CHAPITRE 21 | Soleil d'argent.

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/// La publication des chapitres étant irrégulière, j'imagine que reprendre l'histoire sans avoir lu depuis longtemps peut être assez compliqué. Dans l'objectif de ne pas vous perdre en route j'ai décidé d'écrire un petit résumé des précédents événements à chaque début de chapitre ! Ils seront supprimés à la fin de ce tome (et ouiii comme vous le savez il y aura bel et bien un tome 2 qui ne tardera pas à arriver !)\\\

Flashback : Violette continue sa progression avec Demoiselle et se retrouve en charge de la jument de son ancien ami, Adam, avec qui elle projette de reprendre les internationaux. Ce dernier se remet encore de son accident à l'hôpital. Violette connait enfin les sentiments qu'Edouard a à son égard, tandis qu'elle hésite encore de son côté. Elle est également en charge de l'entraînement d'une jeune cavalière pour l'équipe de France.





"Tu m'écoutes ?

- Non, pardon...tu disais quoi ?"

Depuis mon réveil, mon esprit semblait totalement déconnecté de la réalité. J'avais fait quelques cauchemars étranges, ma nuit avait été troublée.

"Bon pour la troisième fois : J'ai acheté un nouveau filet pour The Last, je voulais connaître ton avis."

Je levais les yeux vers le beau cheval noir qui me regardait avec de grands yeux intelligents. Léon lui avait acheté un modèle anatomique dont le noir du cuir contrastait avec un fond blanc au niveau de la muserolle. The Last avait ce format carré très reconnaissable des jeunes chevaux de dressage en formation. Son encolure et sa croupe se musclaient à vue d'oeil et ses crins étaient toujours entretenus par Léon à la perfection. Il arborait ce jour-là un tapis Kentucky flambant neuf en velour moutarde et des guêtres noires qui cachaient légèrement ses balzanes blanches.

"Très beau...maintenant il ressemble à un vrai cheval de dressage !" Répondis-je en grattant le garrot de ce dernier.

Léon sembla ravi de ce compliment et s'empressa de mettre le pied à l'étrier en accrochant son nouveau casque, acheté également la veille :

"Eh mais c'est le dernier modèle pour homme de chez Antarès ! Tu as du craquer une fortune !

- Je suis passé devant une sellerie sur la rocade qui faisait un destockage des anciennes collections...j'ai pas pu résister.

- Ce ne sont pas des anciennes collections Léon...

- Effectivement. C'est comme pour les soldes : tu pars pour faire de bonnes affaires et tu reviens chez toi avec tous les produits non-soldés !"

Je levais les yeux au ciel, amusée.

Léon ressemblait à cet instant à une photo de magazine : la robe de The Last était brillante, les enrênements étaient parfaitement propres, les crins démêlés comme pour un concours. Le polo de Léon, assorti au tapis de son cheval étaient sans doute le détail le plus flagrant de toute cette composition idéale, bien que celui ci niait en bloc d'avoir fait exprès.

"Bon allez le gourou de la mode je t'abandonne, je vais attendre Mélusine..." dis-je en aidant Léon à ressangler.

La jeune cavalière arriva avec son père une demi-heure plus tard. Franck avait le look typique du coach d'équitation : un polo, une casquette aux couleurs de l'Open Generali et des lunettes teintées posées sur le nez.

Il me salua chaleureusement. A son tour sa fille s'avança. Elle semblait vraiment petite pour son âge et assez locace. Elle avait d'épais cheveux châtains très bouclés et très longs attachés en queue de cheval basse.

La jeune fille sortit son cheval du van. Celui-ci semblait assez calme et posé. C'était un magnifique palomino, pas très grand mais fin et puissant.

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