse de quelques heures
J'étais assise sur le sofa avec Clara et Jonathan, un grand blond californien de 21 ans qui faisait également partie du gang quand la pote s'ouvrit avec fracas.
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Never Again
Teen FictionLa vie nous réserve parfois quelques surprises ? Demander le à Megan, elle qui pensait avoir une vie normale, sans aucun problème ni aucun risque.