4 - Amour haineux

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Alentours de Reims, Samedi 30 novembre 1940, 23h00.

[Point de vu du général Engel Rintenlberg]

Tel un chien de garde enragé, je fais les cent pas au salon, attendant impatiemment que ce fichu docteur Bernart ait fini avec ma Rose. Sur le canapé, il y a sa soeur, Adeline, en pleure, ne sachant quoi faire, en arrivant ici, le ton est monté entre ce batard de Romain et cette dernière, il s'en voulait pour je ne sais qu'elle raison, puis il s'est fait viré de cette ma maison par Paul, qui lui, est assit prêt d'Adeline. Je ne supporte pas sa présence mais il y a plus grave à l'heure actuelle.

Karl vient de pénétrer dans la maison. Je ne cherche pas plus loin, je lui fonce dessus pour lui envoyer mon meilleur crochet du droit, sonné, il recule en se tenant la mâchoire avant de se rendre compte de qui vient de le coup.

-Engel ?

-Salopard ! Je t'avais dis de veiller sur elle ! Elle a failli mourir ce soir ! Paul nous sépare rapidement, j'en profite alors pour le frapper également, depuis le temps que je rêve de le faire.

-Ne t'approche pas de moi, ou tu risques de le regretter. Le menace-je d'un ton grave.

-Bordel expliques moi qu'est-ce qu'il t'a prit ! Intervient Karl contrarié, j'ai un rire jaune.

-Ce qu'il m'a prit Karl ? Tu m'as menti sur l'état de Rose ! Je l'ai retrouvé à moitié morte sur la route, elle s'est faite agressée par mes hommes, non, par tes hommes putain ! Avant qu'elle ne s'évanouissent, elle m'a raconté dans son délire à qu'elle point les allemands étaient mauvais avec elle depuis mon départ, elle m'a aussi dit qu'elle n'avait reçu aucune de mes lettres. Tu as une explication à tout ça peut être ? Mon meilleur ami perd ses couleurs et il baisse la tête perdu.

-Je ne savais pas la situation si critique Engel, crois moi. En ce qui concerne les lettres, j'ai fais ça pour ton bien, Rose est une menteuse qui..

-Elle a paniqué ! Elle a fait le lien entre sa soeur et toi, et c'était il y a bientôt quatre mois ! Alors maintenant que je suis de retour, les choses vont changer crois moi, et le premier ou la première qui osera lui faire du mal de quelconque manière subira mon courroux. Déclare-je en me servant un verre de whisky pour le boire d'une traite.

-Tu es celui qui la fait le plus souffrir Engel, remet toi aussi en question. Rétorque Karl plus calmement, cette pique me va droit au coeur mais je l'ignore et observe le médecin qui arrive enfin.

-Elle dort toujours, mais aucune inquiétude elle va s'en sortir. Il y a quelques hématomes sur son corps et de mauvais coup sur son visage. Rose va très vite guérir, physiquement.

-Je repasserais demain. Dit ce fichu Paul faisant bouillir mon sang.

-C'est une chance que vous l'ayez retrouvé à temps général. Elle aurait pu y rester, alors je ten..

-La faute à qui ? Que faisait-elle seule, dehors, dans la nuit et dans une tenue de soirée ? Le coupe-je violemment en fixant tour à tour chaque personne présente, principalement son père.

-Elle s'est rendue au bal pour voir sa soeur.

-Et elle est partit d'elle même ? Aussi tard ?

-Non, c'est personnel. Intervient alors Paul, je m'avance vers lui en souriant en coin.

-Tu es tellement personnel avec Rose que tu la laisse rentrer à pied la nuit ? Quel homme. Me moque-je amèrement, si il n'y avait que lui et moi, je l'aurais réduit en miette.

Romance ou Violence ? [Nv T2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant