Une semaine était passée, une semaine où Alec rencontrait régulièrement Lydia Branwell, une femme spectaculaire qui l'aidait au niveau psychologique. Déjà, il se sentait mieux, beaucoup mieux qu'auparavant. Peut-être était-ce étrange à dire, mais il respirait mieux, voyait mieux et se sentait mieux dans sa peau. Oui, elle lui avait fait comprendre que tout le monde pouvait avoir des hauts et des bas, mais que ce n'était pas la fin du monde. Au final, on apprenait de nos erreurs pour devenir quelqu'un de bien plus fort. Que c'était normal qu'il se sente un peu tendu dans sa relation avec Magnus, car cela, l'amour, était une sensation nouvelle dont il n'avait jamais été particulièrement habitué. D'ailleurs, le jeune homme se souvenait bien de sa réaction quand il l'avait avoué de pleine voix. Elle lui avait souri, sourire qui montait à ses joues et montrait bien sa joie à cette nouvelle.
Lydia avait été plus qu'une confidente, mais aussi une amie qu'Alec se promit de revoir et de remercier encore plus d'une fois.
Cependant, malgré cette progression, plusieurs choses le faisait douter d'une nouvelle façon en commençant par la drôle de manière que Magnus agissait avec lui. L'asiatique n'était pas en colère contre lui, mais tendu ou un peu distant en lui parlant, ce qu'Alec ne comprenait pas vraiment. Oui, il n'avait pas été des plus présents, mais en même temps, on ne pouvait pas lui en vouloir, car il rencontrait une psychologue. Plus précisément, cette tension avait débuté après qu'Alec lui ait demandé si c'était lui qui avait payé pour l'hôpital et ses sessions avec Lydia. Il n'avait pas répondu, mais le jeune homme ne s'en était pas vraiment soucier.
En deuxième, parler avec Lydia lui avait fait comprendre qu'il était temps que toute sa misère s'arrête. Cette idée s'était développée de plus en plus alors qu'une bonne journée, il regardait ses vielles cicatrices d'un blanc presque invisible et la marque rouge dans son cou faite par Raj. Alec les avait touchés, effleurés du bout des doigts, en soupirant et à partir de ce moment là, il avait pris la décision de dénoncer Raj.
Ce fut donc un matin de fin janvier, ensoleillé, qu'Alec avait décidé d'en parler avec Magnus ne se souciant même pas de l'attitude que ce dernier avait avec lui. Étant habillé en avance depuis un long moment avec sa habituelle veste de cuir déjà sur les épaules, il avait entendu que Magnus se lève avant de lui lancer son idée.
— J'ai pris une décision.
— Pardon? marmonna Magnus dans sa barbe avant de se faire une bonne tasse de café.
— Je vais dénoncer Raj et j'ai besoin que tu sois là.
Alec analysait chacun de ses mouvements craignant inconsciemment qu'il réagisse mal. De cette nouvelle habitude, il avait compris qu'il pouvait comprendre Magnus juste en regardant le mouvement de ses larges épaules au travers de son chandail même si cela pouvait paraître très amoureux.
— J'aimerais que tu sois là comme Jace, Isabelle et le reste de ton groupe d'amis, ajouta Alec en regardant le dos de l'asiatique. Parler avec Lydia, ça m'a fait comprendre qu'il doit y avoir une fin et cette fin, ce sera aujourd'hui. Plus nous serons, plus l'impact sera puissant.
Un infime moment, Alec vit les épaules de Magnus se contracter. D'une manière ou d'une autre, cela tordit le cœur du noiraud qui fronçait les sourcils. Depuis le début, il avait été là pour lui, mais alors qu'Alec lui demandait, il refusait. Ça ne faisait aucun sens.
— Je te demande d'être présent pour moi et tu ne réponds rien! s'exclama Alec peut-être un peu trop fort et sèchement. Ça fait une semaine que tu m'évites, une semaine que ce n'est plus comme avant et je ne sais même pas pourquoi!
Alec, qui était assis, se leva brutalement alors que Magnus se retourna lentement regardant un point proche de sa tête et non lui. C'était fou à quel point un simple geste pouvait le blesser. Le jeune homme le toisa.

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ADDICTION
FanfictionUn père violent, c'était ça que possédait uniquement Alec Lightwood. Des coups, il recevait ça à chaque jour quand son père ne fumait pas assez ou n'avait pas de bouteilles d'alcool proche de lui. Au lycée, la vie était toujours aussi dure avec la b...