✒ Chapitre 8 : Le gang des capuches noires

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Chapitre 8 : Le gang des capuches noires

Les premiers rayons du soleil se déposèrent délicatement sur le visage de la jeune blonde. Elle bailla et battit des cils puis se redressa en position assise. Écartant les mèches de cheveux blondes de son visage, son regard balaya la pièce. Le soleil était à peine visible à l'horizon. Silencieusement, elle se leva et marcha en direction de la salle de bain. Après s'être préparer, elle prit ses affaires et quitta le dortoir. Bien qu'elle fût heureuse d'avoir retrouvé ses amies, elle aimait aussi être seule pour réfléchir. Si ses amies avaient dû d'écrire Marlène McKinnon, elle l'aurait sûrement qualifiée de calme, timide, intelligente et douce.

Alors qu'elle marchait sans but précis dans les couloirs du château, elle entendit des brides de discussions. Curieuse, elle se dirigea vers la provenance des voix. Et lorsque, au détour d'un couloir, elle aperçut quatre élèves autour d'un enfant qui ne devait être pas plus quand deuxième année, armés et riarent, elle se retint de déboulé comme une furie et de leur crier dessus. Elle décida tout de même de rester cacher derrière l'angle du mur et d'observer ce qui allait se dérouler. Après tout, elle se trompait peut-être ? Avec un peu de chance, le jeune garçon était simplement le frère d'un des quatre élèves avec leur capuche sur leur tête. Mais au fond elle-même, elle savait que ça n'allait pas se passer comme ça. Un des plus grands de la bande aux capuches s'approcha du petit la baguette en main :

- Alors ? Quesqu'il y a ? Tu as peur petit sang-de-bourbre ?

Marlène compris immédiatement. Ce n'était pas amical, c'était une agression. Elle sortit de sa cachette, la baguette droite devant elle et dit dans le dos des quatre personnes :

- Laissez-le tranquille.

Sa voix résonna froidement sur les parois de pierres. Celui qui avait parlé se retourna, visiblement amusé de trouver une résistance. Son visage était dissimulé sous sa capuche, mais elle était presque sûre qu'il souriait. Un insigne de Serpentard était largement visible sur sa cape.

- Mais qui voilà, de la compagnie ? répliqua ironiquement le vert-argent.

Ses trois compagnons se retournèrent, leurs visages aussi dissimuler sous leurs capuches. Une Serdaigle, un Poustoufle et un autre Serpentard. Le Poustoufle siffla :

- Ça ne faisait pas partie du plan.

- Ne t'en soucis pas, pesta le chef.

Ils devaient tous être en septième année. Légèrement inquiète, Marlène redit d'un voix autoritaire :

- Laissez-le répartir.

- Je suis désolé, mais tu nous as interromput dans notre petite discussion, donc je me vois dans l'obligation...

Il ne finira pas sa phrase et claqua des doigts. Le Poustoufle et le deuxième Serpentard la désarmèrent et la prirent par les bras. Alors qu'elle se débattait, ils l'entraînèrent dans les couloirs. Trop secoué pour se souvenir d'où elle était, elle essaya de se débattre vainement.

Puis au bout de plusieurs minutes qui lui paraît duré une éternité, ils la lâchèrent et la poussèrent dans un placard.

Étourdie, elle se retint au mur pour ne pas s'écrouler. Cherchant la poignée de porte à tâtons dans l'obscurité, elle faillit tomber en s'entravant dans un seau. Elle se rattrapa sur un objet froid qui était fixé dans ce qu'elle identifiât comme un mur. "La poignée" réalisa t-elle. Elle la tourna mais rien ne se passa. Alors qu'elle tambourinait sur la porte, elle sentit tout d'un coup ses jambes se dérober sous son désespoir. Dans une vaine tentative, elle leva la main et rencontra un boîtier froid au-dessus de sa tête. Appuyant dessus, elle fut rassurée de voir que la lumière marchait encore. Alors elle se laissa aller contre le mur froid du placard à n'allais et ferma les yeux, guettant le moindre bruit.

L'époque des Maraudeurs : La cour aux manigances | HPOù les histoires vivent. Découvrez maintenant