chap 14: la déclaration: (Gaëlle)

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je ne suis pas totalement satifait du chapitre qui va suivre mais ca fait un certain temps déjà que je suis dessus et je ne trouve pas j'espère que ca ne gênera pas la lecture. vos impressions, avis et commentaires sont les bienvenus.

bonne lecture.

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chap 14: la déclaration: (Gaëlle)

Une fois arrivé dans la chambre, je prépare mes affaires et vais dansla salle de bain attenante à la chambre de Kévin. Chaque chambre possède sa propre salle de bain ce qui est très pratique. Je me déshabille et commence à faire couler l'eau. Ca fait presque une demi-heure que je suis sous ma douche je m'amuse avec l'eau à essayer de lui faire prendre différentes formes. Une vrai petite fille quoi.

Quand je sentis une présence dans la pièce. Je me retourne et je vois Kévin qui se trouvait là. Ca devait faire un petit moment qu'il était rentré car il s'était déjà déshabillé pour venir me rejoindre. Il n'y a pas à dire le voir dans la tenue d'Eve lui va parfaitement. Il aurait sans aucun doute pu travailler comme mannequin. Sans un mot il rentra dans la douche qui je dois l'avouer était largement assez grande pour nous deux.

Il me prend dans ses bras en me disant que ce soir on sera juste nous deux sans personnes d'autres autour. Je me sens mal à l'aise au début puis au fur et à mesure de ses caresses il anéantit mes dernières réticences. Les frissons que me procurent ses doigts dans mon dos me glacent malgré la chaleur de l'eau.

Les caresses se transformèrent petit à petit en bisous dans le cou qui descendirent sur tout le corps. Je redécouvrais le plaisir à deux, ses moments intenses entre deux personnes. Une joie imperceptible m'envahissait petit à petit. Je me laissais aller à toutes ses petites attentions.

Le souffle court je finis par lui susurrer que j'avais envie de lui. On fit l'amour avec une passion et une tendresse qui ne me laissa pas indifférente. Bien après encore je ressens les frissons que cet instant presque magique me procura. On termina de se doucher ensemble dans un silence qui je dois l'avouer me surpris.

Ensuite nous sommes retournés dans sa chambre. Il demanda à ce qu'on nous apporte le repas.

Quelques minutes après, le majordome arrive avec deux servantes pour apporter un repas complets pour deux personnes. Je les remercie et ils partirent.

- Il ne fallait pas te donner cette peine.

- Mais ca me fait plaisir et puis c'est peut-être la dernière fois qu'on pourra être ensemble, alors je souhaite en profiter un maximum. Comme je te l'ai déjà dit je tiens énormément à toi. Ce qui pour moi relève du miracle, tu peux me croire. Et même si on s'en sort indemne tous les deux rien ne prouve que le conseil des familles nous laissent être ensemble. Je tiens à profiter de chaque instant avec toi. Même le plus petit d'entre eux.

Je rougis, je devais être rouge écarlate tellement j'étais émue mais peinée à la fois. Je compris soudain l'ampleur de sa douleur qui devient peu à peu la mienne. Nous nous installons sur son canapé et commençons à manger. Puis une fois finis, je me colle à lui et je passe ma main sous son tee-shirt.

- J'ai envie de resté là. De ne plus bouger et d'être avec toi.

Pourtant lui resta silencieux. Je ne compris pas au début, puis en me relevant j'ai su pourquoi il s'était tu. Il pleurait. Je comprenais alors combien il tenait vraiment à moi et la douleur intense qu'il devait ressentir pas seulement dû au danger qui planait mais aussi du au fait qu'on ne pourrait jamais être vraiment ensemble. J'essaye de le consoler le plus possible.

- On se battra dans les deux cas. Personne n'est jamais parvenu à me dicter ce que je devais faire. Alors ce n'est pas maintenant qu'ils vont y arriver. Je ne suis pas tenu de suivre leur règle.

- Oh mais tu dois t'y soumettre. On n'a pas le choix. J'espère juste qu'il n'y aura que moi qui serai réprimandé. Je sais comme ils peuvent être cruels envers ceux qui désobéissent aux lois.

- Il y a des lois absurdes qui doivent être revu. Et on va s'en charger. Tu me fais confiance.

- Oh oui mais c'est des têtes de mule et les faire changer d'avis va être dur.

- Je vais y réfléchir, il doit bien avoir une solution. De toute manière je ne me laisserais pas faire, je vais trouver, il faut que je trouve. Je n'ai pas subi tout ca pour de nouveau être privée de la personne que j'aime plus que tout au monde.

- Alors tu m'aimes vraiment ?

- Bien oui je pensais que tu le savais je te l'ai déjà dit.

- Je pensais que tu me disais ca pour le bébé. Je voulais le croire mais en fait je doutais et avec toutes ses histoires je crois même que je m'en étais convaincu.

- Je t'aime énormément et je ne conçois pas une seconde passer un moment de ma vie sans toi à mes cotés maintenant, même si ca ne plait pas à tout le monde. Et en guise de tête de mule, il ne me connaisse pas.

Sur ce je commençais à intensifier les caresses que je lui portais depuis tout à l'heure pour finir par lui entourer le cou de bisous tendres et sensuels. Il m'attrapa par les hanches pour me positionner à califourchon sur lui. Puis m'embrassa de plus belle. Les choses s'enchainèrent pour devenir l'étreinte la plus passionnée et enflammée que j'ai connu. Je m'endormis encore une fois dans ses bras. A mon réveil, je sentais encore son regard sur moi.

- Tu as bien dormi mon amour.

- Oui comme un bébé et toi ?

- J'ai passé ma nuit à te regarder et t'imaginer avec notre petite fille.

- Tu aurais du dormir un peu.

- J'avais peur qu'à mon réveil tu ne sois plus là.

Sur ce, je me remis dans ses bras. Après un petit moment au frappa à la porte.

- Il faut vous préparer Gaëlle doit reprendre l'entrainement. Dit Marc.

- On arrive. repondis-je.

La prophétie d'Isis: le commencement.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant