Altercations

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Ibrahima Ndiaye

Là, je suis vraiment épuisé, depuis 5 mois, je n'ai pas assez bien dormi, j'étais tout le temps à l'hôpital avec Aicha, je passais souvent la nuit dans sa chambre d'hôpital pour veiller sur elle et prendre le relai de maman.

Elle a eu une grossesse à risque et très difficile, je la surprotegeais surtout lorsque j'ai su qu'elle attendait des jumeaux.

Je ne pouvais m'empêcher de veiller sur elle. Elle est ma petite protégée et Thiatou keurgui comme l'appelle ma famille lol.

On a un lien très fort, c'est vrai qu'au début, elle m'attirait et que j'avais des sentiments pour elle, mais depuis qu'elle s'est mariée, je me suis résignée.

Je n'ai personne dans ma vie mais c'est un choix personnel, de toutes les façons, je n'ai jamais aimé les relations amoureuses, à par forniquer et baigner dans le haram, je ne vois pas l'utilité.

Les jumeaux me manquent énormément, quand on a appris la nouvelle qu'ils portaient le nom de maman et papa, on était trop content machallah.

Je les adore, hier, j'ai passé la journée à faire des courses pour eux et pour mes neveux.

Il Faut avouer que ces temps-ci, c'est mon passe temps favoris.

A peine garé devant la porte de chez Maman Aida, j'entends des cris de bébé.

Je pense que  Aicha et les enfants sont là.

C'est presqu'en courant que je rentre dans la maison, et oui, je ne me suis pas trompé, ils étaient là.

Moi : bonjour, maman, Diop, no fanané, Naka souba si ? Pourquoi Maman (son homonyme) pleure ? Louko daleu ?

Elle : ah sama dom dji, Ndiaye Diatta al hamdou ndillah, ki dei beugue leikeu reik, wanetei dara dalouko.

Moi: wah donne la moi, ma kholeu.

Je la prends et me balade dans le salon avec elle, elle se calme petit à petit.

Maman : sama woudjou bi, badou dala nop

Moi : ah kikaye bardéna yague na.

Je sors avec elle, avant près de la grande porte de la maison. Elle s'est calmée et me regarde à present.

Moi : hé petite maman, c'est qui la plus belle ? C'est qui la plus mignone ? Annnnnhhhhh psssssssstttttt.

On sonne la porte et je pars directe ouvrir, comme que je suis près.

Moi : ah bonjour Thierno, tu vas bien ? Entre.

Lui : bonjour

Il a mal dormi on dirait, il m'arrache presque son enfant de mes bras.

Ok

Moi : sa waye doucement reik, ce n'est qu'un bébé.

Il ne me répond même pas, espèce d'idiot.

Je le suis au salon.

Lui : As Salamou aleykoum, yaye boy Diop, no fanané.

Maman : wa aleykoum Salam  Sow poulo dierry, sante yallah al hamdou ndillah, Naka khalei yi ak wa keur gui ?

Lui : gneupa gui si diam al hamdou ndillah, mba khalei yi sonalougnoula ?

Elle : jamais de la vie, sama seute you dieukeu yi, dougnouma meusseu sonal si aduna.

Lui : al hamdou ndillah

Je suis assis près de maman juste à sa droite, j'ai déposé ma tête sur son épaule et je lui ai pris papa des bras. Elle me caresse la tête.

Un amour , une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant