Histoires de Filles [ TERMINÉ ]

Chapitre 33 : Enfermés.

PDV Emma

Je crois que ce repas était le plus gênant auquel je n'ai jamais assistée.

Comme Julien était en face de moi, la seule chose que je regardais était mon assiette que je vidais rapidement.

En plus, les petits aussi sont au courant que ça ne va pas entre lui et moi.

Donc je vous dit pas l'ambiance !

Elise : Vous nous excuserez. Emma, vient, il faut qu'on parle.

Moi : Euh... D'accord.

Merci Élise. Grâce à toi, je ne serai plus en face de lui !

Élise : On va à l'étage ?

Moi : Ouais.

Nous montons les escaliers.

Élise : Avant, tu peux aller me chercher une brosse à cheveux, s'il te plaît ?

Moi : Ouais.

J'entre dans ma chambre.

PDV Élise

Moi : Avant, tu peux aller me chercher une brosse à cheveux, s'il te plaît ?

Emma : Ouais.

Elle entre dans sa chambre, j'attrape les clés qui sont sur la commode et l'enferme.

Emma : Élise ! Qu'est-ce que tu fais ?!

Moi : T'inquiètes pas, c'est pour ton bien. Mais surtout pour ton bonheur.

Emma : Élise, laisse-moi sortir !

J'ignore ses paroles et descends les escaliers.

Moi : Julien, on a rapidement parlé, Emma et moi, et elle est venue à la conclusion qu'il fallait que vous parliez. En gros, elle t'attend dans sa chambre. Je t'y accompagne.

Julien : Vraiment ?

L'amour rend aveugle, les loulous.

Si amoureux et si bêtes.

Moi : Si je te le dis.

Nous remontons les escaliers et J'ouvre la porte de la chambre d'Emma où elle est enfermée et j'y pousse Julien.

Moi : Parlez bien.

Et je referme la porte à double tour.

Je suis si forte.

PDV Emma

Moi : Me dit pas que t'as cru à son histoire ?!

Julien : Ça paraissait si réel.

Je suis assise sur mon lit à regarder la fenêtre. Malheureusement, les volets sont fermés et la télécommande est sur la commode où Élise a sûrement trouvé les clés de la chambre.

Et bien sûr, je n'ai aucun double sur moi.

Merci Élise. À cause de toi, je suis enfermée avec lui.

Julien : On pourrait peut-être profiter de cette situation pour faire ce qu'elle a dit : parler.

Moi : Je n'ai rien à te dire.

Julien : Et moi, j'ai beaucoup de chose à te dire.

Je me tourne vers lui, signe que je l'écoute.