16 - L'alcool attire le feu

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Les phrases sont directement traduites en français, mais tous les dialogues sont en allemands durant le pdv d'Engel

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~Dans la peau du général Engel Rintenlberg~

La Kommantandur, l'hôtel du Lion d'Or, vendredi 13 décembre 1940, 21h00.

Mon index ganté appuie sur l'interrupteur en mauvais état, allumant ainsi la lampe qui tient à peine sur le bureau de cette cellule humide et froide, éclairant légèrement la pièce. En soupirant, je dépose ma veste sur la plateforme avant de me prendre une cigarette ainsi qu'un briquet en métal. Je la glisse nonchalamment dans ma bouche pour l'allumer avant de jeter le briquet sur le bureau, le faisant résonner dans un bruit sritend, réveillant ainsi ma victime.

-Bien dormi ? Demande-je en m'appuyant sur le bout du bureau, tout en observant le soviétique mal en point, attaché à des chaînes en fer - rouillé - qui pendant au plafond.

Comme réponse, je ne récolte qu'un léger gémissement de douleur, alors je recrache ma fumée et remonte les manches de ma chemise blanche, qui va bientôt être tachée de rouge. Rose va avoir du ménage à faire. En pensant à elle, je me mets à sourire bêtement, puis me relève pour m'approcher de l'homme qui ouvre un oeil, injecté de sang. Le deuxième oeil est.. comment dire, hors service ? Oui, c'est le bon terme. Je décide alors de lui faire un brin de cosette, tout en tournant autour de lui, tel un prédateur prêt à sauter sur sa proie.

-Tu sais, la fille que tu avais pour intention de buter, je viens de me la faire durant toute une après-midi, c'est à cause d'elle que je suis en retard d'ailleurs. Je t'avoue, que si tu avais atteint ton but en la tuant, j'aurais été vraiment déçue et très contrarié. Malheureusement pour toi, t'as pas eu suffisamment de temps, ce qui en soit, nous arrange. Enfin, ce qui m'arrange plutôt, parce que si tu verrais ta sale gueule actuellement, tu ne serais pas du même avis que moi. Ricane-je en agrippant durement sa mâchoire cassée, il tente de se débattre en vain, beaucoup trop faible pour lutter.

-Tu vas me dire, pourquoi elle était ta cible. Termine-je sèchement, soudainement plus menaçant, il ne fait que de me fixer, sans me répondre.

-J'vais t'avouer autre chose, c'est plutôt comique comme histoire alors ouvre bien t'es oreille de sale russe, je poursuis en le lâchant brutalement provoquant une grimace chez mon ennemi, tu vois la cigarette que je tiens entre mes doigts, elle a des penchants assez violents, en matière de sexe. Ce qu'elle aime faire, c'est brûler les testicules des soviétiques. Soudainement, il s'agite sous ma menace et tente encore une fois de se défaire de mes chaînes, ce qui me fait jubiler de plaisir.

-Tu ne veux toujours pas parler, j'admire ton courage, cependant, on dit souvent que le courage d'un homme dépend des couilles qu'ils possèdent, alors voyons voir qu'est-ce que cela donne lorsqu'elles seront cramer. Je dépose le bout de ma cigarette sur l'une de ses boules, le faisant hurler à la mort, je patiente durant quelques secondes, avant de retirer le tube de tabac.

-Es-tu décidée à me répondre ? À bout de souffle, le brun ne répond toujours pas, je fais une moue impressionnée puis enfonce ma cigarette dans le fond de bouche, brûlant au passage l'intérieur de sa joue ainsi que sa langue avant de partir en direction de mon bureau.

-Alors voyons voir comment va réagir ton entre-jambe avec mon briquet. Ainsi que.. je suis sûre de l'avoir posé quelque part ici.. ah, trouvé ! Je reviens vers lui, impatient de tester ma nouvelle forme de torture. J'ouvre la bouteille de whisky pour la faire couler sur son testicule droit, comprenant ce que je veux faire, il ne cesse de se tortiller dans tous les sens.

Romance ou Violence ? [Nv T2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant