CHAPITRE 3

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Plus il me regardait, plus son sourire s’élargissait. Tandis que moi, eh bien, je commençais à être sacrément mal à l’aise sous ce regard. Il se mit à balader ses yeux sur mon corps et là, je commençais aussi à m’énerver. Il y a quoi même? Il ne veut pas me déshabiller une fois sur place? Tchipp je m’apprêtais à lancer une remarque acerbe bien pimentée la quand…
Mme Gako : Léandre, depuis quand tu es impolie comme ça? Je te présente Laurie-Anne, notre ménagère et toi tu la fixe comme si tu voulais la manger.
Léandre (souriant) : désolé maman (me regardant) on a déjà eu à se voir.
Mme Gako (surprise) : ah oui? Eh bien, le contact sera vite établit alors.
Léandre : hum, hum.
Mr Gako : bon, on vous laisse hein. On doit sortir.
Mme Gako : oui. Anastasie vous pourrez commencer dans 2 jours, c'est-à-dire lundi. Pour aujourd’hui, je suis sûre que Léandre ne verra aucuns inconvénients à vous faire visiter la maison. N’est ce pas Léandre.
Non, réponds non s’il te plait.
Léandre (souriant) : non, aucun.
Tchiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiipppp
Mme Gako : bien. Au revoir Laurie-Anne, à lundi.
Moi : au revoir.
Elle et son mari se levèrent quasiment au même moment. Ils éclatèrent de rire tous les deux et il la prit par les hanches et ils sortirent de la pièce. Jusqu’à ce que le bruit du moteur ne se fasse plus entendre, on resta silencieux.
Moi (me levant) : bien, au revoir Monsieur.
Il sourit. Il aime sourire hein, en même temps ça se comprend. Il a un beau sourire.
Léandre (s’approchant de moi) : ne me donne pas du monsieur, Léandre suffira.
Plus il avançait, plus je reculais. Jusqu’à heurter un mur derrière moi. On était séparés l’un de l’autre d’à peine quelques centimètres.
Moi : vous êtes le fils de mes patrons.
Léandre : ok, bon je t’informe que tu dois me tutoyer.
Pour qui il se prend même celui la. J’ai vraiment besoin de ce boulot?.
Moi : tchipp. D’ailleurs même quittes devant moi dit donc. On se connait où?
Je quittai devant lui et me dirigeai vers la porte.
Léandre : as-tu l’habitude d’avoir si mauvais caractère?
Si ça ce n’est pas l’attaque c’est quoi? Je me retournai pour lui faire face et mis mes mains sur chacun de mes reins.
Moi : pardon?
Léandre (désinvolte) : tu as très bien entendu. Tu as très mauvais caractère. Au point même d’insulter des inconnus en pleine route.
Moi (perdue) : je ne vois pas où on se serait déjà vu pour que vous affirmiez quelque chose de tel.
Léandre (me regardant fixement) : tu es sûre de ne pas te souvenir de moi?
Ces yeux!! Eh merde l’homme à la voiture. Je sentis le rouge me monter aux joues à ce souvenir. Il dû le remarquer vu qu’il se remit à sourire. Je repris très vite contenance et relevai le menton.
Moi (fière) : vous n’avez qu’à repasser votre permis de conduire c’est tout.
Lui (souriant) : tu pourrais au moins t’Excuser pour les insultes.
Moi : et ensuite on ira boire une bière entre amis je suppose. Tchipp
Lui (exaspéré) : c’est bien ce que j’ai dit. Caractère de…
Moi : ne terminez surtout pas votre phrase.
Lui : cochon.
Pff il m’énerve.
Léandre : enfin bref, suis moi. Je te fais visiter.
Moi : mais…
Léandre (dur) : tu me suis. J’ai assez perdu de temps comme ça.
Son ton était sans appel. Je fis ce qu’il me demandait docilement. Il me fit visiter la maison avant de me raccompagner à la porte. Il était devenu dur et ne disait que l’essentiel. Je commençais à me sentir mal. Ok ça sent les remords la. Une fois devant le portail…
Moi (hésitante) : hum euh… je…
Léandre : oui quoi?
Moi : je m’excuse pour mon comportement à ton égard (ajoutant prestement) tu as de très beaux abdos.
Il leva un sourcil surpris avant de sourire. Rho la honte, il va savoir que j’ai passé mon temps à le mater.
Léandre : ça c’est une excuse originale. Au revoir.
Je me tournai pour sortir.
Léandre : et merci. En général, on me parle d’abord de mon sourire mais bon.
Je sortis très vite et me dirigeai rapidement vers la route. Pff ma bouche si parle souvent trop vite.
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On est en mi juillet et je suis à présent avec Jerry dans sa voiture. On allait en direction de mon centre d’examen. Eh oui, les résultats du BAC sont sortis. Je stresse un peu.
Jerry : allez détends toi ok? Tu l’as c’est sur.
Moi : j’espère.
En dehors de ça, ça fait exactement 1 mois et demi que je travaille pour la famille Gako. Ils ont accueillis 3 enfants pour les vacances. Deux garçons et une fille respectivement Calvin : 8 ans, Marvin : 10 ans et Amandine : 6 ans. Des petits monstres ces garnements, mais ils sont trop mignons. Euh Léandre? Il est la. Il ne reste pas souvent chez ses parents mais quand il est là, c’est toujours spécial. Tiens, il y a la fois où…
.
Début de récit
Moi (essuyant sa bouche) : c’est bon Amandine, tu peux aller jouer maintenant.
Ils venaient tous les trois de finir de manger pour midi et j’entrepris de faire la vaisselle. Après cela, je nettoyai le sol et entreprit aussi de faire la lessive. Ce boulot, j’y tiens plus que tout alors je fais tout pour le garder. Je me dirigeai vers la buanderie quand je fus interceptée par Léandre.
Lui : salut.
Moi (baissant les yeux) : salut.
Léandre : pourquoi tu ne me regardes jamais dans les yeux quand je te parle? Je t’intimide tant que ça?
TOUCHÉ MON FRÈRE.
Moi (fière) : pas le moins du monde.
Léandre (d’une voix suave) : alors regarde-moi.
Je levai la tête et mon regard s’accrocha au sien.
Léandre : tes yeux sont magnifiques.
Moi : je sais.
Il éclata de rire avant de me regarder intensément. C’était troublant. Ses lèvres s’approchèrent dangereusement des miennes. Oh je vais craquer, je vais craquer, arrêtez moi pardon je sens que je vais craquer et l’embrasser. Son visage était à quelques millimètres du mien.
Amanda : qu’est ce que vous faites?
Elle nous regardait de ses grands yeux. La situation était juste Hilarante. On éclata de rire. Oh moins, elle m’a empêché de faire une bêtise.
FIN DU RÉCIT.
Depuis, on flirte dès qu’on se voit mais j’avoue, je l’évite un peu.
Jerry : on y est.
Nous descendîmes de sa voiture et nous nous dirigeâmes à l’intérieur de l’établissement vers les listes. Il y avait un foule monstre alors je me faufilai tant bien que mal jusqu’aux listes et je me mis à chercher mon nom de long en large sur les listes le cœur battant à cent à l’heure. Anastasie biloa Anastasie biloa. Allez c’est simple comme nom nor? Je fis la liste une, deux, trois fois. Je ne voyais pas mon nom. Je commençais à sentir les larmes me monter aux yeux mais je refis le tour des listes une fois encore mais rien. Entre les cris de joie et les lamentations, mon camp était déjà bien vite choisit. J’essayai de sortir de la foule mais on me bouscula et je tombai lourdement au sol sur les fesses. On me piétinait même déjà mais je n’étais plus là, j’avais l’impression que mon esprit avait quitté mon corps. J’ai échoué. J’AI ÉCHOUÉ. Oh non, j’ai échoué…sniff. Les larmes commençaient à couler sur mon visage. Je me sentis soulevée de terre.
Jerry : alors?
Moi : je… je l’ai raté.
Jerry : j’arrive.
Il me laissa la et partit vérifier par lui-même. Il revint la mine fermée et abattue. Oh moi qui avais encore espoir que j’avais mal lu. Il me prit dans ses bras et je me mis à pleurer de tout mon soul. J’ai tout perdu. Si je n’ai pas mon BAC, je ne vaux plus rien. Il eu de l’agitation et j’ai vu un surveillant venir avec des listes en main. Jerry s’élança vers celles-ci ainsi que d’autres désespérés et il revint le sourire aux lèvres. Il faut que je voie mon nom de mes yeux.
« Anastasie biloa Mengue »
YOUPIIIII j’ai eu mon BAC, j’ai mon BAC. Je me tournai et partis sauter dans les bras de mon Best qui me réceptionna et me fis tourner dans les airs avant de me serrer contre lui. J’AI EU MON BAC. On rentra chez moi dans la bonne humeur, difficile d’imaginer que je pleurais comme une veuve il y a quelques minutes à peine. Dès qu’on arriva devant chez moi, je sortis rapidement pour aller voir maman qui attendait au salon la tête entre les mains. Au moment même où elle me vit, son sourire s’éclaircit direct.
Moi (joyeuse) : maman je l’ai eu, maman j’ai mon BAC.
Je sautais partout comme une gamine.
Maman : Yeh merci Seigneur, merci mon DIEU. Tu es grand. Je suis fière de toi ma Anastasie.
Moi (émue) : merci maman.
Elle me prit dans ses bras et on resta ainsi un moment.
Jerry (se raclant la gorge) : hum, hum. On ne m’invite pas aussi?
Je le pris aussi dans mes bras et nous fîmes un câlin groupé.
Jerry : il faut vous apprêter, on va sortir fêter ça.
Moi : ah oui?
Maman : non allez y, moi je vais rester prier.
Moi : ok ohh.
On se dirigea vers ma chambre. On papota pendant 2 h minimum avant que…
Moi : on part où?
Jerry : au Safari (boîte de nuit)
Moi (surprise) : hein. Mais je ne peux pas… je… je n’ai rien à me mettre pour aller la bas.
Jerry (souriant) : je sais. Voila pourquoi je t’ai acheté ça.
Il sortit une grosse boîte de son sac. Je l’ouvris et il y avait une robe bleue turquoise ainsi que des Louboutins noirs et un petit sac bleu noir. La, j’étais sacrément gênée.
Moi (gênée) : je ne peux pas accepter.
Jerry : si pourquoi pas?
Moi : je… c’est trop Jerry.
Jerry : rien n’est trop pour toi Anastasie. (ajoutant prestement) de toute façon c’est un cadeau pour ton BAC et je serais vexé si tu refusais.
Moi (après quelques minutes) : ok (souriant) merci.
Jerry : de rien. J’y vais. Tu as une heure et demie.
Il était 21h par la. Je pris une douche, et m’apprêtai après qu’il soit parti.
22h pile, j’étais prête. Cette robe me moulait comme une seconde peau. Il me connait sur tous les points lui. J’avais du mal avec les chaussures mais bon. 10 minutes après, il vient me chercher et direction le safari. C’est la forte musique qui nous a accueillis dès l’entrée. En même temps, je m’attendais à quoi? Nous nous sommes dirigés vers un coin VIP où attendaient déjà des potes de Jerry. Trois garçons et deux filles sans nous compter.
La soirée battait son plein. Je m’amusais plutôt bien et j’étais déjà partie danser plusieurs fois sur la piste avec Jerry. Un de ses amis, FRANCK, a voulu qu’on se ‘’défoule’’ un peu mais j’ai poliment refusé. Pardon, je ne veux pas les problèmes.
Moi (à Jerry) : il faut que j’aille aux toilettes.
Jerry : je t’accompagne?
Moi : non ça va aller.
Jerry : ok ne traine pas trop.
Je me levais, non sans trébucher. Tchipp alcool la ne me réussi pas trop. Encore heureuse que je n’ai pas abusé. Je me dirigeais vers les fameuses toilettes quand je sentis quelqu’un me saisir par le bras. Yeh les choses de mon corps.
Moi (criant) : Jerry oh
… : pourquoi tu cris?
Cette voix. Je me retournai prestement.
Moi : Léandre? Qu’est ce que tu fais ici?
Léandre : je m’amuse. Tout comme toi.
Moi : ah oui… euh j’ai eu mon BAC.
Lui (regardant mes lèvres) : félicitation.
Moi (troublée) : me…merci.
Il s’approcha de moi, me prit par la taille et m’embrassa. Ayii je fais comment? Je réponds ou bien je cris au viol?

À L'AUBE DES SENTIMENTSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant