chapitre 22:

940 42 14
                                    

Salut à toutes et à tous, voilà le prochain chapitre. j'espère qu'il vous plaira.

Chapitre  22 :

Dean est dans une rage noire. Il fulmine des mots incompréhensibles tout en agitant les bras comme s’il préparait quelque chose. A peine cette idée me traverse l’esprit qu’une grosse bourrasque de vent renverse une grande partie de l’assemblée ainsi qu’une partie des meubles présents dans la pièce. Je suis bloquée sous la table basse.

Je l’entends qui s’approche de moi à pas lourd toujours avec ses mots sourds à peine audible. Mon cœur commence à battre de plus en plus rapidement. Je peux le voir à présent, il est à moins d’un mètre.

Il parait beaucoup plus jeune que je ne le pensais. En faite il parait plus avoir dans le 25 ou 30 ans. Il est plutôt grand, ses cheveux et ses yeux sont noirs comme l’ébène. Sa peau est hâlée. Essayant depuis le début de me dégager, je commence à m’énerver voyant que je n’y arrive toujours pas.

           -            Gaëlle fait attention, il arrive près de toi.

          -            J’avais remarqué Kévin. Dis-je sarcastiquement. Le seul problème, c’est que je n’arrive pas à me dégager.

Il se rapproche de plus en plus de moi. Je peux voir de plus en plus ses yeux noirs et sombres. Je lis de la colère en lui. Une profonde et entière colère mêlée de tristesse, je dirais. Il est maintenant à quelques centimètres de  la table basse. Il met un grand coup dedans avant d’engager son geste pour me frapper.

Je sens la peur monté petit à petit en moi que faire ? Comment réagir fasse à cette attaque.

Comme pétri de peur, je reste là immobile alors que je suis consciente que ce coup pourrait m’être fatal. Pourtant malgré mes efforts mon corps ne bouge pas.

Plus que 5 centimètres, 4, 3, 2, je ferme les yeux encore le seul endroit de mon corps qui m’obéit encore.

Je ne comprends pas. Pourquoi s‘est-il arrêté ? Pourquoi ne m’a-t-il pas frappé ? Les secondes se rallongent pour paraître des minutes puis des heures en attendant ce coup qui ne vient pas.

Au bout de ce qui me paru une éternité, je rouvre les yeux pour voir un homme de dos avec les cheveux en bataille et une belle carrure faisant rempart devant moi. Il se retourne légèrement et là je m’aperçois que s’est Kévin et qu’il est à bout de souffle. Je ne l‘ai jamais vu comme cela le regard perdu et triste. Avec ses cheveux ébouriffés et son air ténébreux, il est encore plus craquant. A peine je lui signale que tout va bien que déjà trois personnes sont autour de moi pour me soigner et m’aider.

          -            Tout va bien mon amour.

          -            Cette voix dans ma tête, c’est toi Kévin.

          -            Oui mon amour.

          -            Oui je vais bien. Nous allons bien. Ne t’inquiète pas.

          -            Je suis rassuré. J’ai eu tellement peur de ne pas arriver à temps. Je ferais tout pour te protéger. Sauve-toi avec notre enfant.

A ces mots, j’ai les larmes aux yeux. Mais il faut que je me reprenne. Je dois aller l’aider et non me sauver.

          -            Gaëlle est-ce que ça va mieux. Me demandèrent Océane et Anna en chœur. On a eu tellement peur.

La prophétie d'Isis: le commencement.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant