Jalousie

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Thierno Sow

Je me demande souvent si Aicha est folle, ou elle est tout simplement bête.

Comment on peut être enceinte et porter ses genres de robe.

C'est vrai qu'elle est très sexy, et j'adore seulement qu'elle ne peux plus se permettre de porter ses vêtements.

Je ne parle même plus de la robe, mais ses talons.

Elle va me rendre dingue, j'ai juré.

Moi : Aicha suis moi.
Elle : n'est ce pas toi, qui me disait qu'on est en retard.
Moi : ferme la un peu stp, et fais attention aux marches avec tes talons.

Elle se tût et me suis.

Moi : Aicha, qu'est ce qui se passe dans ta tête ? Pourquoi t'as mis ça (en désignant sa robe et ses talons de haut en bas avec mon doigt) ? Regarde un peu ton ventre,  ça se voit, et ses talons, tu penses au bébé ?
Rassure moi, t'es pas folle ?

Elle : loussi neik, je me sens bien avec, j'adore ce que j'ai mis, on y va.
Moi: t'as pas compris ? Tu ne sors pas avec ça.
Et regarde ton cul est trop marqué, tes hanches débordent, bon sang, qu'est ce qui ne va pas avec toi.
Elle : tu sais quoi, tu m'énerves avec tes remarques. Quoi ? Y'a quoi avec ce que j'ai mis ? Je me suis toujours habillée comme ça. C'est aujourd'hui que tu vois que ça me va pas, et que mes hanches débordent ?
Moi : je n'ai jamais dis que ça ne t'allais pas, seulement que ça te colle trop, et ce n'est plus pareil. Non seulement tu es mariée, mais aussi tu attends un enfant. Et tu me suis pas avec ça.
Ne me réponds pas, va te changer et vite, je sors pas, je t'attends.

Elle me fixe quelques secondes, sachant que je ne blague pas, elle sexcute.

Putain, vous y croyez vous ?
Aicha a mis un leggings bleu très moulant et un haut blanc un peu large et a remis ses talons et sacoches.

C'est mieux que ce qu'elle avait porté, mais, il n'y a vraiment pas de différence.

J'allais parler quand elle me dit avec les larmes aux yeux et les lèvres légèrement tremblantes :

Aicha : j'ai fini, on y va ou je dois encore me changer.
Elle : Aicha tu pleures ? Louxew ? Loutakh ngua barri djiko? Et oui, va m'enlever ses talons, mets des baskets ou n'importe quelles autres chaussures, mais pas de talons.

Elle me tourne le dos très irritée.
Je la vois qui ouvre son armoire.
Elle se déshabille pour mettre une robe en coton ample saumon et des chaussures rasées.
Elle : t'es maintenant satisfait ?
Moi : oui, tu es parfaite comme ça, je t'aime.
J'allais l'embrasser quand elle m'esquive et le visage en feu.
Moi : quoi encore ?
Elle : on y va, il commence à se faire tard.
Elle me devance et me bouscule légèrement.
Loutakh Aicha beuguoul diam?

AIDA SOW

Aujourdhui, pour me rattraper, j'ai mis une robe que Theirno m'avait offerte, elle est bleue, je ne l'avais jamais mise car je n'avais jamais eu l'occasion.
C'est une robe longue avec des manches longues.

Elle me va , je suis parfaite avec, et je me vois mal mettre un foulard avec.

Donc, je décide de laisser tomber mes cheveux et me maquille légèrement.

Je suis entrain de me parfumer quand Thierno arrive.
Il me regarde ou plus tôt me dévore des yeux pendant quelques instants avant de venir m'embrasser fougueusement.
Lui : tu es très belle madame Sow, et ta robe te va énormément.
Moi : (toute rouge) merci.
Lui : et tu mets pas de foulard ?
Moi : heu, non aujourd'hui, je sors avec mes cheveux.
Lui : pour qu'elle raison ?
Moi : la robe ne va pas avec un foulard et j'ai envie de te faire plaisir.
Lui : que ton envie de me faire plaisir se limite dans la chambre, change la robe, elle est très moulante et met un foulard comme tu l'as toujours fait, et que rien ne t'influence à l'avenir

Euhhh, c'est moi ou Thierno est jaloux, mais comment peut il m'imposer de mettre un foulard si il permet à Aicha de mettre même des perruques ?

Moi : Thierno, je, je...
Lui : tu te changes Aida, je ne veux pas de soucis avec toi.
Moi : d'accord.

Je me change donc, je mets une robe jallabe noire avec des perles dorées.
Et je mets un foulard noir aussi accompagné de mes sandales à talons dorés et une sacoche.
Je m'approche de lui dit :
Moi : j'ai fini, c'est bon ?
Lui: oui, et tu es très belle comme ça, ne change pour rien au monde, je t'aime.
Moi : moi aussi
Lui : allons au salon.

On était assis avec les enfants, entrain d'attendre Aicha quand elle arrive très belle et bien habillée machallah. Je trouve qu'elle a pris du poids surtout au niveau des hanches et du ventre.
Bref, ça ne me regarde pas.

Seulement qu'elle est très sexy et là, je guette la réaction de Thierno, quand il lui demande de la suivre.

AÏCHA SOW

Je me sens très mal et suis pas bien dans ma peau là.
Thierno me saoule, il m'énerve et m'exaspère au plus haut point.

Tout ce que je veux actuellement c'est de pleurer, crier, insulter et surtout manger un bon gâteau au chocolat.

Le regard qu'il jette à Aida me rend folle et je me pose d'énormes questions sans réponses .

L'aime t-il autant que moi ?

Est ce qu'il le trouve plus belle que moi ?

Est ce qu'il essayait de jouer avec moi lorsqu'il se disait être fâché contre elle ?

Serait-ce à cause de ma grossesse ?

Serait-ce à cause de mon poids ?

Est-ce que mon poids le dérange ? 

Lui : Aicha je te parle

Il ne m'appelle même pas mon amour, j'ai juste eu droit à un Aicha.

Moi : oui tu disais ?
Lui : laisse tomber, allez on y va.

J'ai marché très vite pour les devancer et m'asseoir du côté passager de la voiture, j'ai mis ma ceinture, fasse sama kaname.

Je vois Aicha hésiter quelques secondes, avant de se mettre derrière avec les enfants.

Nous sommes arrivés à '' Le Gondolier'' aux almadies.

A peine arrivée, je me suis faite toute petite entrain d' observer Aicha, Thierno et les enfants, ils discutent, ils sont très heureux et épanouis. Je pense qu'ils ont oublié ma présence, ils ne me parlent même pas.

Peut être que c'est moi ou les hormones qui me jouent des tours, je ne comprends plus et Thierno qui ne me regarde même pas.

J'ai très mal, je sens les battements de mon cœur s'accélérer, je commence à avoir chaud, de grosses gouttes de sueur tombent de mon frond.

Eux, ils n'ont rien remarqué.

Thierno évite mon regard depuis qu'on est arrivé.

Nos regards viennent de se croiser avec Aida, mais elle détourne immédiatement les yeux.

Myriam est assise entre son père et Aida, moi à côté de Aida et donc Amadou entre moi et son père.

J'essaie de parler, mais aucun son n'arrive à sortir de ma bouche.

Je reçus comme des coups de pieds très violents au ventre  qui me fait crier très fort. Je me laisse tomber par terre et ferme les yeux petit à petit.

Un amour , une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant