Chapitre 48 partie 1

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Tout paraissait si flou, mais réel à la fois? Ne comprenez-vous pas ce sentiment? Être présent, mais ne rien comprendre du moment, c'était ce que ressentait Alec, couché dans le lit de la chambre d'invité chez sa mère. Les draps étaient confortables et doux, mais pas aussi soyeux que ceux de Magnus. Le lit restait moelleux, mais froid sans l'asiatique à ses côtés. À cette pensée, le jeune homme se tourna sur le matelas et regarda par la fenêtre le ciel noir en se demandant si son petit-ami faisait de même, si il pensait autant à lui qu'il le faisait. Le noiraud s'en voulait de s'être disputé avec lui pour une raison si ridicule alors que tout était de sa faute et non celle de l'asiatique. Il soupira et tapota son oreiller pour trouver une position plus confortable. Il espérait tellement que son invitation puisse régler tous leurs problèmes. Ses paupières se fermèrent doucement et sans même s'en apercevoir, la Morphée l'attrapait entre ses doigts et l'attirait vers elle.

Cette nuit là, Alec rêva d'un poisson qui se promenait avec un parapluie et mangeait des cannes en bonbons.

Rapidement, le jeune homme se réveilla puisqu'il avait oublié de fermer les rideaux. Les premiers rayons d'un grand soleil vinrent danser sous ses paupières et à ce moment même, sans avoir vu le ciel à l'extérieur, il sut que c'était sa journée. Ses yeux s'ouvrirent et virent par la fenêtre un grand soleil ainsi qu'un ciel si bleu qu'aucun nuage ne se promenait dans les parages. On dirait que la mère nature était avec lui et cela lui donna l'énergie de se redresser, son dos craquant de cette nuit bien énergisante. Ayant dormi avec ses vêtements de la veille, Alec ne sut vraiment pas quoi faire. Les autres étaient-ils réveillés? Se risquerait-il à se pavaner dans la maison? Une petite voix lui disait que c'était une mauvaise idée alors le noiraud resta assis sur son lit, en regardant par la fenêtre, à attendre que le temps passe même si en lui, il avait envie de bouger.  Magnus était toutes ses pensées en ce moment tellement qu'il ne se rendit même pas compte de la porte qui s'était ouverte à grande volée.

- Alec! s'écria la voix d'Isabelle. On a une grosse journée devant nous.

Il se retourna en sursaut et vit sa soeur déjà habillée de la tête au pied d'une belle robe rouge légère et de talons de la même couleur. Ses cheveux étaient coiffés de cette même manière qu'à l'habitude, ils demeurait ondulés comme de douces vagues de la mer et son visage fut maquillé avec délicatesse, seulement ses lèvres étaient cachées sous un rouge framboise. Elle semblait déterminée à commencer cette journée.

— Jace s'en vient, il va t'apporter des vêtements propres, annonça-t-elle en s'approchant.

— Jace?

— Tu préférais t'habiller comme Simon? se moqua sa sœur avant de lui proposer une main pour se lever.

Alec la regarda avant de la saisir rapidement même si il était bien capable de se lever lui-même.

— Simon viendra nous chercher après le petit-déjeuner quant à Clary, elle s'occupe de l'affiche et Catarina, des fleurs.

Et tout cela était vrai, toute la bande était impliquée pour sa demande. La veille, Isabelle avait appelé tout le monde leur annonçant son idée et leur demandant leur aide à chacun pour faire de cette invitation un moment mémorable autant pour tout le lycée que Alec et Magnus. Le plus pire, c'était que le noiraud n'avait même pas participé à toute cette préparation, il l'avait juste regarder tout faire sans ne rien dire.

— Jace après nous servira de couverture, il ira chez Magnus comme au bon vieux temps pour le retarder, le temps que nous ayons tout préparé, finit-elle en se regardant dans le miroir et replaçant ses bouclettes. 

— Comme au bon vieux temps? demanda Alec alors qu'ils sortirent de la chambre.

— Ils séchaient les cours ensemble avant. Tu les voyais à l'école, tu te demandais si tu n'avais pas halluciner.

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