Mia chez les Blocards ( Tome 1 ) {EN RÉECRITURE}

Chapitre 21

  Donc elle et moi on était meilleures amies, et ben... Enfin, elle se souvient de Thomas et qu'il était mon frère donc maintenant je suis sûre que c'est vraiment le cas.

  — En faite, pour Thomas par exemple j'étais déjà au courant, et il est justement au Bloc actuellement. Enfin bref, il y a autre chose aussi. Avant que tu te sois réveillé dans la Boîte, t'avais ce papier dans ta main.

Je lui donne la feuille et la lit :

  — C'est la dernière... ça veut dire quoi ? 

  — J'sais pas, j'aurai pensé que tu le saurais. Et je t'avoue que ce qui inquiète les autres, c'est pas seulement ce papier, mais aussi que la Boîte n'est pas redescendue. Je crois que c'est ça qui stresse un peu les autres. Et beaucoup Gally.

Je regarde le concerné qui nous observe depuis le lac, et je remarque aussi mon frère être avec Newt, à l'aider avec les plantations. Ouais, il y refait un stage chez les sarcleurs puisque le premier séjour il foutait rien, trop occuper à poser des questions. Normalement moi je devrais être dans le Labyrinthe à cette heure là mais comme Minho veut que je me repose depuis la piqure d'Alby, bah j'ai pas vraiment d'occupations.

  — Lui il croit que c'est de ma faute, dit Teresa pour parler de Gally.

  — Oh t'inquiète, c'est plus à moi qu'il reproche souvent les incidents, dis-je dans un rire avant de redevenir sérieuse. Mais t'es sûre que tu te rappelles rien d'autre ?

  — Si, j'me souviens de l'eau, comme si que j'étais en train de me noyer. Et je te vois, toi, des médecins te font des injections et tu hurles... Et il y a aussi cette femme... Cette femme qui arrête pas de dire...

  — L'humanité dépend du vaccin, terminai-je. Ouais, j'ai les mêmes rêves. Et il y a même des moments où j'entends un WICKED est bon, en tout cas il y a un an c'était ça. Et t'es là toi aussi, à essayer de me convaincre que ceux qui nous ont envoyé ici font ça pour sauver l'humanité, tu me dis aussi que les choses vont changer.

Elle est pensif, et me demande :

  —Et je te dis rien de plus ?

Je fais un signe négatif de la tête :

  — Chaque fois c'est des sortes de flashs... (je marque une pause et je me souviens qu'il y a Thomas qui est concerné aussi) Mais en y pensant, Thomas fait des rêves identiques. Bouge pas, je vais le chercher.

***

  Je trouve mon frère avec Newt, qui lui travaille dans le potager. 

  — Alors ? Elle va descendre ? me demande Newt.

  — D'abord faut que je vois un truc avec Thomas, parce que Teresa a fait des rêves elle aussi. Je te raconterai tout après, Newt, mais là je dois t'emprunter mon frère.

Il rigole légèrement :

  — Ok.

Thomas vient donc avec moi et on se dirige vers la tour de guet.

  — C'est vrai l'histoire avec Teresa ? Je veux dire c'est vraiment la même fille qu'on voit dans nos visions ?

  — Ouais, elle se souvient de certaines choses, comme qu'elle se noyait. Elle m'a dit aussi m'avoir vu me faire torturer par WICKED.

  — Tu veux dire comme la phrase : WICKED est bon ? Donc ce serait eux qui nous auraient envoyé ici ?

  — J'en sais trop rien, mais je pense que ça doit être ça. 

On monte en haut et Teresa est toujours là. Thomas est un peu surpris de la voir, et on s'assoit tous les trois, les jambes dans le vide. De là elle lui dit ce qu'elle m'a dit plus tôt et à la fin elle nous donne des seringues :

  — Quand je suis montée, j'ai trouvé ça dans ma poche. 

Ce sont bel et bien des seringues où flottent des liquides bleuâtres et l'acronyme W.C.K.D est inscrit. 

  — C'est les mêmes lettres qu'il y a sur nos provisions, dis-je.

Thomas et moi on se regarde en même temps, se rendant compte qu'il s'agit de l'acronyme de la fameuse phrase de la femme.

  — WICKED est bon, disons nous.

  — Oh putain, mais c'est quoi ce nom pourri, les gens se sont véritablement appelés Méchants, faut vraiment être pas tout seul dans sa tête, dis-je sarcastiquement.

  — Ouais, mais dans ce cas là ça se trouve qu'on nous a envoyé ici pour accomplir des trucs, dit Teresa. 

Je me rends compte que ce sont les seringues qu'Alby a besoin, celles qui contre la Transformation. 

  — Faut aller voir Newt ! Maintenant ! 

***

  Après être allé chercher Newt, on arrive à l'infirmerie puis on s'approche d'Alby. Et je suis réellement inquiète : des veines noires partent de son ventre pour aller jusqu'à son cou, il hurle presque de douleurs, tressaille sur place et ses yeux sont entièrement blanc, ils sortent presque de leurs orbites. Des frissons me parcourent entièrement dans le bas du dos. Et ses cris me paralysent, je suis comme subjugué mais en même temps, je ressens une sorte d'oppression. 

La transformation. 

C'est ce qu'Alby endure. 

  — Newt, faut qu'on donne ça à Alby, lui dis-je. Teresa les avait sur elle.

Il prend les seringues en fronçant les sourcils :

  — On sait pas ce qu'il y a dedans, on sait pas qui nous les envoie, ni pourquoi tu les avais sur toi. Qu'est-ce qui nous dit que cette seringue va pas le tuer ?

  — Il est déjà en train de mourir ! Regarde comment il est. Je vois pas en quoi ça pourrait aggraver son état, réplique Thomas.

Newt souffle, visiblement agacé par notre tentative. Je pose ma main sur son épaule en le regardant dans les yeux :

  — S'il te plaît, Newt. Serte ça peut encore plus le nuire, mais si ça marche, si grace à cette seringue Alby s'en sort ?

Le Blondinet se décontracte au toucher, puis redevient calme en soupirant :

  — D'accord, tu as gagné. (il se tourne vers mon frère) Fais le.

Ce dernier acquiesce, prenant l'aiguille dans sa main, s'approchant du malade. Newt croise ses bras sur son torse, et regarde Thomas avec exaspération et stress.  

  —Ok.

Il commence à vouloir enfoncer le médicament, quand Alby se réveille et l'attrape par le tee-shirt :

  — QU'EST-CE QUE TU FAIS ICI ?!! VOUS NOUS AVEZ TRAHIS ! MENTEURS ! DÉGAGER !!

Il essaie alors d'étrangler Thomas, qui lui a lâcher la seringue sous la surprise. Newt et Teresa essayent de détacher Thomas d'Alby. 

  —Maintenez-le ! ordonne-t-il aux Medjacks.

Ces derniers tentent tant bien que de mal de maintenir Alby, et je prends l'initiative d'attraper la seringue et de l'enfoncer directement dans l'abdominale du chef, qui lâche Thomas, s'endormant aussitôt en étant vraiment très calme. On soupire en soufflant de soulagement.

  — Est-ce que ça va, Thomas ? demandai-je. Newt ?

  — Ouais. Ouais, ça va... disent-ils.

  — On dirait que ça marche, s'étonne Jeff.

Il y a un silence jusqu'à que Newt prenne la parole :

  — Ok, à partir de maintenant, je veux qu'on reste près de lui et qu'on veille sur lui jour et nuit !

Jeff et Clint hochent la tête ensemble. Puis le Blondinet nous fait signe que nous devons sortir pour laisser Alby se reposer, chargeant les Medjacks de rester près de lui.

***