****** ANASTASIE *********
Kady (riant): ah toi aussi, on est sœur de couleur nor.
Moi (riant aussi): bana sœur de couleur… ah merci vraiment hein.
Kady : tu me dis merci alors que je n’ai encore rien fait?
Moi : je te remercie d’avance ou bien. Regarde alors les choses, 26 ans passés et je ne sais même pas comment m’occuper de mes cheveux, si ça ce n’est pas la honte.
Kady : je ne vais pas te mentir hein, aie honte parce que vraiment…
Moi : aka, bon on est presque arrivé, je te laisse.
Kady : on?
Moi : oui je suis avec mon meilleur ami.
Kady : ah ok. Bye.
Moi : à tout à l’heure.
Clic.
Accompagnée de Jerry, j’étais en train de me diriger chez Kady. Je m’étais un peu plaint de mes cheveux et elle a décidé de m’aider en faisant des soins complets. Elle avait un grand salon de coiffure. Ça faisait une semaine qu’Ethan m’avait proposé d’aller en côte d’ivoire et franchement, j’hésitais; j’hésitais même beaucoup. Ça ne faisait que 6 mois qu’on était ‘’ensemble’’ si on peut dire ça comme ça. On ne se connaissait pas tant que ça pour que je saute dans un avion et que je parte le rejoindre comme si c’était normal. J’étais même incapable de dire si je l’aimais ou pas; je savais juste que j’étais bien avec lui. Chaque fois, c’était toujours la même histoire, les mêmes conneries. Je ferme les yeux et je fonce, mais comme on le sait tous ici, je finissais toujours par me heurter contre un mur. 2 fois déjà, je n’en demandais pas plus.
De surcroit, le mec m’avait pris un billet d’avion en première classe, PREMIÈRE CLASSE. J’avais déjà même vu la couleur de la soute d’un avion pour qu’il me mette dans une telle catégorie? Pff voilà encore un mauvais point, je ne voulais ABSOLUMENT pas dépendre de lui financièrement, ah ça non. Si en arrivant à abidjan, il m’abandonnait là bas j’allais dire quoi? J’allais commencer par où? Non, que personne ne réponde, on m’insulte même déjà trop dans le coin ci. Quoi qu’il en soit, il y a un adage qui dit que quand le serpent t’a mordu, tu vois le mille-pattes, tu fuis; c’était exactement ça donc moi je prenais mon temps pour bien étudier la chose. Il ne me harcelait pas pour une réponse donc c’était bon. En même temps, le vol était dans 3 jours, le délai commençait à être limité mais bon.
Jerry : hum.
Je sortis de mes pensées et remarquai que Jerry avait déjà garé devant l’immeuble dans lequel habitait Kady. Je me tournai vers lui et je vis qu’il avait les sourcils froncés.
Moi : c’est comment?
Jerry : hum rien.
Moi : c’est pour ça que tu as attaché ta face comme les feuilles du koki?
Jerry (souriant) : mais non c’est juste… je suis sûr d’être déjà venu ici mais impossible de mettre le doigt sur les circonstances.
Moi : tu connais Kady?
Jerry : non.
Moi : alors peut-être qu’une de tes amies habite ici oh. Qui sait?
jerry : en tout cas, sortons seulement.
On descendît de la voiture et je m’avançai vers l’immeuble. Quand j’arrivai à la porte de son appartement, je sonnai et à peine elle m’avait ouvert la porte qu’elle s’était déjà tournée pour aller à la cuisine.
Kady (marchant) : je reviens oh, je dois rincer les assiettes là. Tu fais comme chez toi hein. (Criant) Mitchie, viens saluer tata Anastasie.
La petite est sortie de nulle part pour me sauter dans les bras. Je la portai tout en suivant Kady vers la cuisine, Jerry dans mes pas.
Moi (lui faisant des bisous) : comment ça va princesse?
Mitchie (souriant) : oui tata (regardant derrière moi) oh vous êtes beau monsieur, comme le prince Henri dans cendrillon. C’est ma princesse préférée.
Jerry (la voix amusée) : merci Mitchie.
Tsuo les enfants d’aujourd’hui, la drague si jeune. Quand on entra dans la cuisine, Kady se tourna vers moi avec des assiettes en mains.
Kady : Anastasie tu…
Je ne sais pas ce qui s’est passé, peut-être que ma tête était plus affreuse que ce que je pensais? Quoi qu’il en soit, elle eu un regard horrifié et toutes les assiettes qu’elle avait en mains, je dis bien toutes tombèrent et se brisèrent sur les carreaux. Elle sursauta au moment de l’impact mais trop tard. Elle a encore levé un regard surpris derrière moi avant de s’abaisser pour ramasser les tessons de verre. Elle avait pali et était devenue plus blanche que moi. J’ai abaissé les yeux et j’ai vu quelques gouttes de sang. Eh anti.
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************** KADY *************
Anastasie (inquiète) : ça va?
Elle s’approcha de moi mais se stoppa en se rappelant surement qu’elle tenait Mitchie qui avait commencé à pleurer dans ses bras. Ne pleure pas bébé, maman va bien.
Anastasie (à Jerry) : prends l’enfant une minute s’il te plait?
Jerry : non accompagne dans la chambre, je m’occupe de sa mère.
Oh non, pardon n’accepte pas.
Jerry (hésitante) : bon d’accord, je reviens.
Je manquai de me mettre à genoux de désespoir mais je me rappelai qu’il y avait du verre partout. Il vint vers moi et me pris dans ses bras avant de me porter ce qui m’arracha des frissons. Putain j’avais trop honte, c’était lui sans aucuns doutes. Le mec de la boîte. Ce soir là je me sentais tellement seule et triste que j’étais prête à franchir tous les interdits dans une révolte contre moi-même. Des années sans rapports, je me sentais vieille du haut de mes 25 ans et je voulais juste me défouler. Faire quelque chose sans tout calculer pour une fois, j’avais regretté juste après mais je l’avais fait et c’était bien. Le hic, c’est que je ne m’attendais pas à voir ma folie d’un soir dans ma cuisine. Il avait l’air si impassible, on aurait dit qu’il ne m’avait pas reconnue. Pourquoi il m’aurait reconnu d’ailleurs, je n’étais surement qu’une des nombreuses femmes qu’il se faisait tous les soirs. Pff. Bon s’il ne me reconnaissait pas, c’était un point positif non? Il ne me prendra pas pour la mère irresponsable que j’ai été ce soir là. Il me fit assoir sur le canapé au salon ce qui me sortit de mes réflexions.
Jerry : où est ta trousse de premiers secours?
Je pointai l’armoire du doigt et il alla vers celle-ci et en sortis la trousse. Il revint vers moi et s’assit en face de moi. Délicatement, il prit mon pied qui saignait et se mit à y appliquer de l’alcool pour désinfecter. Eh promis, si ce n’était pas la honte, je sautais de la chaise si pour fuir. Ça c’est quoi qui pique comme ça?
Jerry : tu as mal?
Moi : un peu.
Jerry : ça va aller.
Je lui jetai des regards en coins de temps en temps, sûre, il ne se souvenait plus de moi.
Jerry (souriant) : tu as l’air aussi timide que la dernière fois.
Le vrai ‘’wonte’’.
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******* MÈRE ANASTASIE *********
Cling clong.
Tchipp. J’étais vraiment fatiguée et la dernière chose dont j’avais envie aujourd’hui c’était d’avoir de la visite. De toute façon je n’en recevais presque jamais mais je ne m’en plaignais pas. Mieux vaut être seule que mal accompagnée. J’avais ma fille, mon frère, mes sœurs à l’Église et le Seigneur, ça me suffisait.
Cling clong, Cling clong.
La personne insistait tellement que je finis par me lever du lit. J’enfilai rapidement un T-shirt et j’attachai un pagne autour de mes reins avant de me diriger hors de la chambre. La personne insistait tellement que je me suis retrouvée à courir pour ouvrir la porte. Quelqu’un pouvais très bien être en détresse pendant que moi je prenais mon temps. Je ne pris pas la peine de demander qui était là que j’ouvrais déjà. Quand mes yeux rencontrèrent ceux de l’homme en fasse de moi, j’avais cru faire une attaque. Je clignai des yeux plusieurs fois mais c’était bien lui. Le même regard, la même stature.
Lui : Murielle…
La même voix. Je rêvais, oui c’était ça, je rêvais. Si ça avait été lui, il n’aurait certainement pas pris son courage entre ses deux mains pour venir chez moi, lâche de son état.
Lui : Murielle s’il te plait…
Non, non, non.
Moi : non je rêve; je rêve hein.
Lui : tu ne rêves pas Murielle, je suis bien là. S’il te plait laisse-moi entrer.
Je me suis délicatement poussée pour le laisser entrer. J’avais l’impression qu’un tsunami d’émotions et de souvenirs m’envahissait. Je pouvais presque le sentir, ma légèreté, mon sourire, ma naïveté de jeune fille de 18 ans. Je me sentais de nouveau vulnérable mais quand j’ai levé les yeux et que j’ai vu ce rictus sur sa bouche. Il avait été très bref, presque imperceptible mais il était apparu quand même, un rictus de dégout. J’ai sentis une colère sourde monter en moi. Tout ce qui s’était passé dans ma vie me revenait et je me rendis compte que je lui en voulais encore. Après près de 27 ans. Je partis m’assoir sur le canapé le plus loin possible de celui sur lequel il était assit.
Moi (sèche) : je peux t’apporter un désinfectant pour les mains si tu veux.
Lui : Murielle…
Moi : qu’est ce que tu veux Fernand?
Il baissa la tête, avant de la relever et me regarder tristement.
Fernand : comment vas-tu?
Moi : que j’aille bien ou mal, ton problème dedans c’est quoi?
Fernand : Murielle je suis désolé.
Moi (me levant brusquement) : non, tu ne peux pas revenir après 27 ans et prétendre que tu es désolé. Non je refuse.
Fernand : j’ai fait des erreurs je le sais mais je regrette Murielle.
Moi : tu crois que tes regrets vont changer quelque chose à ma vie maintenant?
Je sentais les larmes me monter aux yeux, ça faisait tellement longtemps que j’avais refoulé ces émotions que j’avais presque l’impression suffoquer. À 46 ans, je n’avais toujours pas réussi à oublier.
Fernand : je… j’ai… je suis vraiment désolé.
Moi (pleurant) : tu veux savoir ce qui m’ait arrivé après que tu ais décidé de jouer à l’homme invisible?
Fernand (doucement) : tu as dû souffrir mais je pensais que tu me trompais, que tu m’utilisais pour les papiers.
Moi (hystérique) : t’ai-je une seule fois demandé de l’aide pour les papiers ou ton argent? (Doucement) je…
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Les souvenirs me revenaient petits à petits. À cette époque, j’avais 18 ans. J’étais jeune, belle et insouciante. J’avais des parents qui me chérissaient et 3 frères. J’étais la 3ème née et la seule fille. On était heureux et malgré le fait que mes parents étaient un peu carrés dans leurs idées, je les aimais. Le jour de mes 19 ans, mon amie Lydie à cette époque m’organisa une grosse fête chez elle. Mes parents étaient loin d’être pauvre mais pour eux à 18 ans, j’étais encore trop petite pour faire certaines choses comme la fête ou avoir un petit ami. Donc ce jours là, je m’ennuyais à mourir, le bruit et les gens qui se saoulaient un peu partout me dérangeaient alors je me suis isolée dans le jardin. À cette époque, on n’avait pas besoin de beaucoup d’argent pour être vu comme riche. La valeur des choses n’étaient pas si élevées. J’étais assise sur un banc quand j’ai senti une présence près de moi. J’ai levé les yeux et je suis tombée sur un homme grand, beau et blanc. Je me suis sentie un peu intimidée mais j’ai fait comme si tout était normal.
Lui : je peux m’assoir?
Moi (surprise qu’il pose la question) : bien sûr, allez-y.
Il s’assit et on resta un moment silencieux.
Lui : je m’appelle Fernand et toi?
Moi (souriant) : Murielle.
Tout est parti de là. On se voyait en cachette parce que j’avais peur que mes parents m’arrachent les yeux en apprenant que j’avais un copain. Je me sentais bien avec lui mais par-dessus tout je l’aimais et il m’aimait aussi, j’en étais sûre. On passait quasiment tout notre temps ensemble, j’avais fini le lycée et selon mes parents, c’était bien assez. Il me fallait à présent un mari. J’étais sûre de l’avoir trouvé en Fernand, tellement que je n’avais pas hésité une seconde à lui donner ma virginité. On serait toujours ensemble, j’en étais sûre.
Tout était parfais, trop parfait même vu qu’à 19 ans et quelques, j’apprenais que j’étais enceinte. Ce soir là j’ai pleuré, pleuré pour mon avenir, pleuré pour ma mère qui serait déçue et pleuré de peur qu’il me quitte. Ma mère n’était pas dupe, quand elle l’apprit, elle me bastonna comme jamais. Quand à mon père, il me somma de trouver le responsable de cette grossesse. C’est la peur au ventre que je l’annonçai à Fernand, et à mon grand étonnement, il n’avait pas peur d’être père à 22ans. Il allait s’occuper de nous et bien même. J’étais heureuse, les présentations étaient déjà prévues.
Toute fois, du jour au lendemain, Fernand changeait. Il était devenu colérique, soupçonneux et jaloux. J’étais à mon quatrième mois quand il partit. Sans me donner d’explications, il était parti. Le jour des présentations approchaient mais je ne désespérais pas. Il reviendrait, mon Fernand ne me laisserait pas, il avait promis. Mais il ne le fit pas. La veille des présentations, j’annonçai la mort dans l’âme à mes parents qu’il était parti. Ce jour là, je n’ai pas reconnu mes parents, ils m’ont chassé comme une malpropre. Je me rappelais encore de leurs paroles.
« Enfant maudit, comment as-tu pu laisser un homme aussi riche partir?»
« Dégage de chez moi, à partir d’aujourd’hui, tu n’es plus ma fille»
Il cracha au sol près de moi et ma mère me jeta dehors sans rien. Enceinte de cinq mois, je restai à pleurer devant la porte toute la nuit, seul Fabien vint me donner quelques affaires en cachette et un peu d’argent. Dans mon désespoir je voulu me réfugier chez Lydie qui me fis bien comprendre qu’elle ne traitait pas avec les putes, pourtant elle m’encourageait à aller dans les bras de Fernand. J’ai passé la période la plus dure de ma vie.
Après avoir heuré dans les rues de Yaoundé, je réussis tant bien que mal à me dégotter un boulot de ménagère très mal payé, mais payé quand même. Le pire c’est que j’espérais encore qu’il revienne. Chaque fois qu’on me réveillait à pas d’heure pour faire une commission, je pensais à lui et je me disais que tout aurais une fin.
Un soir alors que tout le monde dormait, je souffrais le martyre. J’avais affreusement mal au ventre et les douleurs s’intensifiaient quand je me suis levé, j’avais perdu les eaux. Dans un cri j’avais réveillé toute la maison. Mes employeurs me conduisirent dans un hôpital à l’aspect douteux et m’y laissèrent avec un peu d’argent. À 20 ans, je m’apprêtais à donner la vie.
La sage femme : poussez.
Moi (m’agrippant aux draps) : ahh.
… : ouin, ouin.
Je m’écroulai sur le lit épuisée, on me déposa la petite sur la poitrine quelques secondes avant d’aller avec elle. Je voulais me reposer mais on me demanda de pousser encore. Elle n’était pas seule. Je poussais de toutes mes forces mais j’étais comme dans les vapes. Quand j’ai senti que j’avais complètement expulsée, je m’endormis. Je me réveillai quelques temps plus tard pour constater qu’il n’y avait qu’un enfant près de moi, on m’apprit que l’autre était morte d’insuffisances respiratoires. Je ne l’avais pas entendu pleurer mais je m’étais endormi, quel genre de mère étais-je? Ce jour là, j’ai encore pleuré mais je me jurai que c’était la dernière fois. Plus de pleurs, plus de tristesse et surtout plus d’espoir. Quelque chose s’était brisé en moi, j’avais ma fille, et c’était le plus important : ma Anastasie.
L’infirmière qui était dans cet hôpital me prit en compassion et m’aida. Je vivais désormais chez elle en l’aidant et en travaillant. J’ai vécu chez elle pendant 5 ans avant de déménager pour la maison où j’étais jusqu’à aujourd’hui. Anastasie ne se rappelait plus d’elle mais moi je ne l’avais pas oublié. Je lui devais tout, donc on avait gardé le contact…..
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Fernand : je t’en supplie Murielle écoute moi, je sais ce qui s’est passé. J’étais tout près delà quand tu t’es faite jeté hors de chez toi mais j’étais tellement aveuglé par la haine et le mépris.
Il m’avait sorti de mes pensées et j’étais plus que surprise. Déjà que repenser à ces événements me faisaient souffrir mais qu’il me dise qu’il me voyait souffrir mais n’est pas intervenu, ça me laissait sans voix.
Moi : je n’arrive pas à croire que tu ais pu être si méchant.
Fernand : et je regrette énormément. Je te promets, tout va s’arranger… elle… (Se raclant la gorge) Elle n’est pas morte. J’ai… j’ai agi comme un idiot en voulant te faire souffrir mais notre fille n’est pas morte.
J’ai sentis mon cœur faire un bond dans ma poitrine.
Moi : qu…quoi?
Fernand : je sais que tu as dû te sentir seule pendant toutes ces années en croyant que ton seul enfant n’était plus mais elle est bien là.
Il a sorti une photo de sa poche et me la montré. C’était Anastasie trait pour trait sauf que celle-ci avait les cheveux plus courts.
Moi : comment est-ce possible?
Fernand (triste) : j’ai fait tellement d’erreurs. J’ai demandé à l’infirmière de te prendre l’enfant à la naissance en la faisant passée pour morte.
Moi (choquée) :…
J’étais estomaquée même. J’ai pris fébrilement mon téléphone et j’ai composé le numéro de Georgina (l’infirmière). Elle m’a tout confirmé. Fernand voulait qu’elle me prenne l’enfant mais son cœur de mère l’en empêchait. Alors comme j’avais des jumelles, elle a donné un enfant à chacun. Quand j’ai raccroché, j’ai pris un coussin et je me suis mise à le frapper, le griffer. Je voulais qu’il ait mal, je voulais qu’il souffre comme moi j’ai souffert. Je voulais qu’il se torde de douleur comme moi quand à l’époque je pensais à mon passé et que la seule chose qui m’empêchait de m’ouvrir un veine était la présence de Anastasie. Oui, il fallait qu’il souffre.
Je le frappais quand j’ai entendu quelque chose tomber, je me suis arrêté et on a tous les deux regardés vers la porte. Anastasie se tenait là, devant l’entrée, les yeux rouges. D’un pas rapide, elle sortit de la maison. Il faut qu’il souffre aussi comme on souffre nous.
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À L'AUBE DES SENTIMENTS
RomansL'histoire d'une jeune fille qui apprendra à ses dépends que tout ce qui brille, n'est pas or. Mais une chose est sûre, tout le monde a droit à une deuxième chance.