CHAPITRE 7

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Oh oh. Je tremblais de tout mon corps.
Léandre (serein): désolé maman, on ira dans la chambre la prochaine fois.
Hein???? Prochaine quoi??? J'essayais tant bien que mal de descendre mais Léandre m’en empêchait rhoooo laisse moi.
Maman Léandre (en colère): DEHORS. Malchance comme sa une métisse batarde…
Cling, Cling dans mes oreilles. Je vais la gifler.
Maman Léandre (continuant) :… de ton genre c'est mon fils que tu as vu. Je ne veux plus jamais te revoir dans les parages. Bon Dieu parce qu'elles sont un peu claires elles se croient tout permis. Tchipp malchance.
Cling clong dans ma tête.
Moi (Énervée) : je ne vous permets pas de me parler de la sorte. Ma couleur de peau ne me définie pas et vous devriez le savoir vu que vous êtes blanche.
Maman Léandre (me dédaignant du regard) : dans quelle position me parles-tu?
Je me libérai de l’emprise de Léandre qui, n trouvait rien de mieux à faire que de la fermer. Pff je lissai ma jupe et me positionna de la manière la plus digne que je pouvais adopter aux vus de la situation.
Maman Léandre : pff encore un rejeton fait pour retenir le blanc. Tchipp ta mère n’a même pas honte quoi. Mais bon, après tout, la pomme n’est pas tombée bien loin de l’arbre.
Je suis sûre d’être passée de ma couleur naturelle au rouge pivoine.
Moi (en colère) : jamais, au grand jamais ne parlez ainsi de ma mère. Vous ne me connaissez pas. Je vais verser la sauvagerie des Bétis (dans la joie) sur vous. Sale vipère.
Maman Léandre (criant) : vous êtes viré, sortez. Ça m’apprendra à engager des incultes à mon service.
Léandre : maman…
Moi/maman Léandre (criant) : la ferme.
Je ramassai mes affaires à la hâte et sortit de leur demeure comme une malpropre. Qu'est ce qu'elle sait sur ma paternité?? À ce que je sache, je ne lui ais jamais raconté ma vie. Et pour qui se prend-elle pour m'insulter ainsi? Être ménagère est un crime? Ce n’est pas un métier? C’est avoir la galle? Ok je n'aurai pas dû aller aussi loin avec lui dans leur couloir. Mais c’est comme cela; J'aime Léandre et j'ai tout fais pour combattre ce sentiment mais il était trop fort et j'ai finis par tomber. Et ce… cet… ce lâche de Léandre qui m'a à peine défendu. Il n'a fait que confirmer le fait que je n'étais que plan cul pour lui. Je pris un taxi jusqu'à mon entrée et rentrai chez moi. Maman n'était pas encore rentrée, j'avais donc le temps de me préparer mentalement à sa déception. Mon téléphone se mit à sonner. C'était Léandre.
Léandre: bébé où es-tu?
Moi (énervée): au ciel tchipp. Je suis chez moi; où veux-tu que je sois?? Si je t'avais repoussé j'aurais encore ce boulot. Mais non je me fais traiter de tous les noms par ta mère Et tu ne trouve rien d'autre à faire que plaisanter ou alors fermer ta bouche. Léandre dis moi quand tu m'as connu je ressemblais à une crève la faim???
Léandre: Anastasie....
Moi: ne me tente même pas. Je ne suis pas riche mais je vis. J'avais besoin de ce travail et parce que monsieur ne peut garder sa quequette en place je me suis faite virée. Dis-moi qui suis-je pour toi???
Mon cœur s’est mit à battre fortement. Dans le fond, j'avais peur de sa réponse; peur de voir que j'avais tout perdu pour rien. Peur de savoir que mon amour allait à sens unique.
Léandre (d'une voix douce): tu es celle que j'aime.
J’avoue, je me sentais fière de pouvoir m’enorgueillir d’voir eu son amour.
Moi (d’une petite voix) : femme que tu aimes mais ne défends pas.
Léandre : je suis vraiment désolé Anastasie.
Léandre (après un silence): tu passes chez moi demain?
Moi : oui, sans problèmes.
Léandre: je t'aime bye.
Il raccrocha. Il l'a fait, il a cédé en premier. Il m'aime. C’est fout ce que ces 8 petites lettres peuvent être lourdes de sens et avoir la capacité d’attendrir les cœurs les plus durs.
… (Criant): ma Anastasie.
Mince maman tu es vite rentrée ohh. Je redescendis direct sur terre
Moi: j'arrive maman.
Je vins la rejoindre au salon. Donc vrai, vrai la je ne peux pas durer dans le bonheur quoi???? Pffff.
Moi (l'enlaçant): ça va maman?
Maman (me souriant): oui mon bébé et toi? (Touchant mon front) tu es malade?
Moi: euh non.
Maman: mais pourquoi tu es si vite rentrée. J’espère qu’on ne te fatigue pas trop la bas hein
J’ai soupiré.
Moi: en faite....
Je me mis à lui raconter tout depuis le début. J'avouais même que c'était chez lui que j'avais découché.
Maman : en gros tu t’es faite virée?
C’était plus une affirmation qu’une question.
Moi (la tête baissée) : oui maman.
Maman : parce que tu couchais avec le fils du patron en plein couloir dans LEUR maison?
Moi (honteuse) : hum hum (oui)
Maman : ok. Bonne soirée.
Moi (surprise) : mais maman…
Maman : mais maman de quoi? Ce n’est pas comme ça que je t’ai élevé mais tu es assez grande pour faire tes propres choix.
Malgré son discours, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure qu’elle était touchée. J’ai pris une douche rapide et au lit. La nuit porte conseil à priori.
Quand je me levais je constatais que j'étais à nouveau seule à la maison. J'appelais Larissa et Jerry. À 11h précise, nous étions assis chez Jerry pour parler. Je venais de tout leur expliquer.
Larry: son zorbam est comment???
Non mais cette fille la est trop folle quoi, moi je t'explique mon problème toi tu me parles de zorbam.
Jerry (agacé): tchipp on te parle des vrais problèmes tu nous parles des bêtises.
Larry: je veux savoir si ça en valait la peine. Il te fait jouir??
Je me sentis rougir direct.
Moi (outrée): Larry
Larry: Larry de quoi?? Facon tu rougis comme la tomate je suis sure qu'il a bien enlevé les toiles d'araigne la bas.
Jerry : si tu changes un peu même la ça va te faire quoi???
Larry: que tu laves mon string?? Non, donc pourquoi tu veux que je change.
Jerry : vraiment.
Moi (souriant): tu es trop folle.
Larry: en tout cas c'est ta vie. Mais fait attention parce que ce gars la ne me dit rien de bon.
Moi (soupirant): ok.
Jerry : pour une fois je suis d'accord avec la salope.
Larry (souriant): salope dont tu ne gouteras jamais la chatte.
Jerry: la fille ci la bordellerie même t'as fait quoi?
Larry: ékiééé ça me donne le plaisir non?
J'étais morte De rire. Non mais elle est folle quoi!
Larry: donc tu vas aller le voir?
Moi (regardant Jerry): je ne sais pas.
Larry: tu regardes le bordel la, que c'est lui qui est dans ton cœur?? Pardon lève toi, (s'adressant a Jerry) bordel la tu vas nous déposer chez mon beau.
Moi (surprise): nous??
Larry: ahh on va trouver un mensonge en route, il faut quand même que j'étudie le produit.
On se leva et direction la voiture. Jerry nous déposa chez Léandre qui fut surpris de me voir accompagnée mais bon, lui combien dedans. Il nous installa au salon et nous offrit à boire. À peine installé que Larry a attaqué.
Larry: donc c'est à cause de toi qu'ils ont viré ma copine?
Léandre (gêné): euh...
Larry: ne me euh pas pardon. Donc la force tu fais c'est seulement dans le tchouk?
Moi (rougissant): Larry
Larry: ahhh tu es même trop maboule, et puis maintenant que tu es virée tu fais comment pour ton inscription à l'université?? Les je t'aime c'est bien beau mais redescendez sur terre. Aller tchouk dans un couloir, tu l'as prise pour une pute de luxe?? C'est parce que tu es mon ainé que je suis restée assise car crois moi j'aurai déjà fais ta sauce. Et quelle garantie a t-elle avec toi?
Léandre:...
J'avoue que son discours me fait beaucoup réfléchir.
Larry: donc dis moi clairement ce que tu veux à ma copine.
Léandre: seul le temps nous le dira mais pour le moment c'est elle que mon cœur a choisi.
Larry: et quand ce moment sera passé?
Léandre: je ne la ferais jamais souffrir intentionnellement.
Larry: tu penses que tu verbes qui? La fille que tu vois la, c'est ma moitie, mon bébé, ma sœur donc si cette histoire n'est pas sérieuse dis le nous maintenant.
Léandre: notre histoire est plus que sérieuse.
Larry: donc merci de trouver un moyen pour son inscription à l'uni...
Moi (énervée): Larry il va faire ça pourquoi?? Je n'aime ça...
Léandre: je l'aiderai à payer son inscription.
Moi: mais...
Larry (me talochant): tu ne sais pas que l'homme doit s'occuper de la femme? Bon merci Léandre, mais on doit rentrer.
Moi: on que tu vas avec qui?
Larry: on ne t’a pas dit que ta chatte doit se reposer? Vous tchouker matin midi soir comme si c'était prescription médicale. Debout la bas.
Léandre m'embrassa tendrement et je lui murmurais un je t'aime. On resta enlace jusqu'a ce que Larry vienne me tirer. Pendant le trajet retour je la boudais. Je n'ai même pas pu passer du temps avec mon bébé. Pff!
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2 semaines plus tard.
Léandre vient de m'aider à finaliser mon inscription à L’université de Ngoa Ékélé et on va chez lui fêter cela. Il a pété le champagne et moi je restais dans ses bras. Il sent bon mon chouchou. Il est tellement beau, je lui fis des bisous dans le cou et je sentis sa main se diriger dans mon pantalon. il m'embrassa tout doucement avant de laisser place à un désir brut et bestial. Une fois repus on discuta de tout et de rien couche sur son lit. il me serrait dans ses bras et moi je respirais son parfum. Je me sentais à ma place dans ses bras, sur de moi et épanouie. Il me fit un bisou sur le front et je lui souris.
Léandre: tu es belle mon cœur.
Moi: toi aussi tu es beau bébé.
Léandre (jouant avec mes doigts): je ne me vois plus vivre sans toi.
Moi: tu as intérêt car je ne bougerais point d'ici. Je t'aime Léandre.
Léandre: je t'aime Anastasie.
Il me caressait les cheveux tout doucement en me regardant tendrement. Je suis trop naze de lui, il est juste parfait pour moi. Je vis vraiment dans le bonheur
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9mois plus tard.
Aujourd'hui, avec Léandre on fête notre première année ensemble et ma réussite scolaire. Tout va pour le mieux même maman semble l'apprécier. Jerry lui ne fait rien et Larry toujours dans ses fausses story. De son côté, c’est un peu plus difficile car sa mère jure qu’on ne finira pas ensemble et que je lui apprends des mauvais trucs. Du grand n’importe quoi. Je vends aussi au marché messa-ssi. Il a peut être payé une partie, mais Je me dois de faire le reste.
J’étais assise dans le restaurant depuis une heure. On était censé manger ici, puis aller à son appart. Il est assez bizarre ces temps si, ça fait trois jours qu’on ne s’est pas parlé, ni vu mais cette sortie était prévue depuis. Lasse d’attendre, après deux heures, je décidai d’aller chez lui. J’avais le double des clés. J’ouvris la porte et… Le choc.
oh oh...

À L'AUBE DES SENTIMENTSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant