21.The mattage ?

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Déçu, j'allai retourner dans ma chambre lorsque j'aperçois la porte de mon voisin entrouverte.

Oui ou non ?


Voulant percer ce mystère et parce qu'il n'arriverait que dans 10 minutes (Il est 17h50), je décide de tenter le diable.
En peu comme à mon habitude depuis notre arrivée à Paris.

J'entre et remarque avec étonnement que c'est nickel.
Aucun vêtements ne traînent par terre.
En même temps, il s'appelle Mr.Propre, alors...

Mon inspection commence.

Chaque minute compte à partir de maintenant.

Pdv:Richard.

J'avais oublié qu'il fallait que Paul me donne son avis pour ce soir. Bah, je monterais dans 5 minutes.

Pdv:Paul.

Une chose m'interpelle, cependant. Vous vous souvenez de ses énormes sacs de vêtements et de bouffe ?
Il y a rien.
Rien. Rien. Rien. Rien.
Enfin si.
Au fond du tiroir de sa table de nuit. Des bonnets de bain pour Popol.
T'as compris, mince.
Ça me fait un peu mal au coeur.
Je regarde en vitesse l'heure.
17h53.
J'ai encore un peu de temps.
Tiens, c'est quoi ça... ?

Pdv:Richard.

J'avertit les gars que je monte et me dirige vers les escaliers.

Pdv:Paul.

Au fond d'un tiroir, le dernier, une bouteille de parfum à la -

-Paul, t'es où ?! Il faut que tu me donnes un conseil, vite !!!

Merde, merde, merde !
Je remets le truc à sa place, sans avoir pût voir l'étiquette.
Je réessayerai.

Je sort de sa chambre en lui disant que je cherchais un Efferalgan.

Je pense qu'il m'a crû parce qu'il m'en donne de sa poche de pantalon.
Très beau pantalon.

J'ai eu chaud.

J'ai chaud.

Pdv:Richard.

Il pense que je le croit. Parfait.

Pdv:Paul.

-Merci bien. Sinon c'est quoi le truc que tu voulais me demander ? lui dis-je.

-C'était pour savoir quelle chemise je mettrais. Attends, je vais te montrer, me dit-il.

Il me dis de le suivre et c'est ce que je fais, naturellement.
Je m'asseois sur son lit et il commence à fouiller dans ses valises sombres.
Il ressort deux chemises, l'une blanche, l'autre noire.

-Tu penses que je dois prendre laquelle ? s'inquiète-t-il.

-Je sais pas du tout... Essayes-les ! je lui propose.

Il approuve et c'est en souriant mentalement que je le vois enlever lentement son tee-shirt.
Arrête de le fixer, arrête de le fixer.

-Mais pourquoi ?!

-Je ne veux pas me faire prendre !

-Ah bon ?!

-Non, 'fin OUI mais non.

Mes deux voies continuaient à se battre intérieurement.
Je regardais alors avec un semblant de neutralité, ses abdominaux si bien dessinés, son V qui partait quelque part et sa peau bronzée, brûlante, que je voudrais tant toucher à mes risques et périls. J'ai chaud.

Après une éternité, il enfile la blanche puis la noire.

-Cette dernière te va le mieux, je lui dis.

Pourquoi a-t-on fait ça... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant