Pourquoi a-t-on fait ça...

The end...❤

Pdv:Paul.

Cet orgasme...
Que dis-je, cette explosion, cette condensation de plaisir...
Je m'en souviendrai jusqu'à la fin de ma vie.
Je n'en ai jamais eu un comme ça.
Si ravageant et si dévastateur.

Je me sens bien contre lui.
Mes soucis s'évaporent.
Mes peines s'adoucissent.

Sa peau bouillonnante collée à la mienne...
Son souffle régulier, qui me chatouille la joue...
Son cœur battant tout doucement...

Celà fait bientôt une heure que je le regarde, le ressent et le respire comme une drogue éternelle.

Il dort profondément. Enfin, c'est l'impression qu'il me donne.
Le jour s'est-il levé ? Je n'ai plus aucune notion du temps. Il pourrait être 3h du matin comme 5h...

Je me mets à penser à nous.
À notre avenir. Et je réalise. Je veux vivre jusqu'à la fin avec lui.
Avec lui.
Lui et moi.

Mais quelque chose, une agréable sensation me sort brusquement de mes pensées.

Sa main endormie longe doucement ma taille et me fais sursauter. Je croyait qu'il dormait...
Il m'attrape paresseusement la hanche et vient coller nos deux bassins. Au plus près de notre... désir.

Le mien s'enflamme immédiatement. Je crois que j'ai sérieusement un problème. Ses doigts caressent le creux de mes reins et je commence à fondre sous ces délicieuses sensations. J'essaye de retenir mes discrets gémissements mais c'est peine perdue.

Son pouce trace de petits cercles sur la peau fine et je me demande s'il fait vraiment semblant de somnoler.

Le souffle accéléré et une étrange chaleur répandue dans tout mon corps, je lève la tête.

Et je me perds dans la contemplation de ses lèvres. Je les frôle de ma bouche, appréciant leur goût sucré et laisse mon regard descendre plus bas.

Il est vraiment... attirant, je me dis, rougissant. Évidemment que je ne l'aime pas que pour son physique ou son statut publique, comme ses anciennes compagnes mais il faut se l'avouer...

Je me souviens avoir entendu ou lu, qu'enfant, il n'était pas du tout à l'aise avec son corps. Il a su en reprendre le contrôle. Motivé comme il est, ça ne m'étonne pas de lui.
Il est vraiment incroyable.
Un mentale d'acier, vraiment.

Je continu à le détailler, adorant sa chaleur corporelle, son odeur naturelle si particulière, le jeu de lumière sur ses muscles, son grain de peau tout aussi lisse...
Je sentis sa main remonter le long de mon dos, et s'arrêter sur le haut de ma nuque.

Bon, à mon tour de te réveiller, si je comprends bien...

J'enfoui mon nez dans son cou et lui déposai de tendres baisers, histoire que je ne sois pas le seul réveillé, dans ce si grand lit...

-Bonjour, toi... j'entends, près de mon oreille.

Je me retire du creu de son cou et l'observe, tout content de le voir se levé.

-Je t'ai manqué ? je lui demande, taquin.

-Me coucher en te regardant et me réveiller en t'ayant à mes côtés, c'est le plus beau cadeau que l'on puisse me faire. Mon Paulchen...

Il m'embrasse délicatement et je lui mordille la lèvre. Nos langues entament leur ballet endiablé et je me sens déjà partir.

-Je t'aime, Kruspe.

-Moi aussi, Landers.

Nous nous décollons et un mince filet de salive nous reliait encore. Encore et toujours. Décidément... Je passe mon index sur sa lèvre inférieure et retire l'excédent.