Un amour , une vie

Problèmes 1

Aicha Sarr Sow

Moi : je n'ai jamais rien dit parce qu'on m'a appris à supporter. Ndoundou lou metti si keureume gui, tei seuye bi yagua goul. Limaleini gnane moye ngueine wakhtane ak mome, yédeu ko. Teyite yenamaye sédé, prochaine fois inechallah, bou dieulé lokhome wala Aida dieumeuléko si mane, dinaleine porter plainte tei douma si seiteu leineu.
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C'est ainsi après une très longue discussion avec nos aînés que je décide de pardonner à Thierno et de rentrer chez moi.

Thierno : Bae, je passe te prendre à quelle heure ?

Moi : vers 21h, en attendant, Gora va déposer quelques uns de mes bagages à la maison.

Lui : d'accord, je taime

Moi : hunnn, et ce que je t'avais dit ?

Lui : t'es trop pressée , patiente

Moi : d'accord

A peine qu'il soit parti, je me dirige vers la chambre de ma mère.

Moi : Ma, tu dors ?

Elle : non, je me reposais un peu, allez viens dans mes bras.

Elle me prends quelques secondes dans ses bras, elle me caresse délicatement les cheveux.

Elle : bébé tu es sur d'être prête à affronter Aida de nouveau ? À prendre tes responsabilités ?

Moi : Oui ma, cette fois ci, je me sens prête, je suis plus forte pour mes enfants ( en faisant un bisou sur le front de mes enfants).

Elle : d'accord, et avant ça, tu vas devoir prendre un bain mystique et tu amènerais ça avec toi, avant que tes enfants et toi n'entrent dans la maison, tu vas le mettre partout devant la porte, ça vous protégera.

Moi : c'est quoi ça ? Ou tu l'as eu ?

Elle : c'est un mélange mystique que ta badjeine m'avait remis.

Moi : d'accord Ma.

C'est après la prière de Guéwé et après les nombreuses prières de ma mère que nous avons pris la route.

J'ai fait tout ce que ma mère m'avait recommandé.

Moi : As Salamou aleykoum

Aida : wa aleykoum salam

Moi : comment tu vas Aida, Naka yarame bi ?

Elle : ça va bien al hamdou ndillah.

Je trace ma route directe, on dirait que madame n'est pas d'humeur.

Il est 00 passé et je suis toujours entrain de ranger.

Depuis 22h, je n'ai passé, je n'ai pas vu Thierno, j'essaie de l'appeler mais son téléphone est eteind.

Je décide de descendre pour voir ce qu'il est entrain de faire.

C'est au moment de me diriger vers le salon que j'entends des cris.
Curieuse un jour, curieuse toujours, je décide de m'approcher et d'écouter la conversation.

Thierno Sow

Al hamdou ndillah, ma femme et mes enfants sont revenus.

En partant, Aida m'a fait des scènes tant tôt c'est son ventre, tant tôt sa tête, elle m'a même voulu coucher avec moi sûrement pour me retarder.

A notre arrivée, elle avait le visage en feu, elle répondait froidement aux salutations de Aicha, sûrement les nerfs.

Moi : Aida louxew ?