À L'AUBE DES SENTIMENTS

CHAPITRE 54

********** Ethan *********
Maël : papaaaa derline a pris mon robot.
Moi : laisse la jouer avec c’est ta petite sœur.
Maël : mais moi je joue avec quoi maintenant?
Moi : va jouer avec ton frère.
Maël : mais justement on jouait avec nos robots et puis les triplettes sont venues tout gâter.
Moi (levant les yeux de mon journal) : ce sont vos petites sœurs, elles veulent juste jouer avec vous.
Maël : mais nous on ne veut pas! Tu lis quoi?
Moi : le journal.
Maël : tu veux bien me le lire?
Il monta s’asseoir sur mes pieds sans même attendre ma réponse.
Moi : ne te gêne même pas hein!
Maël (descendant) : attend j’arrive.
Il partit appeler son frère et je les pris chacun sur un pied. Maël était venue avec un de ses livres de conte que je leur lu jusqu’à l’arrivé de leurs sœurs.
derline/iskuo/Judith (tendant les bras vers moi): apapapapa
Je soupirais avant de descendre leurs frères et de les faire tourner une à une. C’est ainsi que je suis devenue leur nouveau jeu. À peine je descendais un que les autres revenaient.
Maël : c’est mon tour.
Moi : un vieux gars comme toi tu veux casser mon pauvre dos?
Maël : ben non, tu es le plus fort des papas.
Moi (le faisant tourner) : blague moi seulement.
Les filles vinrent nous trouver ainsi. Noëlla et Malia vinrent me faire des câlins mais furent vite repoussées par Derline.
Derline : mouack papa
Noëlla : regarder celle-là sinon qu’on était la avant hein! Jusqu’à repousser les gens.
Malia : laisse-la, tu penses que papa là c’est pour toi seule?
Moi : krkrkr jalouse.
Noëlla : ce n’est pas grave, je prends.
Anastasie (venant m’embrasser) : pauvre chou, mais où sont Jasmine et Andréa?
Moi : tu me demandes? Regarde déjà mon pauvre dos me fait trop mal.
Anastasie (souriant) : ne t’inquiète pas je vais bien m’occuper de toi.
Noëlla : rhooo, arrêtez vos trucs d’amoureux là. Et puis maman tu ne sais pas que le mari c’est pour nous tous?
Derline : papapapa
Anastasie : ne rêvez même pas un peu dessus.
Moi : regardez comment vous me traumatiser mon bébé, viens ici Judith.
Eidan (s’approchant de moi) : papa.
Je la pris dans mon deuxième bras.
Derline (pleurnichant) : a papapapapapa.
Moi (lui faisant un bisou sur le front) : calme toi ma puce.
Elle tira la langue à sa sœur et on se mit à rire.
Maël : Judith est où?
Moi : je savais que la maison était trop calme. JASMINE, ANDRÉA.
Elles accoururent portant une Judith remplie de chocolat.
Judith (souriant) : yocoya.
Moi : vraiment! Bon madame Koné, je te laisse avec tes enfants je vais travailler.
Anastasie : que c’est toi seul qui travaille?
Finalement on se retrouva tous en train de jouer ensemble. Les filles venaient d’avoir un an. Malgré leur trop forte ressemblance on les dissociait assez facilement. Anastasie était la plus turbulente, toujours en train de faire les bêtises et entrainer ses sœurs. Judith, elle passait son temps à me lutter avec tout le monde, elle était très jalouse et possessive envers moi. Quant à Judith, un véritable ange. Calme et respectueuse. Des fois j’ai l’impression d’avoir de véritables discussions philosophiques avec ces babillages. Les jumeaux restaient égaux à eux-mêmes du haut de leurs 4 ans. Maël, le deuxième chef de famille et son acolyte Melvin. Melvin était un peu le mentor de Judith, c’était pour cela qu’on ne les laissait jamais seul deux secondes. Chacun faisait des bêtises, mais ensembles hum! Mon problème venait plus de mes ainées. Malia et Noëlla avait à peine 13 ans, mais HUM! Surtout Noëlla, à qui l’on pouvait facilement donner 3 à 4 ans de plus. Malia, elle était certes moins en forme, mais toujours est-il que j’ai déjà frappé plusieurs gars qui ont essayé de les draguer. J’ai même un fusil caché dans mon bureau. On ne sait jamais. Après un bon bain, je me couchais près de ma femme.
Moi (la serrant dans mes bras) : je t’aime princesse.
Anastasie : pardon dêh! Moi c’est la reine.
Moi : krkr, excusez-moi oh!
Anastasie (se couchant sur mon torse) : tu es excusé, de nous toutes c’est moi qui est la bague. Il faut aller expliquer ça à Anastasie !
Moi (lui mordillant l’oreille) : tu es sexy quand tu es jalouse!
Anastasie : pardon j’ai sommeil, après c’est pour venir me donner triplet encore.
Moi : rhooo, on avait dit une équipe de foot non.
Anastasie (voulant se lever) : jamais, que qui va porter jusqu’à 11 enfants?
Moi (la retenant en riant) : krkrkr, bon un petit dernier pour la vieillesse.
Anastasie : quelle bonne vieillesse? Est-ce que tu vois comment les clientes font ton congossa même? A base de si c’était mon gars! Un de ses jours tu vas venir me chercher au commissariat pour coup et blessures.
Moi (l’embrassant) : c’est sexy une femme qui se bagarre.
Anastasie : Ethan, vrai vrai là, soit c’est avec préservatif, soit c’est rien.
Moi (échangeant nos positions) : tu n’auras qu’à prendre la pilule du lendemain.
Anastasie : humm, non Ethan pardon!
Moi (mordillant ses seins) : chut.
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********* ANASTASIE ********
Je me réveillais avec un immense sourire aux lèvres et regardais mon mari. Il était tellement beau. Mon regard descendit sur son torse où je pouvais apercevoir ses magnifiques tablettes. Quel bon chocolat! Il dut sentir mon regard sur lui car il ouvrit lentement les yeux.
Ethan : bonjour ma reine.
Moi (souriant) : bonjour mon cœur.
Ethan : eh ben que me vaut ce magnifique sourire.
Moi : j’admire mon mari. Tu travailles aujourd’hui?
Ethan : non, pourquoi?
Moi : je dois aller faire une course avec maman et je comptais te laisser les enfants. Tes sœurs passeront déposer les leurs aussi.
Ethan (se levant) : WHAT??
Moi (l’embrassant) : stp mon cœur.
Ethan (comptant les enfants) : on en a 7, plus les trois de Leila ça fait 10, et les cinq de Mat. Non, je refuse. 15 enfants pour moi seul?
Moi : mais tu seras avec Jasmine et Andréa, et puis Noëlla, Malia, Aurore et Aurélie pourront t’aider, vu qu’elles sont grandes. Juste quelques heures!
Ethan : vous partez ou?
Moi : tes sœurs se font une journée shopping sans mari et enfants, et maman et moi allons visitez un prisonnier.
Ethan (surpris) : oh! C’est aujourd’hui que vous allez le faire.
Moi : oui.
Il vint me prendre dans ses bras avant d’aller se doucher. J’avais décidé de rendre une visite à Jonathan, il n’avait finalement pas pu être évacué. L’opération était trop risquée. Il se trouvait donc dans un hôpital de sœur. J’avais demandé à ma mère de m’accompagner, et Ethan m’avait compris. Après avoir nourris tous les enfants, j’attendis maman au salon. Judith vint me rejoindre et on suivit les programmes télévisés. On entendait les crises de jalousie de derline, mais est ce que Maël gérait? Melvin et Judith étaient avec les plus grandes en train de ranger les jouets. Les sœurs d’Ethan arrivaient avant maman et leurs enfants allèrent directement rejoindre leurs paires. Christophe et Angéliques (les jumeaux de Leila) vinrent prendre et Judith avant d’aller jouer. Maurice(le premier fils de Leila) alla chercher Melvin et Maël accompagné de Junior (l’unique fils de Lilia et celui entre les jumelles). Emma et Emily partirent (les dernières jumelles de Lilia) allèrent lutter mon mari avec derline. Maman vint au départ des filles. On prit ma voiture et on se rendit à l’hôpital.
Maman : donc tu l’as laissé avec tous les enfants là?
Moi : oui, ce n’est pas lui qui voulait une équipe de foot?
Maman : tu n’as pas honte de dire ça?
Moi : même pas. Ils fatiguent trop, surtout derline et Maël, toujours en train de lutter mon mari. Melvin et Judith on n’en parle même pas, bêtises sur bêtises. Seul ma petite iskuo est calme. Malia et Noëlla, elle c’est leur père qu’elles vont tuer. Dêh qu’un gars les approche, Ethan tombe sur lui direct. Il s’est même acheté un fusil.
Maman : ah bon! Il n’a encore rien vu. Mais quand Mary et Fernand vont venir il va dit quoi maintenant?
Moi : Mary n’a qu’un seul enfant donc ça peut passer.
On arriva en quelques minutes à l’hôpital et une des sœurs nous conduisit à sa chambre. Quand je le vis j’eus direct les larmes aux yeux. Il était couché sur le dos, et des espèces de bois le tenaient bien droit. Maman resta devant la porte et j’entrais. Je m’assis près de lui et lui prit la main.
Jonathan (d’une voix faible) : Anastasie tu es revenue.
Moi (les larmes aux yeux) : …
Jonathan : j’espère que tu me pardonneras, j’ai été tellement perdu sans toi que j’ai agi sans réfléchir.
Moi : je t’ai déjà pardonné.
Je posais une bise délicatement sur son front et il ferma les yeux. On se regarda pendant un bon moment avant que je ne me lève.
Jonathan (triste) : tu ne reviendras plus, je suppose.
Je ne pus qu’hocher la tête avant de sortir. Une autre page de ma vie venait d’être tournée, je me sentais tellement mal pour lui. Je pleurais un bon moment dans les bras de ma mère avant de démarrer. On alla à son appart, et je m’y calmais avant qu’on ne rentre. Mary et papa, devait venir dans deux jours. Ils avaient décidé de passer leur vacance avec nous. Mary venait avec son fils Alex. Étant dans une relation libre avec son père, il ne les suivait pas. Elle ne voulait pas de mariage préférant sa liberté, et même si elle aimait vraiment le père de son fils, elle ne voulait en aucun cas s’engager. Quand on rentra, je trouvais Ethan couché par terre dans le jardin rempli de peinture. Oh, oh, oh.
Moi : STOP, ça veut dire quoi ça?
Tout le monde à la douche!
Mon ton était sans équivoque. Ils se suivirent tous dans les différentes douches et avec l’aide, des nounous, des plus grandes et de maman, on les débarbouilla. Deux heures plus tard, tout le monde étaient propres et avaient pris son goûter. Les filles arrivaient toute contente.
Lilia : ma belle-sœur on dit quoi?
Moi : rien oh et toi?
Lilia : comme si, comme ça. Ethyyyy.
Ethan : tchrrrrr.
Leila : ayi, doucement avec nous ou bien?
Moi : krkrkrkr, est ce que tu sais même ce que les enfants lui ont fait?
Lilia : quand lui et Mat, sont là je veux équipe de foot, je veux équipe de foot, ils pensaient que qui allait s’en occuper?
Ethan voulut répondre, mais se tut. Il était en infériorité numérique mieux valait donc qu’il se taise. Finalement ce fut Ethan qui alla chercher Mary, Alex et papa.
Moi : ma jumelleeeeeee
Mary : my twinnnnnnn
Ethan : on a eu tort nous qui sommes né seul la oh.
Papa : c’est ça que tu dis doucement là?
Mary : jealous. Come here, babe.
Moi (menaçante) : Ethan si tu es parti.
Mary : c’est comment et puis tu ne veux pas partager ton mari même.
Moi : le tien t’attend chez vous.
Mary : rhooo, quittes.
Moi : krkrkr, tu n’as pas dit tu peux?
Mary : c’est bon oh, laisse-moi.
On passa une soirée tranquille.
Alex : mamamama.
Mary : bébébébébé
Moi : krkrkr, toi ce n’est pas la peine, on ne sait même plus qui est le bébé de vos deux.
Mary : quittes là-bas.
Moi : non, je reste.
iskuo : papa.
Ethan : oui ma puce.
Elle leva les bras vers lui, et il la souleva. Elle se lova doucement contre lui.
Mary : you’re so cute.
derline : papapapapa
Moi (la prenant) : laisse les dans leur love en paix, c’est quoi même. (voyant ses lèvres trembler) akiéééé.
derline (pleurant) : papapa
Elle se débattit et je la fis descendre. Elle alla grimper sur les pieds de son père essayant de pousser sa sœur.
Ethan : si tu la pousses encore tu descends.
derline : papapa.
Ethan : tu la pousses tu descends.
Elle serra son visage avant de se coller contre son torse.
Noëlla : nous avec qui oh?
Malia : eh je te dis!
Ethan : tu dis quoi?
Noëlla (se rendant compte de ses propos) : je t’aime papa.
Ethan : hum!
On éclata de rire. Ethan et ses enfants, une véritable histoire d’amour.
Melvin : maman, on peut aller jouer avec Alex.
Maël : stp.
Mary : pardonnez n’oubliez pas qu’il a le même âge que vos sœurs, ce n’est qu’un bébé oh.
Alex : non.
Aux environs de 22h, on alla déposer Mary, papa et Alex a l’hôtel. Ils avaient refusé qu’on les héberge pour ne pas empiéter sur notre intimité. À notre retour, on trouva tous les enfants dans notre chambre et aucun ne dormait. Noëlla tenait un livre dans sa main qu’elle tendit à Ethan. Je m’assis entre elle et Maël et on écouta Ethan nous conter pour la énième fois, l’histoire du petit chaperon rouge.
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<FIN
Eh oui, nous sommes à la fin de cette aventure, (non non je n’ai tué personne, je ne voulais plus les menaces). Je vous reviendrai avec l’épilogue et le mot de fin.