Chapitre 7

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L'officier supérieur est particulièrement de mauvaise humeur.

O.S- De la discipline putain ! Vous êtes l'élite de la nation, montrez-vous digne de ce statut, bon sang ! Je veux de l'obéissance, du zèle, et de la putain de discipline ! Tout écart sera sévèrement sanctionné, et croyez-moi, ce sera bien pire que quelques pompes et tours de terrain !

Des murmures se font entendre. Certains se sentent pousser des ailes en entendant qu'ils sont une élite, d'autres s'offusquent parce qu'on nous traite comme des chiens, et d'autres ne font pas un bruit, terrifiés. Mais certaines voix portent plus que d'autres...

Mingi- Il a cru qu'on était ses putes ou quoi ?

L'officier supérieur se tourne vers notre table, et nous dévisage.

O.S- Qui a dit ça ?

Mingi blêmit, et s'apprête à se lever. Je vois le regard horrifié de toute ma table. De mes amis... Parce que même si ces derniers temps ont été difficile, ces gars-là sont mes amis. Et je leur doit quelque chose... Je me lève avant que Mingi ne le fasse, et je toise l'officier supérieur.

Moi- C'est moi. Il y a un problème ?

O.S- Espèce de petit con. Suis-moi. Tu serviras d'exemple pour toute ta petite bande de pseudos rebelles. Et tu verras qu'on ne se dresse pas contre le gouvernement quand on en a pas la force.

Je m'apprête à suivre l'officier quand Mingi se lève à son tour.

Mingi- C'était moi ! C'est moi qui ai parlé !

O.S- Tais-toi. C'est trop tard pour défendre ton camarade. Il sera puni comme il le mérite.

Mingi- Mais, c'est vraiment...

O.S- SILENCE ! Le prochain qui l'ouvre, je le fusille. Maintenant, toi, avance !

Je me dirige vers la sortie de la cantine, et je croise le regard horrifié de Mingi, puis celui de mon frère. Nous nous dirigeons vers une petite salle, dans les sous-sols. La salle est sombre, sans fenêtre. Je sens deux grandes mains appuyer sur mes épaules, et je me retrouve à genoux. La douleur de la chute n'est rien comparée aux coups de pieds que je commence à recevoir. Dans les côtes, dans les bras, les jambes, et même le visage. Mais je ne dis rien. Je ne veux pas qu'il ressente la satisfaction de savoir que je souffre. Au bout de quelques minutes, et de beaucoup de coups, il m'empoigne par le col et se penche vers moi.

O.S- Tu as compris la leçon ?

Moi- Va crever, chiure de singe.

Je lui crache au visage, et un mélange de salive et de sang atterrit sur sa joue. Il s'essuie avec le dos de sa manche, avant de lever son poing. Je me prépare à encaisser le coup, une fois de plus. 

Chasseurs [Ateez]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant