Bonjour, Bonsoir ou Bonne nuit!
Ne me tuez pas d'avoir disparu sans prévenir! Je suis vraiment désolée de ne pas avoir posté depuis presque un mois. Ce n'était pas volontaire. J'ai eu pas mal de trucs à gérer depuis la dernière fois : 1- mes chats ont subitement attrapé un virus (deux semaines avant le confinement et qui porte un nom assez ressemblant au notre). Bref! Deux semaines de craintes et des nuits à ne pas dormir ne m'ont pas aidé. 2- Et puis la mise en place du confinement a tout chamboulé une deuxième fois...
Je ne sais pas comment vous vivez la situation là où vous êtes, mais j'espère sincèrement que ça va pour vous. Personnellement, mon confinement se passe plutôt bien maintenant, malgré des moments de stress pour la santé de mes proches, mon diplôme, mes exams, les courses, ...
Je pensais avoir plus de temps pour écrire. Big mistake!
J'ai réécris ce chapitre deux fois, pensé à modifier une foule de choses, sans jamais être satisfaite depuis que je l'ai commencé il y a trois semaines... Ce soir, j'ai décidé que c'était bon, finis de tergiverser! Vous méritez la suite et moi, de passer au chapitre suivant!
Il ne s'agit pas de la première version de ce chapitre, mais je suis plus satisfaite de la seconde. J'espère que vous l'aimerez aussi et que vous me pardonnerez mon absence. Bonne lecture et prenez soin de vous!
Ah! Et vous remarquerez un nouvel intitulé pour cette partie. ^^
***
- Tu as raison, articulèrent lentement ses lèvres, avec une froideur qui conjurait à la douleur, comme si les mots les écorchaient, comme si la vérité était du verre brisé sur sa langue, je suis un monstre.
Avec la reconnaissance, une détermination glaciale se répandit dans ses veines. Ses pensées envenimées se firent étonnement claires lorsqu'il leva une nouvelle fois la main. Pas pour la tranquilliser, pas pour l'approcher ou la toucher. Seulement pour faire ce qu'il devait faire, ce qu'il savait faire, ce pour quoi il était doué. Agir comme un monstre.
Son esprit se tendit vers le sien en une lame chauffée à blanc. La rencontre fut brutale. Un millier d'aiguilles de glace s'enfoncèrent dans son crâne. Les épines de givre lacérèrent ses réflexions, déchirèrent sa confiance et griffèrent sa conscience. L'impression était subtile et effroyablement puissante. La douleur enflait sous sa peau. Mâchoires crispées, son regard devint d'encre. Une mélasse sombre et suffocante uniquement destinée à brûler l'impudente. Il ne comprenait pas.
Comment pouvait-elle encore lui résister? Comment le pouvait-elle après tout ça? Après la torture et la Morticia, après avoir été éprouvée et brisée, après s'être vue arrachée tout ce à quoi elle tenait.
La paume tremblante, il vit le visage de sa victime se tendre. Ses traits se crispèrent, ses yeux se débattirent sous ses paupières, son esprit lutta pour échapper aux coups de buttoir exercés contre sa surface. La douleur vivace de son expression renvoyait à celle du masque impassible qu'il avait repassé, sans même qu'il ne s'en rende compte. Les dents serrées, il pesa un peu plus contre les barrières qui lui résistait sans en tirer la moindre satisfaction. Il ne savait même pas ce qu'il espérait trouver, ce qu'il cherchait. La seule chose qui importait était de le faire.
Un millier de pensées troubles tournaient sous son crâne. Des centaines de questions qui n'attendaient que des réponses. Des millions de réponses qui ne recherchaient plus leurs sources. Un désir incontrôlable le prenait au ventre, creusait son torse, lestait ses réflexions. Un besoin violent de savoir, de découvrir tout ce qui lui échappait, ce qu'elle avait fait ces derniers mois, où elle avait été, avec qui, de la connaître. Il voulait savoir comment il pouvait encore y avoir cet éclat dans son regard. Cet éclat fauve qui le transperçait, le poignardait, l'assassinait. Il avait besoin de comprendre comment elle pouvait encore l'affronter, lui tenir tête, lui résister avec cette force. Comment elle pouvait être là, devant lui, infiniment fragile, et pourtant toujours aussi indestructible.
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Unforgettable - Tome 2 (En pause)
FanfictionCertains disent que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Ceux-là devraient revoir leur manière de penser. Il y a des désirs si violents qu'ils ne peuvent être étouffés, des actions si inattendues qu'elle ne peuvent être effacées, et des crime...