CHAPITRE 20

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****** JERRY ******
J'émergeais doucement de mon sommeil quand je sentis de petits baisers sur mon torse. Hum quel agréable réveille!
Moi (souriant) : salut toi.
Nalaima (répondant à mon sourire) : bien réveiller?
Moi : comment ne pas? Et je connais quelqu'un qui est aussi tendu que moi réveillé.
Elle éclata de rire avant de m'embrasser à pleine bouche. Après quelques galipettes et une douche torride, on prit un petit déjeuner léger. Salade de fruit et lait pour débuter la journée, rien de meilleur. Le ciel était assez dégagé pour une journée d'hiver. La neige avait pratiquement fondue, le printemps est assez proche. Après avoir enfilé nos pulls, on décida de se promener dans le parc. J'aimais bien cette banlieue qui est assez calme. On s'installa sur un banc et on regardait les familles s'amuser. Je remarquais une lueur étrange dans les yeux de Nalaima. Pour avoir côtoyé deux folles assez longtemps je compris direct. Elle veut fonder une famille. Expliquez-moi pourquoi vous les filles aimez trop accélérer les choses comme ça. À peine un an de relation qu'elle a déjà donné le nom de nos 5 premiers enfants. Hum, je caressais ses cheveux et elle me sourit. J'adore son sourire. Brrr.
Moi : allo
...: mouf vois sa tête on dirait allo.
Moi : krkr Larry change un peu.
Larry: je change que ça me donne quoi?? Je dis hein tu aurais des nouvelles récentes de Anastasie genre aujourd'hui?
Moi (inquiet): non, elle m'a dit qu'elle passait le weekend end avec Jonathan. Que se passe-t-il??
Larry: en fait je l'ai appelée et sa voix m'a parue faible. La conversation c'est coupée et j'ai reçu un appel de Jonathan disant qu'elle est malade et qu'elle veut se reposer.
Moi: ouf j'espère que ce n'est rien de grave.
Larry : hum il ne m'inspire même pas un peu. Je sais qu'il a fait quelque chose à Anastasie.
Moi : il est bien trop amoureux pour lui faire du mal.
Larry: un peu trop à mon gout bon bye.
Moi: ok bye.
Clic.
Nalaima : qu’est-ce qu’il y a?
Moi : Larissa demandait si j’avais des nouvelles de Anastasie.
Nalaima : Anastasie a quoi?
Moi : elle est malade.
Nalaima (exaspérée): tu es médecin maintenant?
Moi (surpris) : non.
Nalaima (énervée): rentrons pardon.
Ok je ne comprends plus rien. Va falloir vraiment que quelqu’un m'offre le manuel pour comprendre les femmes. Un coup comme ça toi seul tu t'énerves. On rentrait dans le silence et elle alla direct se coucher. Wooo, elle est vraiment en colère. Je nous commandais des pizzas et une fois celle-ci arrivées je me faufilais dans le lit avec les cartons. Elle me les prit des mains et mangea sans se préoccuper de moi. Quand on eut finis, je débarrassais et revint me blottis contre elle. Elle soupira avant d'ouvrir les bras et me laisser me coucher sur sa poitrine.
Moi : je n’aime pas quand on se fâche.
Nalaima : hum moi non plus.
Moi : mais pourquoi tu te fâches?
Nalaima: parce que j'en ai assez d’être dans son ombre. Même quand elle n'est pas je suis toujours derrière elle. Bordel Jerry tu es venu avec moi en France oublie là un peu.
Moi (perdu) : tu parles de qui??
Nalaima (en colère) : Donc tu ne sais vraiment pas de qui je parle?
Moi (encore plus perdue) : non
Nalaima : pff laisse tomber.
Elle sortit de la chambre sans aucun regard pour moi.
.
.
***** ANASTASIE *****
Je tremblais de peur et la douleur ne me permit plus de tenir debout. La maison était toute retournée et je ne trouvais ma mère nulle part. Je commençais à pleurer quand j'entendis des pas derrière moi. C'était Larry et Erick qui venait d'arriver. Elle me prit dans ses bras et me consola.
Larry (choqué) : Qu’est ce qui t’es arrivée ??
Moi (regardant mes bandages) : je me suis faite agressée en venant.
Larry (pas dupe) : Jonathan ne t’as pas déposé?
Moi :…
Erick (me tendant une feuille) : lis.
< retrouve moi lundi derrière le cimetière si tu veux la revoir vivante, avec 1 500 000>
Larry (m’arrachant la feuille) : quoi???? Où on va trouver ça??
Je fondis direct en larmes. Où trouver une telle somme?? Maman oh, qui pense que je suis riche comme ça même. Petite boutique j’ai ouverte avec Larry là, on me demande déjà les millions.
Larry : tu pleures qu’ils ont dit qu’elle est morte?
Moi (en larmes) : snif…
Erick : Larry calme toi tu vois bien qu’elle est éprouvée.
Larry : et puis?? Commençons pas à pas. Pourquoi tu es remplie de bandage??
Moi : je t’ai dit que je me suis fait agresser.
Larry : quand?
Moi (gênée) : hier.
Je ne sais pas pourquoi mais la vérité semblait trop lourde pour que je la dise. Le fait de mentir me donnait le sentiment que c’était un rêve mais c’était bien réel. Et les bandages ne cessaient de me le rappeler.
Larry : Erick sort s’il te plait, j’aimerais lui parler en privé.
Erick : ok, j’en profiterais pour aller porter un avis de recherche au commissariat.
Larry : merci.
Erick s’en alla avec la lettre et Larry m’entraina dans ma chambre qui n’a heureusement pas été touchée.
Larry : il t’a frappé?
Moi (honteuse) : non.
Larry : ne me tente même pas un peu, sinon tu iras rendre visite direct à tes grands parents.
Moi : je t’ai dit…
Larry : que tu t’ais faite agresser et bizarrement Jonathan n’était pas là?? Je t’appelle ta voix est faible tu me raccroches au nez et lui me rappelle pour me dire que tu as fait un malaise. C’est moi ton imbécile?? Je répète Jonathan t’a-t-il frappé?
Moi (baissant le regard) : NON.
Larry (énervé) : hum. Allons rejoindre Erick au commissariat ils auront surement des questions à te poser vu que madame se joue à la cachotière.
On se rendit en taxi au commissariat où on trouvait Erick prêt à s’entretenir avec le policier, on entra tous les trois et j’expliquais la situation, le policier nota tout avec attention.
Policier : donc tu es partie en week-end sans te préoccuper de ta mère et maintenant tu viens pleurer parce qu’on l’a peut être enlevée??
Larry : peut-être?
Policier : tant que ça ne fait pas 48h qu’elle a disparu on ne peut rien faire.
Moi (choqué) : mais vous…
Larry : donc la lettre n’est pas une preuve assez claire que sa mère est en danger??
Policier (ferme) : non.
Larry (énervée) : quel pays magnifique. (Elle sortit son porte-monnaie et jeta des billets devant le policier qui commença à sourire)
Policier : on pourrait peut-être faire des recherches on ne sait jamais de quoi est fait demain.
Erick déposa deux autres billets et le policier nous fit remplir des papiers pour la recherche. J’étais simplement choquée par ce que je venais de voir. Nous retournâmes à la maison et Erick alla nous prendre à manger. Je pleurais silencieusement dans les bras de Larry qui me berçait la tête ailleurs. J’étais tellement absorbée par la disparition de maman que j’avais oublié qu’elle m’avait appelée en pleurant.
Larry (me souriant tristement) : on en reparlera plus tard. Pour l’instant on cherche une solution pour ta mère ok?
Moi : ok.
On entendit des voix et on sortit trouver Erick et Jonathan. Je me figeais direct a sa vue.
Moi : que fais-tu ici??
Jonathan : mais mon cœur pourquoi ne m’as-tu pas appelé, maman disparait et toi tu me caches ça. Il fallait que je l’apprenne par Erick.
Larry; TCHIPPPPP.
Jonathan (choqué) : Larissa qu’as-tu??
Moi : ou est ton problème??
Jonathan : je vais mettre ça sur le compte du chagrin. Je vais appeler un de mes amis colonels, ta mère sera la bientôt.
Moi (émue) : vraiment?
.
.
***** Larissa *****
Maboule ohh, pourquoi l’enfant la est maboule comme ça?? Tchipp, pardon mieux je me tais. Jonathan se retira pour passer des appels et je restais au salon avec Erick et Anastasie. Finalement prendre congé porte vraiment malheur. Pourquoi le weekend end ou on décide de se reposer j’ai droit à l’annonce de mon « futur mariage » et Anastasie se fait battre. Je suis tellement en colère si j’avais insisté elle n’aurait pas accepté ce week-end. Dire qu’elle pense pouvoir me cacher cela. Je sais reconnaitre une femme battue a des kilomètres vu que ma <mère> en était une. Mais si elle veut mentir c’est son problème. Pff, weee Seigneur pardon aide nous et protège la mère de Anastasie. Maman Murielle et la mère de Larina (ma cousine) ont été en quelques sortes mes mères de substitut et je ne sais vraiment pas comment j’aurais fait sans elle. Malgré mon ex métier maman Murielle ne m’a jamais jugée au contraire, elle ne cessait de me répéter que le Seigneur agira dans ma vie. J’étais en compagnie d’Erick quand j’ai reçu le message de Anastasie, on s’est direct rendu chez elle. Heureusement que je suis têtu et que je suis venue plus tôt que prévu. Jonathan se rapprocha de nous mais je mis une distance considérable entre lui et Anastasie en m’asseyant au milieu d’eux. Dire que j’ai failli t’apprécier et j’ai même dans les débuts poussée Anastasie dans tes bras. Pff, quelle genre d’amie suis-je donc? Il parut choqué quand lorsqu’il voulut toucher Anastasie je le talochais. Mon frère moi je ne suis pas Anastasie que tu peux frapper à ta guise, tu me frappes, je te rends. Même si tu m’as proprement corrigée je t’aurais fait mal à mon tour.
Jonathan : Larissa!
Moi : mon frère ne me cherche même pas. Tu es venu la soutenir pas la caresser, tu es trop fâché saute tu cales en l’air.
Jonathan : Anastasie est ma femme, et je pense avoir le droit de la caresser tout en la soutenant comme tu le dis si bien.
Moi (éclatant d’un rire très amer) : femme de quoi?? Ne…
Erick : LARISSA!
Moi (le regardant durement) : c’est mon nom.
Erick : tu devrais leur laisser un peu d’intimité c’est quand même son homme.
Moi : homme de quoi? Je dis ne me cherchez pas.
Anastasie : Larry calme toi stp.
Tin tin tin.
Jonathan fit sortit son téléphone de sa poche et alla décrocher. Donc les téléphones sophistiqués avaient aussi les vielles sonneries. Anastasie se redressa quand Jonathan revint.
Jonathan : ils l’ont trouvée, je vais la chercher.
Larry : on vient avec toi.
Jonathan (me lançant des éclairs) : non restez et reposez-vous, cela a dû être éprouvant pour Anastasie surtout qu’elle s’est faite agressée. (S’adressant à Anastasie) Je vais la ramener mon cœur.
Il l’embrassa avant de s’en aller et la maboule répondit. J’ai même vu sa langue aller chercher la sienne. Vraiment l’amour ne rend pas seulement aveugle il te grille le cerveau. Erick alla avec lui. Deh qu’il partit
Moi : Anastasie je te vois deh.
Anastasie (souriant) : il a retrouvé maman.
Moi : ce n’est pas pour ça que tu vas retourner avec lui, (la retenant par les bras) hey, ce n’est pas parce qu’il a sauvé ta mère tu dois sauter dans ses bras. Tu l’aimes peut Être, mais tu ne dois jamais laisser un homme dirigé ta vie. Il t’a battu une fois et crois-moi il le refera. Je ne suis peut Être pas un modèle de vie mais j’ai ma dignité, j’ai peut-être été prostitué mais je n’ai jamais laissé un de mes clients abusé de moi, alors pourquoi devrais tu resté avec quelqu’un qui te bat?? Non Anastasie tu mérite mieux que ça.
Anastasie : il ne m’a pas battue, on s’est disputé et je me suis enfuie, je me suis faite agressée et c’est lui qui est venue me sauver.
Moi : crois ce que tu veux mais saches que je ne te soutiendrais pas dans cette relation risquée.
Anastasie (choqué) : Larry.
Moi : hum. Pardon reviens continuer à pleurer dans mes bras.
Je la pris dans mes bras et une trentaine de minutes plus tard Jonathan entra avec des gendarmes, Erick et maman Murielle. Maman Murielle ne cessait de bénir Jonathan et de dire à quel point elle était fière de l’avoir comme beau fils. Elle nous fit des câlins et après le départ des gendarmes, elle nous expliqua ce qui lui était arrivé. Elle s’inquiéta direct quand elle vit les bandages de Anastasie et elle lui servit le même mensonge qu’à moi. Deux heures plus tard Erick rentra et Jonathan aussi. Quand il s’approcha de Anastasie et que celle-ci croisa le regard de sa mère elle se jetait dans ses bras. Ma meilleure amie venait de se jeter à nouveau dans la gueule du loup, sous le regard d’une mère joyeuse pensant que sa fille avait trouvé l’homme de sa vie.

À L'AUBE DES SENTIMENTSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant