Beginning Of Love -Tome1- ✅

Chapitre 12

Emma Rollins
[25 Fév. N]

Matt :
" - Ho Emma, ça te dirait de venir au ciné avec moi et des potes cette aprèm ?"

Celà fait maintenant un peu moins d'une semaine que nous sommes en vacances et que je me fais définitivement chier. J'avais donc décidé de sortir un peu à la médiathèque et c'est là que j'ai rencontré Matt. Il me fait un peu oublier mon mal être en ce moment, il est cool.  Je me sens bien avec lui.

" - Oui avec plaisir. Vous voulez regarder quoi ?

- T'aimes les films d'horreurs ?

- Euh ...Pas plus que ça...mais je peux faire un effort si tu veux.

- Merci, parce que je t'avoue que j'avais déjà réservé les places..." Dit-il un peu gêné.

Une fois sur place je fais la bise à son ami et nous nous dirigeons vers la queue en attendant notre tour.
Son ami, Rayan si je me souviens bien, est complètement différent de Matt. Matt qui lui est brun aux yeux vert, Rayan lui est blond aux yeux brun. Je les observes rires tout les deux sans rien dire.
Matt est vraiment beau quand il rit. Les deux amis continuent à discuter alors que je ne me sens pas à ma place, je me contente de regarder mes pieds. Après quelques minutes qui me semble interminable, un autre garçon vient faire une accolade à Matt et Rayan. Je relève la tête de mes pieds quand il s'approche de moi et je le dévisage.

C'est pas possible, il me suit.

Matt :
"- Emma, je te présente Gabriel, mon meilleur ami. Gabriel, je te présente Emma.

Gabriel :
- On se connait déjà.

- Ha oui ? Super alors !

Emma :
- Oui... Super."

Arrivé à la fin de la queue, Matt indique à la femme derrière le guichet le film que nous voulons voir et chacun paye sa place.
Nous nous dirigeons vers la salle et chacun s'installe sur un siège. Je suis à côté de Matt et Gabriel et Rayan sont à l'opposé.

Pendant tout le film j'étais dans les bras de Matt essayant de pas hurler tandis que lui était mort de rire.
Je suis définitivement une tapette.

Après 2h15 de souffrance mental, le film prend enfin fin et nous sortons de la pièce.

Les garçons sont tous de hyper bonne humeur tandis que moi je frôle l'agonie.
Les films d'horreurs c'est vraiment pas mon truc.

Matt me ramène devant chez moi et pour une raison que j'ignore nous nous embrassons.
Ici, devant mon palier.
Et le pire, c'est que je l'ai aimé, ce baiser.

Après un moment nos lèvres décident de se lâcher contre notre grès.
On se regarde en souriant puis nous partons chacun de notre côté en gardant ce goût sucré sur nos lèvres.

[9 Mars N]

Les vacances sont passées plus vite que j'aurais cru.
Je les ai passé avec Matt et ses amis. Ils sont drôles, j'aime bien.
D'ailleurs je pense qu'on peut se conciderer comme en "couple" Matt et moi.

Il est actuellement 21h15.
Je suis dans mon lit, un livre en main.

J'ai toujours adoré la lecture, ca me fait rêver.
Je prends possession du personnage principal et en oublie la réalité.

Encore plongé dans mon livre, trois coups retentit contre ma porte d'entrée.
Je descends de mon lit en pointe de pied et me cache dans les escaliers en observant ma mere accompagné de mon beau père et mon frère, ouvrir la porte.

" - Bonjour, Mme. Rollins ?

- Oui c'est moi. Que ce passe t'il ?"

3 hommes en uniforme de police se tiennent devant ma mère.

" J'ai le navré de vous annoncer que nous avons retrouver votre ex mari étant ivre à 20km de chez lui dans un sal état après un accident de voiture. Nous l'avons amené dans un centre hospitalier et d'après les médecins et nous mêmes il devrait sortir dans quelques mois si tout se passe bien."

Je sens des larmes incontrôlées couler de mes joues. Je monte dans ma chambre en trombe ne sachant plus quoi faire. Je cache ma tête dans l'oreiller essayent tant bien que mal de me remettre de cette annonce.

Je n'étais pas vraiment proche de mon père c'est dernier temps mais j'ai de très bons souvenirs avec lui. Il était parti faire sa vie  après le divorce et je n'ai plus jamais entendu parler de lui mise à part le fait qu'il buvait beaucoup. Le savoir à l'hôpital me fait un énorme choque.
Mon cœur me brûle et j'ai du mal à respirer.
Il faut que je parte. Immédiatement, le temps que je me remette d'autant de péripéties d'un coup.
Il me faut une pause.

Je fais ma valise et quitte la maison.
Je les entends crier mon nom mais je ne m'arrête pas. Je ne peux pas continuer à vivre ainsi.

Je longe les rues et courre le plus vite possible. Je ne veux pas m'arrêter. Mes jambes deviennent lourdes et j'ai de plus en plus du mal à respirer mais je continue à courir jusqu'à ce que mon corps me lâche. Je m'effondre d'épuisement sur le sol froid et humide de la route.