Chapitre 29 : Apprentie coureur.

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  [ /.\ Chapitre long ]

  C'est donc à 4h30 que je me lève, évitant de réveiller Newt, et m'extirpe des bras confortables de ce dernier. Je me suis réveillée en avance, histoire de pouvoir me prendre une bonne douche et me laver les cheveux. C'est ce que je fais et je m'habille de mes vêtements de coureuse en laissant mes cheveux détachés -> je les attacherai quand on sera fin prêt à aller dans le Labyrinthe.

4h55 : je vais maintenant à la recherche de Minho. Je le trouve encore endormie contre un des troncs d'arbres. Ouais, y a des fois je comprends pas les gars. Ils ont des hamacs, mais y en a qui préfèrent, comme l'Asiatique, dormir à la belle étoile et à même le sol. Et après c'est moi qu'on dit que je suis une fille pas toute seule dans sa tête !
Je le frappe ni trop fort ni pas assez avec mon pied, histoire de le réveiller. Ça fonctionne puisque je l'entends grommeler.

  — Demi-Lune, lève ton cul ! Y a l'entraînement de Thomas à s'occuper !

  — Mmh...

Je souffle d'agacement et lui donne un coup sur la tête. Il se réveille sur le coup dans un sursaut et je sourie, fière de moi :

  — Et bah voilà quand tu veux ! Aller, au boulot, grand chef !

  — Pff... T'es relou, pas moyen de dormir tranquille avec toi ! T'es chiante ! dit-il en se levant et en s'étirant.

  — Je sais, c'est un art chez moi ! Maintenant grouille toi, j'ai pas envie de perdre mon temps aujourd'hui.

  Il râle de nouveau et on se dirige silencieusement vers la prison de Thomas, qui est déjà réveillé à ce que je vois.

  — C'est l'grand jour, plaisante Minho.

  — T'es sûr que t'es prêt à le vivre ? continuai-je.

  — S'il vous plaît, faites pas les cons, sortez moi d'ce trou, dit-il avec un rire.

  — Ok, dis-je en rigolant.

On se rend derrière la ferme, là où sont tous nos équipements en temps que coureurs. Je sors la clé de ma poche et ouvre la porte branlante du cagibi qui parait plus petit à l'extérieur. Minho balaye l'intérieur avec la torche qu'on a prise avant d'aller chercher mon frère et il finit sur la caisse des chaussures de course. Je vois bien que Thomas retient un rire. C'est vrai que voyant ça comme ça, ça parait vraiment banal mais c'est le truc qu'on demande le plus aux cons qui nous ont envoyé ici.

  — Et voici, Thomas, tu as sous tes yeux le matériel le plus précieux qu'on nous envoie, lui annonçai-je. Enfin en ce qui nous concerne, nous, les coureurs. Avant que Teresa n'arrive, on recevait de nouvelles paires régulièrement.

  — Sinon t'imagine bien que sans chaussures corrects ont aurait la plante des pieds ressemblants à la planète Mars, plaisante Minho. Ah et je me souviens des premiers jours où ta sœur est devenue coureuse, ça a mis une semaine avant qu'on est bien toutes les affaires idéales pour une fille. 

Thomas rigole et je réplique :

  — Oh ferme la. (je me penche et fouille dans la caisse) C'est quoi ta pointure, Tom ?

  — Ma pointure ? Je... Aucune idée. (il défait l'une des baskets qu'il a depuis son arrivée ici et regarde à l'intérieur) Ah si, du 44.

  — Waouh, tu fais au moins 8 pointures de plus que ta sœur ! Elle fait du 35, elle ! Enfin toute façon ça change pas, petite en taille, petite en basket, rigole l'Asiatique.

Mon frère le suit dans son rire. 

  — J'vous emmerde, tout ce qui est petit est mignon, on juge pas ! dis-je en sortant une paire de chaussures aux côtés argentés. Regarde moi ces pompes, on pourrait faire du canoë dedans !

Mia chez les Blocards ( Tome 1 ) {EN RÉECRITURE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant