Pourquoi a-t-on fait ça...

🍋🍋Deuxième partie✨

Un corps collé au mien.
Chaud.
Doux.
Et surtout amoureux.
Un lit brûlant.
Deux amants.
Deux respirations régulières.
Une même pulsation de cœur.
Un désir encore très présent dans mes veines.
Et aussi dans les siennes.
Une envie pas encore redescendue.
Une douce lumière.
Très tamisée.
Une odeur d'amour musquée.
Lèvres mordues.
Incendie qui ravage et dévore.

Et...
Une envie insatiable.
De l'entendre gémir.
Hurler.
Exploser de plaisir.

Un contrôle mental renforcé.
Une faim de loup.
Mais une incroyable patience.
Une envie osée.
Une excitation que j'essayais de contenir.
Et un putain de désir.

Que j'essayais de contrôler.
Et de calmer.

Je vous le dis franchement, j'avais faim de lui. De sa peau, sa bouche, son âme, ses cheveux, ses yeux. Lui tout entier.

Nous sommes restés enlacés durant de longues minutes, peut être même vingt. Je ne sais pas. Et je m'en foutais.

Après ce petit instant de tendre repos, je sentais que son... désir commençait à se faire attendre. La manière dont il serrait violemment les cuisses me faisait compatir.

D'humeur étonnamment entreprenante, je me mis au dessus de lui et lus une lueur d'étonnement dans son regard. Tu verras, Paulchen...

Ma main droite attrapa rapidement ses frêles poignets pour les maintenir au dessus de sa tête.
De l'autre, je lui caressait la cuisse, comme une promesse. 
Si vulnérable...
Et à moi pour toujours.

N'arrêtant aucun de mes gestes et voyant sa poitrine se soulever de plus en plus rapidement, je me rapprochais de son oreille. Je savais bien que mon souffle chaud près de cette... zone avait un impact sur la moiteur de sa douce peau.
Et pourtant...

-Dis-moi, où voudrais-tu que je te touches pour que tu hurles de plaisir...?

Il me chuchote, taquin, que je n'ai qu'à découvrir par moi même. Mais il accepte de me donner un indice et relève sa jambe gauche.

Préférant m'en occuper pleinement, je lâche ma main et la pose sur son mollet. Ne sachant pas trop où il voulait en venir, je laissais mes yeux vagabonder sur sa jambe.
Jusqu'à ce qu'une discrète partie de son corps attire mon attention.

J'avance mon visage, curieux et glisse ma langue derrière son genou. Juste dans son délicat creu.

Je le savais depuis ce fameux jour, Landers.
Je le savais, depuis que tu m'avais désinfecté la jambe.
Je le savais que tu étais excité par mes actes.
Mes mains crispant le rebord de la salle de bains.
Mes petits couinements de douleur.
Ma jambe qui sursautait à chaque passage volontiers de ton coton à cet endroit.
Je n'ai rien amplifié...
Mais à présent, c'est toi qui est dans cette situation.
Alors, quelle ne fût pas ma joie de t'entendre gémir dans ma chambre...

Paul me regarde, les yeux vitreux, désireux et comprenant que cette partie de son anatomie longuement stimulée allait lui faire perdre la tête, je me mis au travail.

Je suçotais d'abord longuement cette zone. Là où sa peau est extrêmement fine, toute tendue et tellement sensible...
Je le voyais tirer sur son tee-shirt, en se tordant de plaisir.
Ma bouche rejoignis rapidement ma langue durement pointée et je remontais vers l'intérieur de ses cuisses en un milliard de petits baisers, l'électrisant.
Que c'était bon... Je me retire lentement et le fixe droit dans les yeux.
Je voulais le déshabiller. Lui enlever ses derniers vêtements.
Comprenant mes intentions, il lève les bras et je fais passer son tee-shirt par dessus sa tête.
Mais alors qu'il se baissait pour enlever son caleçon, je lui plaquait les bras de chaque côté de sa tête.
Cette vue...
Il me sourit et tourne son visage, m'offrant sa carotide, sa gorge, sa peau, son âme et sa chair.
Je lui déposait de tendres caresses sur son cou et descendis de plus en plus bas, effleurant de ma bouche ses fins muscles, si parfaits et son corps bouillant.
Sa respiration s'agita brusquement alors que je lui retirais son dernier
sous-vêtement.