Romance ou Violence ? [Nv T2]

18 - Dhalia noir

Maison des Bernart, samedi 14 décembre 1940, 17h00.

-Tout le monde est maintenant présent, j'ai plusieurs choses à vous annoncer, tout d'abord, le plan d'attaque. Il est prévu pour le mecredi 18 décembre, en soit, la semaine prochaine. Huit officiers vont se retrouver dans ce cabaret. Daniel nous distribut des petites affiches, représentant le cabaret que nous allons attaquer.

-Comment tu sais qu'ils seront huit ? Demande-je en relevant la tête de la feuille noire et blanche.

-Source sûr, Gerda. Je hoche la tête, cette femme est remplite de surprise.

-Bien, je poursuis, la veille, nous allons installer des explosifs, suffisamment puissant pour détruire leur table, mais assez faible pour éliminer uniquement leur tablé. Notre but est de tuer ces huit officiers, non les clients et le personnel. La seule faille au système, est que ce détonateur, déclenche un seul explosif, en sachant que nous allons placer quatre explosifs, et qu'il faut que nous soyons à proximité de leur table pour les déclencher. Je me rapproche calmement du carton pour y trouver les explosifs et les détonateurs. En parfait état. Je ne dis rien et le laisse poursuivre.

-Bien, je dirai à la fin qui participera à cette escapade, qu'ils ne risquent pas d'oublier. Certains résistants ricanent durant quelques secondes, ne trouvant pas cela si drôle, je les fixe de façon neutre.

-Maintenant, je laisse la parole au libraire. Le frère d'Hélèna, Louis, se lève du canapé pour se diriger aux côtés du docteur, il s'éclaircit la voix puis débute.

-Il y a une nouvelle règle, comme vous pouvez le voir, il y a de nouveaux membres actifs à ce réseau, alors il va falloir se montrer plus discret, même entre nous. Nous allons avoir des noms de code, l'idée vient d'Angleterre. Vous me connaissez maintenant sous le nom du libraire. Vous pouvez prendre un nom propre connu, un prénom, un objet, un nom de ville, comme vous le souhaitez. Les gens présents acquiescent et donnent tous leurs nouveaux noms, celui qui a attiré le plus mon attention, est une femme sous le nom du 'Ilys', car j'ai eu l'impression d'entendre 'Ulysse', le résistant, ou la, qui a organisé mon meurtre.

-Et toi ? Louis me scrute, attendant ma réponse.

-Je serai le dahlia noir. Le dahlia était la fleur favorite de ma mère, on peut en trouver partout dans le fond de mon jardin, néanmoins, ce sont des couleurs vivent, comme le orange et le mauve. Le noir est une couleur sombre, et durant ce temps de guerre qui l'est, j'ai trouvé approprié le fait de rajouter cette couleur derrière.

-Bien, maintenant je te laisse la parole. Annonce le libraire, en soit, Louis, à Paul qui s'avance à son tour.

-Vous n'êtes pas sans savoir qu'un résistant de haute importance a été arrêté il y a peu de temps, c'est le résistant x. Nous avons reçu l'ordre de Londres même, de récupérer cet homme, peut importe les risques, alors je charge le Dahlia noir de s'occuper de ça, ainsi que George.. Je tourne la tête vers le petit homme, Henry, qui a décidé de prendre le surnom de George, en sa mémoire et en son honneur. Ils étaient amis je crois.

-Je suis d'accord. Le docteur Bernart termine de donner ses instructions avant de faire sortir une partie des résistants, je m'éloigne dans un recoin mais je suis interpelée.

-Rose, approches veux-tu ? Lentement, je me rapproche de l'oncle de Paul.

-Parmis ces huit officiers, deux d'entre-eux t'ont fait du mal. J'espère que cet acte permettra de pardonner nos erreurs.