nda: J'ai recommencé l'école et c'est un enfer, ENFER. J'avais oublié à quel point c'est chiant et épuisant avec tous les devoirs qu'on reçoit. Vous devez donc vous douter que le rythme de poste ralentira en fonction du nombres d'examen et de devoirs que j'ai à l'horaire. Sur ce, bonne lecture!
- Tenez, prenez ceci, annonça un ambulancier, un homme qui paraissait jeune débutant la trentaine, qui soignait Alec dans son camion avant de lui tendre une bouteille d'eau et un pot de médicament orange rempli de comprimés d'antidouleurs.
Pas la peine de préciser que le jeune les prit sans même hésiter surprenant même l'ambulancier qui haussa ses sourcils fins en le voyant. De les deux pilules qu'il fourra dans sa bouche rapidement avant de prendre une grosse gorgée d'eau de la bouteille, le noiraud semblait distant, ça se voyait tellement que l'ambulancier restait le plus silencieux possible, mais étrangement Alec se sentait aussi plutôt correct malgré le sang sur son visage que l'homme essaya de nettoyer avec une lingette mouillée et alcoolisée puisque sa peau lui brûlait à certains endroits. Son corps, aussi, était tout endolori, mais pas au point d'avoir une blessure majeure et grave pour sa santé, pourtant, dans son esprit, il avait mal.
Assis sur le bord du camion jaune, l'ambulancier à ses côtés, Maryse était proche aussi, mais elle ne disait rien alors qu'Isabelle s'efforçait de garder Max à une certaine distance de la scène, Alec se sentait perdu. Perdu de la réalité, car revoir son père l'avait plongé dans un était d'esprit étrange. Frapper son père lui avait été satisfaisant et cela donc l'effrayait puisqu'au grand jamais il avait été un garçon si violent comme dans la scène qui s'était déroulée un dizaine de minutes auparavant. La personne qui avait tenu tête à Robert, à cet homme grand et fort, mais répugnant et méchant, n'était pas lui, ce n'était pas le Alec Lightwood qu'on connaissait, mais quelqu'un d'aveuglé par une sorte de fureur. Quelqu'un qui avait préféré comme solution: la violence. C'était cela, à ses yeux, qui le dégoûtait.
Le noiraud cligna des paupières plusieurs fois tout en regardant d'un œil mauvais les gens qui se regroupaient pour observer ce qui se passait. Pourquoi avait-il l'impression d'être analysé par des millions de yeux? Ça lui donnait un de ces maux de tête et ainsi ferma-t-il ses paupières pour se concentrer, pour se calmer et pour empêcher cette impression d'être jugé, de grandir.
- Vous allez bien monsieur? demanda l'ambulancier qu'il ne voyait pas, mais il répondit par un hochement de tête. Vous semblez blême.
Un silence s'installa et il était très lourd pour le jeune homme blessé qui ne répondit même pas à l'ambulancier. Sa conscience lui disait que cet homme était là pour l'aider, une autre bouée de lancer vers lui, mais là, il ne pouvait pas s'empêcher d'être bête et Alec s'en voulait silencieusement. Cependant, ses pensées étaient si nombreuses que cela l'empêcha de s'excuser. Le jeune homme était occupé à repenser à la scène, à repenser au moment que ses deux yeux bleus avaient rencontré les iris noirs tel une tache d'encre sur du parchemin de son père. Le sentiment qui l'avait assailli dès le premier regard, même avant que lui-même ne pousse Max vers sa mère, était la peur et il le savait. Peur, car enfant et adolescent, Alec avait toujours été effrayé de lui. Il avait eu peu de souffrir une nouvelle fois, physiquement et mentalement, seul, sauf que même si égoïstement que cela pouvait être, il avait pensé à sa personne avant, mais son esprit lui avait ramené en pleine face que la crainte ne servait à rien face à lui maintenant. Cette voix lui avait dit que son père avait échoué à la tâche de protéger sa famille alors désormais, c'était la sienne. Puis, après la peur était venue la haine ainsi mélangée d'appréhension. Il avait donc poussé Max vers Maryse pour empêcher, dans les deux sens, son petit frère de voir pour la première fois son terrible père et ce dernier, son fils.

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ADDICTION
FanfictionUn père violent, c'était ça que possédait uniquement Alec Lightwood. Des coups, il recevait ça à chaque jour quand son père ne fumait pas assez ou n'avait pas de bouteilles d'alcool proche de lui. Au lycée, la vie était toujours aussi dure avec la b...