Chapitre 10

543 35 31
                                    

Coucou les gens ! Petit message, plutôt important d'ailleurs, pour les personnes assez folles qui lisent cette histoire : faites attention à vous et restez en sécurité, bien au chaud à la maison ! Bref, bisous et croisons tous les doigts pour ne pas faire de mental breakdown....

Bonne lecture!


Le mois d'aout était presque terminé ce qui signifiait pour tous les adolescents bientôt la rentrée des cours. Ginny était partagée entre l'excitation et l'appréhension : à vrai dire à peine s'était-elle habituée à une maison qu'elle devait la quitter pour repartir dans un lieu bien connu, Poudlard. Mais son école tant aimée ne ressemblait surement plus à celle qu'elle connaissait.

« Heureusement que Severus sera là ! »

C'était un garçon vraiment intelligent et un sorcier doué, d'une culture assez étendue. Leurs discussions prenaient souvent un tour enflammé, mais elles avaient le mérite de rendre heureux les deux jeunes gens ainsi que, pendant quelques heures au moins, les distraire de leurs problèmes respectifs. Puis l'humour noir du sorcier était clairement ce qui lui permettait de survivre ces derniers temps. Penser à Severus, lui faisait irrémédiablement penser à la dispute chaotique qui était survenue quatre jours auparavant.

Marie et Richard avaient enfin décidé de révéler la vérité à Pétunia : de l'arrivée pour le moins spéciale de Ginny au travail exigeant et étrange de son père, tout allait être enfin dit. Et la réaction préméditée ne s'était pas faite attendre.

Pétunia, restant quelques instants abasourdie sous le choc, s'était levée du canapé moelleux dans lequel elle s'était assise depuis le début de la conversation, puis avait prononcé d'une voix tremblante, mélangeant rage et colère :

- J'espère que c'est une blague.

Son visage blanchi était crispé sous l'effort incommensurable qu'elle fournissait pour se contenir d'exploser en cris. Les poings serrés, le menton levé, la jeune fille faisait face à ses parents, anxieux devant le regard bleu, assombri par les émotions négatives, qui leur était destiné. Richard, pressant sa main dans celle de sa femme, s'avança courageusement contre la tempête qui s'annonçait :

- Ce n'est rien que la simple vérité, juste la vérité, chérie

- Nous ne voulions pas te mentir, Pétunia, mais seulement te protéger, argumenta Marie, avec un regard empli de compassion. Pense à tous les dangers que tu aurais eu à affronter en plus de ce dont tu as déjà la connaissance jusqu'à présent.

- Ce que je pense, en ce moment présent, c'est que mes parents m'ont trahi et caché une information importante qui doit bien constituer maintenant la moitié de mon quotidien. Des sorciers ! Ça ne vous est pas passé par la tête que votre fille a souffert de votre putain de mensonge pendant toutes ces années ! Vous croyez que je n'avais pas remarqué les regards, les discussions chuchotées en privées, ce rempart qui nous séparait ! Que je ne m'étais pas questionnée pendant toutes ces années sur le métier qu'exerçait papa ! Je ne suis pas aussi naïve et bête que vous l'auriez cru, hein ! Et comment vous pensiez que j'allais réagir ?

- Tunie, nous...

- Non ! coupa-t-elle, furieuse. N'essayez pas de m'amadouer avec ce surnom infantile ou avec vos paroles trompeuses. Vous pensiez que je me serais assise et que je vous aurais souri tout en vous disant que je m'en doutais et que je trouvais ça tout à fait normal. Et qu'après on serait parti voir, main dans la main, des trucs complétement loufoques. Que je me serais extasiée en vous remerciant de m'avoir menti pendant tout ce temps ! Vous pensiez vraiment comme ça, n'est-ce pas ? Avant de sortir de cette maison remplie de fausseté, j'ai une dernière question pour vous : jusqu'à quand cette affreuse farce aurait-elle durée ?

Ginny EvansOù les histoires vivent. Découvrez maintenant