Mia chez les Blocards ( Tome 1 ) {EN RÉECRITURE}

Chapitre 22 : Doute et aide.

  Une fois sorti, Newt demande à ce que nous discutons tous les quatre. C'est à dire moi, lui, Thomas et Teresa. Donc on s'assoie dans l'herbe. Étant donné qu'on est bientôt le soir, Newt et moi avons fini notre boulot. Je suis assise près de lui, son bras autour de mon épaule, même assise je suis plus petite que lui.

  — Bon écoutez, commence Newt. Faut vraiment qu'on parle sérieusement !

Il a dit ça sur un ton un peu énervé. Je pense que tous les événements de ces derniers temps ont un peu tout chamboulé, espérons que ça se calme.

  — Qu'est-ce qu'il se passe, Newt ? demande Thomas.

Mon petit-ami fronce ses sourcils :

  — Ce qui se passe, Tommy ? Il se passe que depuis que vous êtes arrivés toi et Teresa, il y a eu je sais pas combien de choses qui se sont passés !

Thomas et Teresa restent bouches bés face aux proclamations de Newt. Et je dois tenter d'intervenir :

  — Écoute, Newt, serte il y a beaucoup d'événements qui se passent auxquels nous n'avons jamais fait face, mais ils sont dans la même merde que nous. Pourquoi les créateurs les auraient envoyé ici alors qu'ils pourraient travailler avec eux ?

Le Blondinet baisse les yeux honteux et les relèvent vers Thomas et Teresa.

  —J'suis désolé d'être en doute sur vous, je devrai vous faire confiance au lieu de vous juger ! Juste... vous savez quoi ? (il se relève) À partir de maintenant, quoi qu'il se passe, je vous ferais confiance. Vous êtes dans la même merde que nous, je ne vois pas pourquoi je devrais me méfier de vous. Je dois y aller, j'ai besoin d'être seul dans mes pensées, à plus.

Puis il part, et je laisse échapper un soupir, pensant à l'humeur de Newt, je m'inquiète quand même pour lui. On reste là, Thomas, moi et Teresa. Les deux ados me regardent et c'est assez gênant. 

  — Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? J'ai une tâche sur le visage ? demandai-je.

  —Tu devrais parler à ton Newti, me conseille Thomas.

Il a raison. Newt n'est pas dans son assiette depuis la piqûre d'Alby. Et je vais tenter de lui remonter le moral.

***

  J'arrive devant le Saule pleureur : je sais qu'il est là, quand il est triste ou quand il n'a pas le moral, il s'assoit au sol du tronc de l'arbre. C'est le seul vrai endroit où la mousse, les oiseaux et bien d'autres végétaux plantent le bout de leurs nez.

C'est en gros, notre arbre favoris de la forêt.

  Je vois Newt, assis, les yeux fermés et adossé au tronc. Je décide de m'asseoir près de lui calmement.

  —Dis-moi ce qui ne va pas. S'te plait...

Son regard brun croise le mien bleu, mais il baisse la tête.

  — C'est difficile à y croire... Je ne sais pas si on va pouvoir sortir d'ici, je ne sais pas si je vais pouvoir faire le travail qu'accomplit Alby chaque jour.

Il ne va vraiment pas bien, et ça s'entend dans sa voix mais ça se remarque également dans ses yeux. Je le prends dans mes bras, positionnant ma tête dans son cou.

  — Tu vas y arriver. Et tu sais pourquoi ? Parce tu fais Sarcleur en plus de Second au près d'Alby. Tu es intelligent et déterminé. Et puis, je suis là. Je serais toujours là pour t'aider, toujours. Tu n'as pas à t'inquiéter, en plus tu es apprécié de tout le monde, tu sais prendre des initiatives rapidement. Mon Newt saurait comment gérer la pression.