Chapitre 33 : La fin de l'épreuve.

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Gally est là, à quelques mètres du groupe. Il se tient debout, nous regardant avec un regard assez noir mais aussi légèrement de tristesse, un revolver à la main. Newt me place légèrement derrière lui, tandis que je tiens son bras comme une enfant qui à peur d'un inconnu et que je resserre mon autre prise sur mon poignard. J'ignore pourquoi mais j'ai un mauvais pressentiment.

  — Gally ? s'étonne Thomas.

Il commence à s'avancer, mais Teresa l'interpelle en l'attrapant de sa main à son biceps :

  — Non. (mon frère s'arrête) Il s'est fait piquer.

Elle a raison, dès qu'on s'est fait piquer, on est très instable mentalement. 

  — On peut pas s'sauver, nous dit Gally avec la voix tremblante de pleurs.

  — Si Gally, on va sortir, affirme Thomas en plaçant ses mains devant lui comme préventif. On est libre.

  — On est libre !? Tu quoi qu'on est libre dehors ?!

Il pointe alors son arme vers Teresa :

  — Tu vois, nous étions très bien au Bloc avant que cette fille ne vienne !

Il tremble, et j'essaie de le résonner en m'avançant :

  — Écoute, Gally, t'as pas les idées claires. On va t'aider, mais avant, tu dois poser ce flingue.

Gally pointe son pistolet cette fois-ci sur moi :

  — J'appartiens au Labyrinthe...

Je tremble et mon cœur bat plus vite encore. Newt commence à vouloir me protéger mais je l'en empêche, il est hors de question qu'il meurt par ma faute.

  — Jette ton arme ! 

Gally parait pas lui même... c'est étrange. Comme si qu'on le contrôlait. 

  — Comme tous les Blocards, dit-il.

Puis sans que je m'y attende, le coup de feu retentit. Mais tout s'est passé si vite. Au même moment où Gally a tiré, Minho lui a lancé son pieux dans le cœur, et on le voit tomber au sol, prenant une dernière respiration, il reste allongé au sol, les yeux ouverts, et ne fait plus un seul mouvement. J'ai rien, ce qui m'étonne assez. On entend la respiration de Chuck, comme si qu'elle est saccadée.

  — Mia... Thomas...

On tourne notre regard vers lui, pour voir une tâche rouge de sang s'agrandir sur son cœur et le mien rate un battement. J'ai une impression soudaine de ne ressentir que de la tristesse, de la colère et un profond sentiment de vide, mon coeur s'étant presque arrêter.

  — Chuck... murmurai-je en même temps que Thomas.

Je le rattrape avant qu'il ne s'écroule au sol, les larmes coulantes sur mes joues et je prends son visage entre mes mains.

  — Oh nan, Chuck, j't'en supplie, pas ça... le suppliai-je.

  — Non, Chuck, non, murmure Thomas en s'agenouillant près de lui.

  — Putain, non pas ça, merde. Regarde-nous Chuck, regarde-nous ! dis-je, paniquée. On va... On va trouver un moyen, je te le promet ! (je déchire rapidement le tissu au niveau du bas de mon tee-shirt, le prenant pour arrêter hémorragie) Reste avec nous, je t'en supplie !

  — On est là, Chuck, on est là. Mais reste avec nous ! le supplie Thomas.

Mon cœur est comme brisé, et mes larmes coulent sans que je ne les arrête. J'essaie d'appuyer sur la plaie, mais Chuck m'en arrête :

Mia chez les Blocards ( Tome 1 ) {EN RÉECRITURE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant