Chapitre 52

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Note de l'auteur: Joyeuse Halloween! Je suis tellement désolée pour cet immense retard, je suis tellement débordée, mais le voici, les amis! Désolée des erreurs aussi, je ne me suis pas corrigée!!Bonne lecture!

Seulement une journée s'était écoulée depuis l'incident avec Robert dans une rue de New York, mais ce serait mentir de dire que rien ne s'était déroulé depuis. La preuve, Alec se tenait devant l'immense bâtiment en briques blanches qu'était le commissariat de police: New York Police Department. Il se sentait petit face à cette immense façade qui montait assez haut même si il était beaucoup moins grand que tous les édifices de New York. Ses doigts tenaient toujours très fort la carte de la sergente Adams pour ne pas qu'il la perde face au vent qui s'abattait dans la ville.

La soirée même de la journée de l'accident, l'ambiance était très lourde à la maison de Maryse. Quelque chose rendait cette habituelle chaleur totalement étrange, totalement tendue. Les quatre se tenaient dans le salon, Maryse, dans un sofa, qui essayait de discuter avec Max pour se changer les idées et Alec qui ne faisait que lancer des coups d'œil à sa sœur qui restait silencieuse, mais à ses côtés depuis le début. On aurait pu entendre un insecte volé si la mère n'essayait pas de faire la conversation et à ce moment même, Alec songeait déjà à quel point Robert rendait tout sur son passage un peu plus noir et sombre. Tout commençait par nuire la vie de sa femme, de briser une famille et de détruire un jeune homme. Alors, le temps passait lentement, le noiraud ne faisait que penser aux conséquences, Isabelle fixait le vide et Max répondait aux questions de sa mère, mais son grand frère n'était pas dupe et il savait pleinement que quelque chose avait changé dans son attitude. De ce pas, le jeune homme aux yeux bleus se leva épuisé de cette lourde ambiance et annonça quand il vit Maryse le regarder avec inquiétude:

— Je vais prendre l'air.

Maryse hocha la tête avec un petit sourire qui se voulait rassurant, mais en réalité, Alec n'avait pas besoin d'être rassuré. Ce n'était pas lui la personne ayant besoin de compassion, mais Isabelle et Max. Ça se voyait, lui et sa mère avaient été les seuls à côtoyer l'agressivité de Robert, à la connaître.

Il se dirigea vers l'entrée, écoutant le bruit de ses vieilles bottes en cuir sur le parquet en bois. Son regard vaguait sur la porte devant lui, puis arrivé proche, ses doigts se posèrent sur la poignée et l'ouvrirent, se surprenant lui-même, sur Magnus montant la dernière marche du perron, tenant son téléphone dans une main. Alec le regarda jusqu'à temps que l'asiatique réalise que son petit-ami se tenait devant lui.

— Alexander...

Les yeux pairs de Magnus le fixèrent longuement, détaillant déjà chaque parcelle de la peau d'Alec qui avait pris une drôle de teinte dans le bleu. C'était surtout le nez qui capta son attention et qui le mena à s'approcher du noiraud. Ce dernier l'observa, en silence, tout en le laissant poser ses doigts sur son visage qui répandirent de la chaleur dans le corps du plus jeune.

— J'avais le sentiment que cette soirée ne signifiait rien de bon, marmonna-t-il en touchant le bout du nez d'Alec qui grimaça alors que Magnus s'excusait en pressant sa hanche de son autre main. Quand Isabelle m'a écrit...

— Tu n'as pas besoin de t'expliquer Magnus, arrête.

Alec le coupa en embrassant ses lèvres rapidement ce qui lui valut quelques grimacements face à la douleur, mais Magnus sourit avant de se reculer et de s'asseoir sur la première marche du perron.

— Que fais-tu? demanda le jeune homme aux yeux bleus.

— J'imagine que si tu sortais, c'était parce que tu avais besoin de changer d'air Alexander.

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