Mia chez les Blocards ( Tome 1 ) {EN RÉECRITURE}

Chapitre 17 : Annonce d'un risque.

  J'ouvre les yeux tandis que Newt est encore endormi. Mais je peux voir qu'il fait toujours nuit dehors. Probablement, me suis-je réveillée en avance ?
Mais maintenant que je suis réveillée, je n'arriverai surement pas à me rendormir.
Alors je me mets à l'idée d'aller à la structure en bois pour être tranquille.
Je me lève donc, en faisant attention à ne pas réveiller Newt, pique l'un des sweats à capuche à ce dernier puisqu'il fait un peu froid, me le mets rapidement et pars en direction de la tour de guet.

***

  Je m'assoie sur le rebord, les pieds dans le vide. L'air frais me fait du bien et j'en profite pour fermer les yeux, appréciant la brise. J'ai l'impression d'être en quelque sorte libre. Mes cheveux volant un peu dans le vent, je reste dans mes pensées, réfléchissant à tout ça, tout ce qu'il se passe depuis plus d'un an maintenant et bien sûr, d'autres questions me viennent en tête :

Comment trouver la sortie dans un labyrinthe qui bouge chaque nuit ?
Ma vie était comment avant ?
Mes parents sont-ils au courant que je me trouve ici ?
Est-ce que je leur manque ?
Thomas est-il vraiment mon frère ?

Toutes sortes d'interrogations se bousculent dans ma tête, mais je n'ai qu'une seule et unique détermination : trouver et nous faire sortir d'ici.

Un soupir lasse sort de ma gorge, et je m'allonge sur le dos, admirant les étoiles. J'ai l'impression qu'elles dansent, offrant un spectacle magnifique à celui qui les regarde. Puis je vois des lumières fluorescentes, on dirait des vagues qui flottent dans le ciel. Toutes de différentes couleurs. Le vert se mélange au turquoise qui finit par une pointe de violet claire, c'est très beau et merveilleux.

Je suis subjuguée par ce magnifique spectacle. Tellement que je n'ai pas vu la personne qui vient de s'assoir à côté de moi.

  — Salut, Minho, t'es pas sensé dormir à l'heure qu'il est ?

Il ricane :

  — Nope, Tigresse, j'ai des préoccupations ces derniers temps.

Je me redresse, le regardant dans les yeux :

  — Qu'est-ce qui te tracasse autant ?

Le coureur souffle, remettant son attention sur les étoiles, ses bras sous sa nuque :

  — Alby veut qu'on aille toi, moi et lui voir où Ben s'est fait piquer pour essayer de voir si il y aurait un changement dans les couloirs.

Je reste abasourdi :

  — Mais comment il veut qu'on réussisse ça !? Il est pas coureur à ce que je sache.

  — C'est bien pour ça que ça me préoccupe beaucoup.

Un silence traîne, mais pas un silence pesant, non, juste quelque chose d'agréable.

  — Et toi ça va ? me demande Minho.

  — Ça peut aller, je trouve qu'on s'en sort pour l'instant bien. J'aime Newt, et c'est réciproque. Et puis plus les jours passes, plus je me pose des questions sur ma famille, et si elle est au courant que je suis ici. D'ailleurs, en parlant de ça, y a un truc avec Thomas que j'explique pas. C'est comme si que je le connais depuis longtemps.

  — Qu'est-ce qui te fais dire ça ?

  — Je t'ai parlé de certains de mes rêves, et dans mes rêves justement il y a le même visage flou qui apparaît et chaque fois il me dit que c'est mon frère. Et bizarrement, le mec à la même voix que Thomas et j'ai la nette impression que le visage du nouveau ressemble à celui de mon rêve.

  — T'en as parlé à Thomas justement ? Ça se trouve, même si ça fait qu'un jour, il fait des rêves identiques, dit-il pensif.

  — Ouais, t'as raison faudrait que je lui demande. En attendant ce serait cool d'avoir au moins un membre de ma famille au Bloc.