Ça m'a rendu triste ...
Pdv:Omniscient.
Quelques minutes après, le téléphone de Richard sonna.
C'était notre chère Lucy.
Elle voulait l'emmener au restaurant, où il voulait.
Il accepta joyeusement, ravi de pouvoir s'aérer.
Il voulait surtout sortir de son esprit cet ange-démon qui lui faisait perdre la tête.Ils discutèrent un long moment puis convinrent de l'heure et de l'endroit du rendez-vous.
Il lui souhaita une bonne fin de journée auquelle elle répondit puis raccrocha.
Une sonnerie de portable dans la chambre de Paul n'attira pas vraiment son attention.Pour l'instant, il essayait de retenir les prénoms du jeu télévisé, ce qui l'occupa.
Richard ne savait pas où était les autres.
Peut être dans leur appartement.
L'après-midi passa très rapidement, si ce n'est les tourne et retourne du Landers qu'il essaya d'ignorer, en vain.
Il serrait les cuisses.Puis notre petit dormeur se réveilla doucement en ouvrant les yeux un à un.
Il se releva, fût pris de vertige et dû se rallonger sur les jambes musclées de son "collègue" pour ne pas tomber.Il demanda l'heure qu'il était : 17h30. Il a bien dormi, se dit-il.
Paul remercia son coussin, se leva et alla dans sa chambre.
En ouvrant ses messages, il vit qu'il en avait un de Lucy :« À l'Illustre Auberge, 19h»
Parfait, lui envoya-t-il.
Notre guitariste se mit à réfléchir.
L'autre doit être là-bas à 19h, donc le temps qu'il se prépare, il devrait aller se laver à 18h.
Techniquement.
Il le connaissait par coeur.Mais avant ça, Paul devait préparer ses affaires pour ce soir.
Il pris un Jean noir propre, la grande veste brune qu'il avait acheté auparavant, son grand chapeau et ses lunettes de soleil pour les déposer sur le haut de sa valise.Il doit y penser.
Puis, l'eau de la douche coula.
Après le lavage du Kruspe, il le conseilla sur son choix de vêtements (18h30) et alla se détendre avec de l'eau chaude.
Mais... Il se rendit compte qu'il avait oublié son tee-shirt.
Oh le con.
Paul alla dans sa chambre.
Richard sortait au même moment de la sienne.
Un frisson lui parcouru le dos.«Dein weißes Fleisch erregt mich so ...» pensa-t-il très fortement, en le voyant torse nu.
Puis l'autre réapparu, habillé. Ouf.
Il le complimenta sur sa tenue et approuva avec son sourire si craquant.Richard ne pût s'empêcher de lui déposer un baiser sur sa douce joue rebondie et partit en fermant la porte.
Il était 55.Du balcon, Paul le vit prendre une ruelle et disparaître de son champs de vision.
Sa douleur au ventre réapparue et il se dit amèrement que c'était son absence qu'il lui faisait cet effet.Il décida de l'ignorer et entreprit de se déguiser pour être méconnaissable.
Satisfait du résultat, il envoya un texto à ses amis en leur souhaitant une bonne nuit.
Prêt, il s'engagea malgré lui dans cette soirée où révélations troublantes seraient de mise...
Il vient de s'embarquer dans un jeu dangereux...
Paul descendit à pas feutrés les escaliers, pour ne pas attirer l'attention du reste du groupe.
Il franchit la porte de l'hôtel et s'asseya sur un banc à proximité.
Là, il prit son portable et entreprit de taper son adresse.
Il clique sur le lien qui lui montrait le chemin et commença à marcher.
Ses petits pas rapides claquaient sur le pavé parisien et celà lui donnait la désagréable impression d'être un espion.
Ce sentiment s'effaça lorsqu'il atterit sans réfléchir devant la devanture du restaurant.
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Pourquoi a-t-on fait ça...
RomancePourquoi on a fait ce choix? Il aurait mieux fallut ne pas le faire... Pour nous deux. Mais heureusement que tu es là...💓 Histoire sur le meilleure couple au monde, le Paulchard. Ou Paulard. Mais ça fait "Polar". Or, ce n'est pas un roman policier...