CHAPITRE 11

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******** JERRY *********
Je tirai chaise de Nalaima pour qu’elle s’asseye, ce qu’elle fit.
Nalaima (souriante) : merci
Moi (souriant) : de rien
Je m’assis à mon tour et attendis qu’un serveur prenne notre commande pour pouvoir entamer la conversation avec Nalaima. Je l’avais emmené au restaurant histoire de préparer le terrain pour ce soir. On avait toujours parlé beaucoup en surface, donc la, je voulais y aller en profondeur.
Moi : alors… tu n’es visiblement pas d’ici vu ta couleur de peau.
Nalaima (souriant) : oui, je suis d’origine indienne.
Moi (souriant) : ça je sais. Mais ton accent me laisse perplexe. Tu viens souvent ici?
Nalaima : oh oui
Moi : dans quel cadre? J’espère que mes questions ne te gène pas trop.
Nalaima (souriant) : non au contraire. En fait j’ai grandi ici.
Moi : ah oui, je ne savais pas que des indiens venaient aussi ici. Sans vouloir te vexer, c’est assez rare.
Nalaima : normal, je vis avec mes parents adoptifs. Mon père camerounais et ma mère française. Ils m’ont recueillis quand j’avais à peine 3 mois donc si j’ai mis le ‘’adoptif’’ après parents, c’est juste pour que tu comprennes mais je les considère comme mes seuls et auniques parents à juste titre.
Moi : oh.
Nalaima : je suis venue de France avec mon père qui rend visite à la famille.
Moi (la regardant fixement): et euh, vous rentrez bientôt?
Nalaima (fuyant mon regard) : mon père rentre en octobre dans 2 mois.
Moi : et toi?
Nalaima : aussi longtemps que je voudrais, j’ai fini mes études. (Me regardant) Il suffit juste que je trouve une bonne raison de rester.
Heureusement que le serveur vint avec nos commande à ce moment parce que l’atmosphère devenait assez lourde. Âpres qu’on ait pris chacun, une première bouchée de notre repas, je me lançai sur un sujet moins lourd.
Moi : euh… comment ça se fait qu’à 22 ans tu ais fini tes études? Tu m’avais dit que tu venais étudier non?
Nalaima (désinvolte) : oh, tu sais j’ai un QI assez développé, donc je pouvais faire 2 classes par an. Et disons aussi que venir étudier est ma réponse officielle.
Moi : ah oui?
On continua de converser sur des sujets plus gais.
Nalaima : et toi?
Moi (riant) : non je te promets, je n’ai jamais fait du parachute.
Nalaima (excitée) : tu dois ABSOLUMENT essayer c’est trop hot.
J’éclatai de rire. On aurait dit un enfant devant une sucette. C’était tellement facile de causer avec elle, en plus elle est trop drôle et folle. J’ai eu la confirmation de sa folie quand elle s’est levée et s’est mise près de moi. Essayant d’imiter les positions de saut en parachute.
Moi (riant aux larmes) : tu es folle. On est en public.
Nalaima : rien à foutre.
Moi : allez, assied toi avant qu’on ne nous mette à la porte.
Nalaima (se rasseyant) : ok mais il faudra que tu essais ça. Veux, veux pas.
Moi (riant) : comme tu veux. On y va?
Nalaima : on y va.
Je fis signe au serveur pour l’addition. Il vint vers moi la mine mais fut dépassé par… putain. Elle fout quoi là.
Ange : donc comme ça tu as déjà tourné la page?
Je vous présente Ange, mon dernier plan cul. Je sais, ça a l’air cru mais tout à toujours été clair entre nous. Sans compté que même si j’avais voulu faire quelque chose avec elle, elle s’était attaquée à Anastasie donc…
Moi (calme) : est-ce qu’on peut t’aider?
Ange (à Nalaima) : tu crois qu’il t’aime? Tu crois que tu représente quelque chose pour lui? Ahahah laisse moi te dire petite sotte que tu n’es rien pour lui si ce n’est une autre paire de seins et de fesses à ploter.
Je me levai brusquement. Non mais pour qui elle se prend?
Moi (énervé) : non mais, tu te prends pour qui? Tu la connais où pour lui parler de cette façon?
Ange (hystérique) : je lui parle comme je veux. Comment cette chose qui vient avec ses maladies d’Asie la peut s’approcher de MON mec.
Moi : je ne suis rien pour toi et tu arrêtes de l’insulter.
Ange : si non quoi? Tu vas me frapper? Salaud.
Elle ramassa un verre d’Eau et le versa dans ma direction mais je réussis à éviter que la plus grande partie se verse sur moi. Reste calme Jerry, reste calme. C’est une femme. RESTE CALME.
Ange (à nalaima) : on se reverra.
Elle se tourna les talons et partit.
Moi : je suis désolé nalaima.
Elle se contenta d’hocher la tête. Je payai l’addition et sortis. Mais je ne décolérais pas. Nalaima et moi on se dirigea vers ma voiture dans le silence complet. Une fois installés, je peinais à démarrer ma voiture.
Moi (frappant le volant) : merde.
Nalaima : euh Jerry…
Moi (brusquement) : quoi?
Nalaima (rapidement) : rien, rien pardon.
Je réussis à démarrer la voiture et on roulait en silence. Pff pourquoi je crie sur elle? On passait un bon moment pourtant. Je fiasqua intérieurement. Voila les choses qui m’énervent. L’autre petite…(du calme Jerry) ne pouvais pas nous laisser passer notre repas en paix. Si je l’attrape hein, je vais…
Moi : mais… (Criant) eh nalaima où vas-tu?
Étant donné qu’il y avait des embouteillages, j’avais immobilisé la voiture en attendant que la circulation se décante. Et j’avais juste constaté que Nalaima était sortit de la voiture et courrais en direction en direction du bois Anastasie devant lequel on était. Je garai rapidement ma voiture et sortis à mon tour pour aller à sa poursuite.
Moi (criant) : Nalaima… désolé je ne voulais pas te crier dessus. NALAIMA.
Elle se tourna vers moi toujours en courant et se mit à rire. Hein, donc elle n’est même pas fâchée quoi. Je la rattrapai rapidement et on tomba dans l’herbe en riant.
Moi : je croyais que tu étais fâchée.
Nalaima : mais non.
Je levai un sourcil perplexe.
Nalaima : ok, ok. Un peu au début mais plus maintenant.
On resta sans parler un moment.
Moi : ça te dirais qu’on sorte ce soir.
Nalaima : oui, oui. On va bien s’amuser. Tu viens me chercher?
Moi : oui, évidemment.
Nalaima (rieuse) : l’âme d’un gentleman.
Moi (voix suave): ça te déplait?
Nalaima : pas du tout.
On retourna à la voiture et je la ramenai chez elle en lui promettant de revenir la chercher à 22 heures pile. Je rentrai chez moi et entrepris en première position de prendre une bonne douche. Quand j’eu fini, je constatai que j’avais eu des appels en absence de Anastasie et Erick. Je commençai par rappeler Anastasie.
Anastasie (la voix fatiguée) : allo.
Moi : bonsoir Anastasie.
Anastasie (soudain plus énergique) : oh Jerry. Comment s’est passé ta journée? Tu as littéralement disparu la.
Moi : super bien et la tienne.
Anastasie : É-PUI-SANTE. Sérieusement, je suis exténuée. Je viens même de rentrer comme ça. Tu as fais quoi de ta journée?
Moi (désinvolte) : je suis sortie manger.
Anastasie : avec qui?
Moi : une personne
Anastasie : une femme?
Oh non.
Moi : euh…
Anastasie (criant de joie) : ahhh Jerry. C’Est quoi son nom? Comment est-elle? Elle vit où? Vous vous êtes rencontrés comment? Je veux tout savoir.
Moi (riant) : tu es sûre que tu es fatiguée toi?
Anastasie : ne change pas de sujet.
Moi : ok, elle s’appelle Nalaima.
Anastasie (surprise) : oh, une indienne?
Moi : si on veut. Elle habite normalement en France. Entre nous ce n’est encore rien de concret.
Anastasie : ok mais j’espère que ce n’est pas un plan cul.
Moi : non Anastasie, ce n’est pas dans mes projets de la reléguer à ce statut la.
Anastasie (soulagée) : pfiouu j’ai eu peur.
On continua de parler de tout et de rien avant qu’elle ne prenne congé de moi pour aller se reposer. J’appelai Erick aussi mais sa part était seulement de savoir si j’étais encore dans son programme. Sacré Erick. Je m’apprêtai rapidement. Chemise pliée au ¾, pantalon jean, montante, quelques gouttes de Hugo boss et le tour est joué. Je pris la route pour me rendre chez Nalaima à 21h 30 et arrivai 25 minutes plus tard. Je sonnai et elle vint m’ouvrir la porte. Elle portait une robe noire très près du corps qui semblait sage de devant mais don le derrière était ouvert jusqu’à la naissance de ses fesses. Wow.
Moi (après l’avoir salué) : tu es juste magnifique.
Nalaima : merci, tu n’es pas en reste non plus. Je t’en pris, assied toi. Je suis prête. Il me manque juste mes chaussures. Veux-tu que je te serve quelque chose?
Moi : de l’Eau s’il te plait.
Elle m’en donna et partit vers le couloir. Oh les femmes! Elle me dit qu’elle est prête alors qu’elle cherche encore ses affaires, vraiment. Elle ressortit de sa chambre dix minutes plus tard et je peux affirmer que ça valait la peine d’attendre. Elle avait mis des louboutins, des boucles d’oreilles discrètes et un bracelet en or à son poignée.
Moi : wow, tu veux me tuer avec la beauté ou quoi?
Nalaima : que je fabrique?
On éclata de rire avant de partir en direction de la boîte de nuit où nous attendaient Erick, Mégane, julien et Julie (jumeaux). Je fis les présentations et on se mit rapidement dans l’ambiance de la soirée. Nalaima et les filles allèrent danser. Elle se débrouillait pour suivre le rythme mais ce n’était pas trop ça. Julien était parti attaquer sur la piste donc j’étais uniquement avec Erick.
Erick : elle te plait?
Moi : oui beaucoup.
Erick : et Anastasie.
Moi : je ne veux pas trop y penser.
Erick : hum Anastasie, fais attention oh. Tu risques de faire souffrir (pointant Nalaima) cette femme.
Moi : ce n’est pas mon but.
Erick : mais ça risque d’arriver.
Je me levai et allai rejoindre Nalaima sur la piste et à ce moment, le DJ passa à la section Zouk. Euye qui me peut. Je me collai à elle et on se mit à danser au rythme de la mélodie. Je constatai avec joie qu’elle s’en sortait bien mieux dans ce domaine.
Moi (chuchotant à son oreille) : je t’apprécie beaucoup.
Nalaima : moi aussi.
Moi : je voudrais qu’on essaie quelque chose ensemble. On voit si ça marche entre nous.
Nalaima (souriant) : avec plaisir.
Je sais, c’est loin d’être romantique mais bon, chacun sa méthode. Je pense qu’il faut que j’élargisse mes horizons. Je veux une relation sérieuse avec une femme qui m’aime. Et ça se voit chez nalaima.
************ LARISSA ***************
J’étais dans ma chambre quand j’entendis sonner. Pff, dix heures du matin et on ne peut même pas dormir. Anastasie n’avait pas dit qu’elle viendrait si tôt. Je me levai en tirant les pieds et ouvris la porte.
Moi : on ne peut même pas… (Surprise) MAMAN? Mais qu’Est-ce que tu fous là.

À L'AUBE DES SENTIMENTSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant