Pourquoi a-t-on fait ça...

31.Pourquoi on ne peut pas...

HELLOO ! Alors de base, je devais poster ce chapitre plus tard mais comme je voulais vous remercier pour les 1,01k de vue, je me suis dis que j'allais vous remercier pour ça. Merci bien et pour les votes aussi ! 😳 Ça me fait trop plaisir !! J'espère que vous aimerez ce chapitre ! 🔥🔥👊

Souvenez-vous de la phrase de Richard « On va juste regarder la télé, pas faire un strip-poker...».

On reprend après ça...

Pdv:Paul.

Et à ma grande surprise, il accepte !
Je lui fait un peu de place en me décalant à gauche.
Il s'assoit à côté de moi.

Et j'essaye de contenir mes émotions. Nous nous sommes tous vus à moitié à poil, des dizaines de fois.
Des centaines, même !
Alors POURQUOI.
Je me mets à respirer plus vite.
Ma peau commence à bouillir.
Mon bas-ventre me lance des milliers de décharges électriques.
Mes muscles se tendent.
Une goutte de sueur perle sur ma tempe.
L'instinct, je vous dis.
Il ne sait pas que mon corps le désire ardument.
Ça me démange.
J'attends ses caresses.
Une atmosphère lourde se dégage de moi et j'ai du mal à me concentrer sur les Grands Coreaux du Pacifique. Coreaux qui le captive.
Parfait.
Il ne peut pas remarquer son effet sur moi, alors.

Je tente un coup d'œil vers lui et en reste pétrifié.
La clarté de la Lune rend son teint albâtre et souligne magnifiquement ses muscles pectoraux.
Mon dieu...
Il ressemble... à une statue grecque.

Rdv:Omniscient.

Ces deux hommes à moitié nus, l'un baignant dans une froide lumière et l'autre, les membres à l'affût, le sang chaud et les yeux rouges de désir...

Qu'allait-il se passer ?

Après quelques minutes de silence, notre belle statue voulue bouger.
Elle sentit un regard sur elle et se tourna.
Le petit guitariste le regardait, sa délicate bouche ouverte et mordait furieusement sa lèvre.
Il détourna les yeux, troublés par cet échange et essaya de se reconcentrer sur le documentaire.
Il entendit une respiration à côté de son oreille.

Il détourna la tête, sachant qu'il ne pourrait pas résister.
Puis il prit une cruelle et sage décision.
Richard regarda son ami. Un regard sincère.
Mais...
Ce dernier ne le quittait pas des yeux, plongeant son regard passionné dans celui du guitariste principal.
Il n'attendait qu'une chose.
Qu'il craque.
Richard posa délicatement sa main sur la joue douce et laiteuse de Paul. De la pulpe de son doigt, il lui caressait tendrement sa peau fine.

Landers espéra de tout cœur qu'il l'embrasse et l'emmène aux cimes du plaisir.
Il arrêta son petit jeu et approcha désespérément sa bouche entrouverte, pour accueillir pleinement celle de son âme sœur.

Mais Richard retira sa main, ferma les yeux une seconde, attristé et s'en alla.

Il retourna dormir, conscient qu'il avait failli embrasser son meilleur ami.
Plein de doutes, il s'allongea dans son lit.

L'autre resta sans bouger, désorienté.
Il voulait le faire.
Demain sera un autre jour, se dit-il, pas calme du tout.
Le désir et la passion encore présents dans ses veines, il s'endormit péniblement, rêvant de Kruspe.

Son esprit vagabonda d'une sensation à une autre, se prolongeant dans des choses inconnues, explorant des brèches d'amour ouvertes, des caresses insoupçonnées...

Quelques heures plus tard, Richard se réveilla de son étrange nuit, où il avait failli tout foutre en l'air.
La boule au ventre, il se leva.
Et son cœur manqua un battement quand il vit Paul, sur le canapé, recroquevillé.
Il hésita pendant une minute de la décision à prendre et se décida enfin.