29 - Le calme avant la tempête

2.6K 133 18
                                    


L'hôtel du Lion D'Or, La Kommandantur, mercredi 01 janvier 1941, 00h30.

D'une facilité déconcertante, le général Rintenlberg tire sur mes jambe pour m'allonger contre la surface molle pour ainsi se placer au dessus de moi, tandis que mes mains sont toujours emprisonnées, il me pousse à les placer au dessus de ma tête avant de m'embrasser délicatement la bouche, ses lèvres chaudes contre les miennes me coupent le souffle et je ne comprends plus rien. Veut-il me punir ou non ?

L'une de ses mains masse ma nuque alors que l'autre parcourt ma hanche et ma taille sous des caresses douloureusement lentes. Ma respiration se calme et mon corps devient réceptif à son contact chaleureux. Il humidifie mon visage et mon cou de baiser agréables et je ferme les yeux pour savourer l'instant, avant de me rendre compte de la peur que je ressentais il y a quelques secondes.

-Que faites-vous Engel ?

-Je ne vais te faire aucun mal liebe, au contraire. Répond mon amant dans un murmure en plongeant sa main dans ma chevelure, il tire sur quelques mèches alors que sa main libre remontent tout doucement ma robe de soirée jusqu'à libérer mon ventre qu'il frôle du bout des doigts, je me cambre par automatisme.

-Je pensais que..

-Non. Jamais je ne referais une chose pareille fraülein. Jamais. Je t'aime bien trop pour ça. Mes pupilles plongent dans les siennes et des larmes d'émotions viennent me brouiller la vue.

-Je vous aime aussi Engel. Nos lèvres s'attirent tels des aimants et nos hanches se percutent dans un besoin pressant. Ses mains se déplacent sous mes fesses et il me soulève pour me plaquer contre lui, cherchant à ne faire qu'un. Mes cuisses viennent trouver refuge autour de sa taille et s'accrochent comme si ma vie en dépendait, j'en ai besoin. J'ai besoin de lui, c'est vital. Je ne peux plus me passer de sa présence, de son corps, de sa voix, de son amour.

Une chaleur me brûle les entrailles au moment où il me pénètre et un cri sort du plus profond de mon âme.

-Ne m'abandonnez pas..

-Jamais Rose, jamais. Me promets l'homme que j'aime dans un murmure tout en continuant de vas-et-viens rythmés selon ses envies. Je ressens le besoin de le toucher cependant je suis attachée, je tire sur la ceinture pour tenter de me délier mais rien n'y fait, je ne peux que caresser ma joue contre la sienne et l'embrasser.

-N'essayes pas de te détacher meine hertz, seul moi en a le pouvoir. Me fait-il remarquer dans un sourire espiègle, je continue tout de même en vain, alors que mon corps tremble affreusement sous le sien. Ce sentiment de bien-être que je n'avais jamais atteint avant lui est si étrange mais devient insatiable.

-Ne vous arrêtez pas.. Le supplie-je en fermant mes paupières pour me concentrer sur mes émotions. Amour. Ivresse. Désir. Exaltation. Puissance. C'est si bon.

-Je ne compte pas le faire.

Je manque de m'évanouir lorsque son index et son pouce attrape doucement ma boule de nerfs, ayez pitié de mon âme que j'abandonne à cet homme.

[...]

L'hôtel du Lion D'Or, La Kommandantur, mercredi 01 janvier 1941, 03h30.

Blottis dans ses bras, je somnole, me laissant bercer par ses caresses dans mon dos, ses baisers dans mes cheveux et son coeur qui bat contre ma poitrine. C'est si apaisant de sentir l'être que l'on aime le plus sous soi, savoir qu'il est juste là, concentrer uniquement si vous, sans rien autour pour vous déranger. Juste vous deux, dans un sentiment d'insouciance qui règne. La pulpe de mes doigts passent lentement sur son muscle gonflé, sa peau est nue, douce, lisse et agréablement chaude. Je dépose deux petits bisous sur son torse car l'envie s'en fait ressentir.

Romance ou Violence ? [Nv T2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant