chapitre 2

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Halima est mon amie d'enfance, on a commencé les études ensemble , elle est la seule à vouloir être et rester mon amie malgré les multitudes menaces de mon frère , une vraie pote ma raiponce . C'est une peulh de labé belle comme le couché du soleil avec un teint caramel et sourire époustouflant , elle est douce , gentille mais parfois trop conne .....

Moi: halima parle moi bon sang , dit quelque chose tu vois pas que je suis super stressée.

Fatima: eh calmos ma belle pourquoi tu trembles ainsi?

Moi: je ne peux pas me calmer ,ce résultat est le prix de ma liberté tu comprends cela .

Halima: ouais je sais c'est pourquoi je t'apporte une bonne nouvelle .

Moi: une bonne tu dis ?

Halima: bah ouais.

Moi : ce....cela veut que.....que.....que....Je.....

Halima : admise oui

Moi : admise moi halima je suis admise .

Halima : tu as ce putain de bac en poche je te dis , et....

Je l'ai même pas donné le temps pour terminer sa phrase que je lui saute dessus comme une folle.
Je ne me comporte jamais comme ça à la maison, donc mieux vaut fêter ici vu que c'est le seul endroit où je suis libre. J'étais tellement contente que j'ai pas pu retenir mes larmes.  Fatima m'as pris dans ces bras pour me consoler .

Elle est vraiment précieuse et je l'aime de tout mon coeur . Elle a partagé tous mes moments de bonheur et de malheur,  elle m'a consolé, conseillé, épaulé et c'est grâce à elle je tiens toujours le coup.

       ******** PDV de Fatima ********

Binette est toujours dans mes bras entrain de pleurer, et je la laisse se défouler; elle en a grave besoin. C'est pas du tout facile pour une jeune fille qui doit pleinement profiter des délices de la jeunesse , soit la subordonnée au lieu d'être la principale actrice de sa vie . Je suis là à la supporter malgré les multitudes menaces de son frère Ali. J'espère bien que son admission mettra fin à toutes ces souffrances.

# retour dans la peau de Binette #

Je savais que j'allais pas rater mes examens, je me suis donnée à fond et le tout puissant a exaucé mes voeux . Je remercie longuement ma pote pour tout ce qu'elle a fait pour moi avant de la quitter. Elle a beau insisté pour m'accompagner,  mais j'ai pas accepté selon Ali, halima a trop d'influence sur moi.

Quelques minutes de marche, j'arrive enfin chez moi. Mais avant de rentrer j'ai pris le temps de bien m'arranger, pour que personne n'ait le moindre soupçon de cette lueur de bonheur qui parcourt tout mon être . Je suis dans le salon des hommes pour annoncer la nouvelle , puis celui des femmes. Bah chez nous c'est comme ça, les hommes sont de leur côté et pareil pour les femmes. Et j'ai eu comme réponse des " ok " "c'est bien" rien de plus même pas une petite félicitation , mais ça va puisqu'on ne m'a pas présenté un mari. Disons Dieu merci non mdr 😂😂😂

Un jours, papa est rentré à la maison tout enthousiasmé, il a été promu et transféré dans la capitale. Tout le monde était content et moi encore plus,  sauf ma mère j'arrivais toujours pas à comprendre son attitude. Et cette nuit, une grosse dispute c'est éclaté entre mes parents. Maman disait qu'elle ne pouvais pas s'occuper de la maison et ainsi que les enfants.

Papa: aïssata ce sont tes enfants et tu dois t'occuper d'eux.

Maman: ne sont-ils pas tes enfants aussi?

Papa: si mais c'est ton devoir de prendre soin d'eux et de les éduquer.

Maman: ouais comme toujours . La bonne à tout faire est là.

Papa: c'est exactement ça, bon moi j'y vais une fois arrivée, je prendrai de vos nouvelles.

Papa:Eh Ali c'est toi l'homme de la maison. Il est temps de prendre la relève jusqu'à mon retour, ou peut-être votre départ .

Maman : tu comptes partir comme ça Moussa han ? Pourquoi t'es si pressé oubien quelqu'un d'autre t'attends c'est ça ?

Et il part sans me dire au revoir, et sans répondre aux questions qu'on lui a posé, maman pleurait plus que jamais. Je me suis approchée pour la consoler et elle m'a violemment poussé . Je suis restée au coin, les jambes pliées sur ma poitrine à la regarder. J'avais trop pitié d'elle,  que je me suis moi-même mise à pleurer. Cette nuit fut triste pour nous tous sauf Ali , on dirait qu'il a un coeur de pierre .

Un mois plus tard, les orientations sont sorties , et l'état m'a envoyé dans la capitale Conakry . J'étais heureuse de savoir que je vais quitter cette famille. J'ai informé maman et elle me demande d'en parler avec mon frère.  J'avais aucune chance face à lui , mais j'ai pris mon courage à main et lui faire part de la nouvelle. Je savais tout au fond de moi qu'il dira non et ce fut le cas!!!!!!!!!!!!!! C'est pas étonnant venant de lui.

Je me suis consacrée sur les corvées ménagères pour laisser passer ma peine. Rien de spécial ne se passer dans cette vie de merde que je mène, c'est toujours la routine et ça me brise le coeur.

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Une année, 2 mois,3 semaines et 6 jours sont passés , ouais vous direz peut-être que je suis folle pour calculer tous les jours  qui passent ; mais je ne pouvais pas oublier le fait que Ali m'a coupé les ailes au moment que j'en avais plus besoin. Pendant que mes camarades étudiaient, moi je suis à la à jouer la maman. Pauvre de moi🙁🙁🙁🙁🙁🙁

J'ai eu des nouvelles de Halima de par sa mère, elle est à conakry , elle étudie  le journalisme à l'université "Libre de Guinée " , c'est ce qu'elle a toujours voulu , faire de grandes études pour réussir. C'était un rêve à deux et ça se réalise par elle seule, je l'envie et je donnerai tout pour être à sa place...

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Aujourd'hui, papa a passé un coup de fil à maman , et j'ai directement compris que c'était une bonne nouvelle, vu comment son visage est rayonnant de bonheur. Il paraît que papa a décidé qu'on le rejoint tous dans la capitale. Lorsque j'ai entendu ça , j'avais qu'une envie c'est crié dans toute la maison. Mais le mieux c'est de retenir mes émotions pour le moment.

Salam à vous 🙏🙏🙏🙏

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