Chasseurs [Ateez]

Chapitre 21

San me fait signe de me taire. Il semble avoir vu quelque chose. Une silhouette sort de l'ombre, et je reconnais un des officiers qui nous a envoyé ici.

Officier- Allez réveiller les autres.

Nous rentrons tous les trois dans le bâtiment, et réveillons les gars, en silence. L'officier nous toise. Dès que nous sommes tous réveillés, il s'adresse à nous froidement.

Officier- La famille que vous deviez arrêter à été tuée au poste suivant. Comment expliquez-vous qu'elle ait pu vous dépasser ?

Personne ne répond.

Officier- Vous ne savez pas ? Mais nous, nous savons. L'un d'entre vous, voire même plusieurs, les ont fait passer la rivière. Qu'il se dénonce immédiatement.

San me lance un regard discret, et secoue la tête pour me faire signe de ne rien dire. Mais je ne veux pas me défiler. Je comprend maintenant que je ne peux plus tuer qui que ce soit. Tuer ou être tué. Alors si je dois mourir, autant le faire avec courage.

Moi- C'est moi.

Jeonghwa- Non !

Moi- Il y avait des enfants, je n'ai pas pu me résoudre à tirer.

Officier- Vous avez trahi votre race. Vous serez donc fusillé. Sortons faire ça dehors.

Jeonghwa- Attendez ! Il va se racheter ! Il accomplira toutes ses missions sans faillir, s'il vous plait !

Moi- Non. Si ces enfants n'ont pas le droit de vivre, je n'en ai pas le droit non plus.

Je sors le premier, et me place contre le mur.

Jeonghwa- Fusillez-moi à sa place ! Je vous en supplie !

Moi- Ne sois pas ridicule. Tu n'as rien fait pour te faire fusiller.

Jeonghwa- Je ferais tout ce que vous voulez, ne le tuez pas ! S'il vous plait !

Le visage de mon frère se couvre de larmes. Mais l'officier, pas attendri le moins du monde, positionne son arme, et vise entre mes deux yeux. Au moins je mourrai rapidement.

Officier- Bien. Je vais faire ça rapidement.

Je jette un dernier coup d'œil aux autres. Jeonghwa, San, Yunho et Wooyoung pleurant à chaudes larmes, et même les autres ont l'air peinés. Je leur souris.

Moi- Tout va bien. Tout ira bien.

Je me retourne vers l'officier, et lui fait signe que je suis prêt. Et la détonation part. Mais ma mort s'avère bien plus horrible que ce que j'imaginais. Parce que ce n'est pas mon corps qui s'écroule au sol, mais celui de Jeonghwa, qui s'est interposé, et tirant à son tour une balle dans le crâne de l'officier, qui s'écroule l'instant d'après.