Pourquoi a-t-on fait ça...

16.The suçon ?

-Tu l'aimes ?

-Qui ça ?

-Fais pas genre... sourit-il malicieusement.

-Je vois pas vraiment de qui tu veux parler.

-Mais bien sûr... du Kruspe, voyons !

-Aaaaaahhh ! N-non, non ! NON ! C'est mon ami et collègue de travail, juste... lui dis-je en rougissant.

-Pourquoi es-tu tout rouge alors ?

-Parce ce que ça me gêne de parler de ça, c'est tout...

-Perso, je les soutiens donc tu peux me le dire.

-Mais, mais je l'aime PAS !! criais-je, affolé.

-Je parle pas vraiment de l'aimer mais... Tu crois que j'ai pas vu la façon dont vous vous embrassiez, à Moscou ? Ou l'épisode de la salle de bains ? Ou tes sourires incessants quand il est à tes côtés ? citait-il.

-Je-je... non ! 'Fin je crois pas... Tu m'embrouille, là !!

-Ou quand vous vous tenez la main dans Paris, la ville la plus romantique au monde ? Avoue que c'est un peu ambigu entre vous deux, non ?

-Oui, non... Je sais pas trop ... Mais comment tu sais tout ça ?!

-Schneider m'a raconté.

-Génial... soupirai-je. Bon, euhhh.... oui, c'est vrai qu'il m'attire un peu. Mais c'est normal quoi ! On est juste très attaché l'un à l'autre. 'Fin... voilà quoi, après il vient de divorcer, on est amis et collègues de travail, on a la cinquantaine, et je sais pas trop comment il réagirait, quoi...
Ceci dit, c'est juste un peu d'attirance, pas non plus le grand Am-AAHHH !!

-Ben quoi ? Je vous dérange ? répond justement Richard en enlevant sa main de mon épaule.

Je lui répond que non, il m'a juste surpris.
Mon coeur n'arrête pas de battre à la chamade.
Purée mais calme toi !

Amis !!

Mince.

Till s'assoit à côté de moi.

-Vous parlez de quoi ?

-Oh, de rien d'important, d'amour, de ce genre de chose, etc... pas vrai, Paul ?

-Oui, oui de tout et de rien...

Je vais le tuer.

-Au fait, vous voulez qu'on sorte ce soir ? fit Richard.

-Pourquoi pas, répond Till.

-Moi je suis chaud, annonça Doom.

-Je préfère pas, demain, je voudrais être en forme pour faire mon jogging. Allez-y sans moi, dit Flake.

-La même boîte qu'hier ? Demandai-je.

-Oui, si vous voulez, répond Rich.

-Je vous suis, dit Olli.

-Alors moi aussi. Mais ce soir, je vous préviens, je bois pas trop, je veux être en bonne santé demain, ok ? Vous me surveillez, je vous fais confiance, annonçais-je, confiant, au reste du groupe.

Je n'avais malheureusement pas relevé les sourires de deux acolytes...

A few moment later...

Et c'est totalement bourré que je me déhanche sur la piste de danse, oubliant ma résolution d'être sobre.

Je voulais oublier cette fille, Lucy.
Qui me pourrissait la vie. Mais peut être que...

Bref, je dansais d'une manière beaucoup trop suggestive lorsque je sentis un être non-identifié se coller à mon dos.
Inconscient, je continuais sans m'apercevoir que la personne derrière moi reproduisait mes mouvements.
Je n'avais pas l'esprit lucide, les lumières étaient aveuglantes, un parfum entêtant me tournait délicieusement la tête, la musique me plongeait en transe et les douces sensations dans mon dos n'étaient pas franchement désagréables, si tu vois ce que je veux dire.

Mais je sentais son haleine très alcoolisé, comme moi et le flash d'un appareil photo m'acheva.

Je me réveillais dans mon lit alors qu'il faisait encore nuit.
Un portable sonna et je regardais l'heure : 11h14.
Je me lève, ayant un mal de crâne épouvantable et entendit un bruit venant de la porte d'entrée.
Des cours répétées.
Je sortis de la chambre et ouvrit la porte qui se trouvait à ma droite.
Attend quoi ?
Un regard dans la chambre me fit apercevoir un corps avec une tête qui possédait des cheveux pinceaux-noirs.

Non.
Non.
Non.
Non.
Non.
Non.
Non.

Impossible.

Les bruits s'amplifiaient. Décidé, j'ouvre la porte et tombe avec horreur sur Lucy.

-Qu'est-ce tu fous là, toi ? L'accueillais-je.

-On se calme, Mr-je-suis-toujours-en-slip-quand-je-tombe-sur-Lucy.

Merde.

-Donc je disais. Je suis juste venue te voir pour te dire que tes amis vous attendent en bas. C'est tout. Et aussi que t'as de beau abd-

-Tais-toi ! lui chuchotai-je, énervé. Merci. Maintenant pars d'ici !

-Okay, okay je m'en vais, sourit-elle. T'as de la chance que je travaille aujourd'hui sinon... dit-elle en me fixant.
Elle s'éloigne et je referme la porte, passablement irrité. Pris d'un étrange flashback, je me dirige vers la salle de bains.
Ok.

Donc c'est quoi ça, je hurle dans ma tête.
Outre mes cernes, mes "cheveux" en bataille, mon teint blanc de berlinois, une tâche rosé demeure sur mon cou.
Pile.à.côté.de.mon.tatouage.

L'enfoiré qui m'a fait ça va le payer.
Je me souviens vaguement d'une danse, d'une odeur d'alcool et de lumières aveuglante.
C'est tout.
Bref, je la cache ou pas ? Hmmmmmmm....
Fierté de séduction es-tu là ?
-Oui mon capitaine !
-Très bien. Annulation de l'opération camouflage de type suçon ! Repos.
Attend.

Eh eh...! Après une rapide douche, je décide d'aller réveiller le poulet.
J'ai dormi avec lui.
Je lui secoue doucement l'épaule et il se lève en s'étirant.
Je lui dis que les autres nous attendent en bas.
Il me demande si j'ai bien dormi et je lui réponds que oui, super bien, c'est bizarre, hein ?

-Toi, aussi ?

-Vraiment bien, pour une fois. Bon. Tu m'attends ? Je vais me laver.

-Alors disons que je veux me laver avec toi, enfaite, je me dis, dans ma tête.

-Okay, à toute, je répond.
Il part en direction de la salle bains et je me retrouve seul. Tiens c'est bizarre.
Hier, je me souviens que nous avons énormément picolé alors que dans la chambre, ça sent pas vraiment.
Bah, il doit y avoir une bonne explication.
J'entends l'eau qui s'arrête de couler et je patiente patiemment.
Il sort et nous descendons en direction du salon de l'hôtel. Arrivés là-bas, nous sommes accueillis par des cris de bonne humeur.
Ils nous attendaient tous autour d'un verre d'eau.

-Ahh vous voilà ! S'écria Till.

-On vous attendais pour regarder une vidéo qui est sur mon téléphone, nous dis Doom...
.
.
.
.
.
.
.
.
En peu court mais je n'ai pas trop le temps en ce moment ! Bref avez vous aimé ? Qu'est ce que sera cette vidéo ? Qui a fait ce suçon ? La suite dans le prochain épisode... bye ! 💕👀👀😏😏