Chapitre 15

87 11 4
                                    

Mingi- VOUS L'AVEZ BUTE ! VOUS AVEZ BUTE YEOSANG BANDE DE CONNARDS !!!

Il se rue sur Jaehyun, et lui assène un coup de poing dans le nez. Jaehyun se relève, et la haine se lit sur son visage. Dongmin se précipite vers Mingi, mais Yunho s'interpose. Finalement, c'est une nouvelle mêlée de pieds et de poings qui se met en place dans le petit bâtiment. Les coups fusent, et comme tout le monde, j'en donne et j'en reçois.

J'attrape Hoseok par le col, et le cogne contre le mur. Je lui envoie mon poing dans le nez, mais il envoie son genou dans mes parties exclusivement masculines, me faisant plier en deux. Il me balance au sol, et s'assoit sur moi, me rouant de coups. Je me débats, mais je dois bien avouer qu'il est fort. Plus fort que moi. Mais une casserole apparait dans mon champ de vision, et San assène un grand coup avec dans la gueule de Hoseok, qui tombe au sol. San me tends sa main, et je l'attrape pour me relever. Geonhak, aux prises avec Wooyoung, commence à étrangler ce dernier. Je jette un œil à San, et nous nous précipitons vers lui. San attrape Geonhak par la tête, et le balance au sol, tandis que je lui assène des coups de pieds.

Je me prends soudain un énorme coup, qui me balance au sol, et je commence à voir flou. Le gout du sang remplit ma bouche, et je suffoque.

Jeonghwa- Pas mon frère, espèce de petit con !

Je ne distingue plus que des formes, des bruits de coups, des cris, des tremblements. Je me sens partir. Mes yeux se ferment, et je n'entends plus rien. Je ne vois plus rien. Si, je distingue une forme au loin... La forme s'approche de moi... Yeosang ? Il n'accroupit devant moi.

Yeosang- Merci de m'avoir enterré, Seonghwa. Maintenant, essaye juste de survivre à ce carnage, d'accord ?

J'acquiesce, incapable de prononcer un mot, et Yeosang s'éloigne, pour rejoindre Yeri, un peu plus loin, qui me fait un sourire et un signe de main. Les deux s'en vont, main dans la main, et je vois deux autres personnes arriver. Mes larmes coulent quand je vois mon père et ma mère.

Maman- Mon chéri... Mon petit garçon... Ne te blesse pas s'il te plait. Pour moi, ne te blesse pas.

Papa- Sois fort, Seonghwa. On croit en toi. On croit en vous. Tu peux le faire.

Maman- On ne peut pas rester, Seonghwa, mais sache qu'on t'aime, d'accord ?

Mes yeux se ferment à nouveau, et s'ouvrent sur le plafond en béton de notre camp. Tout est calme, silencieux. J'essaie de me redresser, mais un mal de tête me prend. Je passe ma main sur mon front. C'était un cauchemar ? Je regarde autour de moi, mais tout le monde est déjà levé. Enfin, je dis déjà, mais je n'ai aucune idée de l'heure qu'il est. Je me relève, les yeux à moitié clos, collés, et j'avance. Je suis pieds nus, et le béton me racle les pieds.

Et puis je sens un liquide visqueux par terre, et j'ouvre grand les yeux. Je soulève mon pied, et le sort de cette flaque de sang partiellement coagulé au sol. La réalité me rattrape. C'était tout sauf un cauchemar. Je regarde la pièce, et constate qu'il y a du sang partout, sur les murs, le sol, même dans l'évier de la cuisine... Je trouve mes chaussures à l'entrée, et les enfile, avant de sortir. L'air est lourd. Je sais déjà que plus rien ne sera jamais comme avant.

Chasseurs [Ateez]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant