Mia chez les Blocards ( Tome 1 ) {EN RÉECRITURE}

Chapitre 26 : Soulagement.

    J'ouvre instantanément les yeux et la première chose que je vois c'est le visage de Newt. Son sourire s'élargit immédiatement.

  — Oh putain, t'es enfin réveillée ! dit-il en me serrant instantanément dans ses bras, me redressant ainsi en position assise.

Je resserre l'étreinte, soulagée d'être de retour au près de lui. 

  — J'ose même pas te dire comment tout le monde s'est inquiété pour toi, moi le premier ! avoue-t-il en cachant sa tête dans mon cou.

   — J'suis désolée, vraiment. J'aurais dû m'échauffer plus, j'aurais dû...

  — Arrête, (il se recule légèrement prenant mon visage entre ses mains) c'est la faute à personne cette accident, c'est arrivé, c'est tout, et heureusement, toi, Minho et Thomas êtes sains et saufs (il me serre de nouveau dans ses bras) c'est tout ce qui compte.

On se relâche et il s'empare doucement de mes lèvres. Nous nous embrassons quelques minutes, et les siennes sont tout aussi sucrées qu'hier matin. Il colle son front au mien, me regardant dans les yeux, en caressant mes joues avec ses pouces de mains.

  — Quelque chose qui est sûr, c'est que maintenant tout va aller pour le mieux, puisque tu es de nouveau là.

Mon sourire s'étire, et on entend quelqu'un arriver, alors on se détache à regret, pour voir Jeff descendre les escaliers. Quand il me voit il est d'abord surpris mais assez soulagé.

  — Ah Mia, t'es enfin réveillée. Comment tu vas ? me demande-t-il.

  — Hum bien, franchement je me sens bien.

  — Cool, je vais aller prévenir les autres, et je suis certain que celui qui va être le plus soulagé de te voir, c'est Thomas, il est sortie il y a une trentaine de minutes, inquièt comme jamais (mon sourire s'étire quand il me dit ça). Bref, mais avant il faut que je vérifie ta cheville, voir si elle a dégonflé.

J'acquiesce de la tête, et il enlève le bandage qui la maintient, étrangement je n'ai plus vraiment de douleur, ça peut aller. Jeff la regarde avec attention, Newt fait de même.

  — Alors ? demande ce dernier.

  — Elle a bien dégonflé, et la trace de rougeur s'est vraiment réduite, donc ça a l'air d'aller. (il part chercher un pot transparent où on peut voir de la pommade à l'intérieur) Hum, tient Newt, (il le donne au concerné) c'est à appliquer sur l'os de sa cheville.

Il a dit ça sur un ton assez gêné, et je comprends pour quelle raison il est comme ça. 

  — D'accord, ça marche, affirme Newt avec un rire. Et si tu peux dire aux autres qu'on fera le conseil ce soir s'il te plait ?

  Jeff hoche brièvement la tête avant de sortir de l'infirmerie. Newt se tourne vers moi, et nous rigolons tous les deux de la réaction du Medjack. Puis mon petit-ami remonte légèrement le bas de mon jean, ouvrant le pot. Il passe ensuite la pommade avec des gestes lents et doux, et je dois avouer que ça fait réellement du bien. Newt pose le bocal et revient s'asseoir à mon chevet en prenant ma main.

  — Est-ce que ça va ? me demande-t-il.

J'acquiesce :

  — Oui, et je dois avouer que la pommade ça fait réellement du bien.

Son sourire d'ange s'étire sur son visage, et je lui rends son sourire, parce que quand Newt vous sourit, vous êtes obligé de lui sourire aussi et ce n'est pas autrement - je sais pas si vous pigez mais bon. 

  — D'ailleurs, comment ça va se passer pour Thomas ? demandai-je. 

  — On a justement prévu un conseil, donc comme je l'ai dit à Jeff, c'est maintenant prévu ce soir. Le temps pour toi, Minho et ton frère de vous reposer.

  — Je pense que je me suis assez reposée, tu ne crois pas ? 

  — Mouais, je sais pas. Vu ta cheville, tu devrais éviter de marcher pour le moment.

  — Dis aussi que c'est parce que tu aimes bien m'observer pendant que je dors.

Il exprime un rire, et annonce :

  — C'est pas faux (il m'embrasse sur les lèvres) mais comme ça aussi, tu dis pas à Alby, je peux avoir une excuse pour pas travailler.

  — Oh, Monsieur Newton qui désobéit à la règle numéro deux. C'est que je dois être une exception alors ?

  — Ouais, mon exception à moi.

Nous rigolons tous les deux, quand je me rappelle de ce que j'ai vu quand je dormais.

  — D'ailleurs, j'ai découvert un truc pendant que je dormais. (il me questionne du regard) Toi et moi, nous étions déjà ensemble avant le Labyrinthe.

Newt reste surpris, mais son sourire s'agrandit :

  — C'est dingue, c'est comme si que même sans nos souvenirs, on est destiné à être ensemble.

  — J'ai eu la même réflexion, avouai-je dans un rire. En tout cas, je pense que c'est le destin, parce que si déjà même les bâtards qui nous ont envoyé ici et effacé nos souvenirs, n'ont pas pu éviter nos sentiments pour l'un et l'autre, alors rien ne peut y faire. Et donc, c'est le destin.

  — Ou l'avenir tracé du destin.

Nous nous regardons, et pouffons de rire face à la fin de la discussion. 

  — Le destin tracé de l'avenir, tentai-je.

  — Ou la destinée de l'avenir du destin, dit-il dans un rire. 

  — Wow, on se complique trop la tête là.

  — C'est clair. 

Nous continuons de rigoler, et je dois avouer, que ça fait du bien de rire comme ça. 

***