chap 19:

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voilà un petit chapitre pour attendre les prochains plus longs.

Chap 19 : (Gaëlle)

Je m'effondre sur le canapé là où j'étais quelques instants plus tôt. Mon père est là et encore en vie. Je ne peux pas le croire j’ai du mal comprendre. Tout le monde m’a dit qu’il était mort. Tellement de question entrait dans ma tête. Je commence à vaciller de plus en plus sous ce flot continu. Je finis par m’évanouir.

          -            Gaëlle, Gaëlle, ca va ? réveille-toi. Me secoue Pauline pur que je revienne à moi.

          -            Pau… Pauline, c’est toi. J’ai rêvé j’ai cru que tu avais dis que mon père est là pour me parler.

          -            Non Gaëlle, tu n’as pas rêvé. Il est bien là. On a été obligé de faire croire cela à tout le monde pour qu’il ne t’arrive rien.

          -            Alors tu es aussi impliqué ? Pourquoi tu ne m’as rien dis ? Et pourquoi m’avoir dis que tu m’avais cherché si tu savais que je reste cacher ?

En me coupant dans mes questions, elle me dit :

          -            Oui c’est moi qui ai retrouvé ton père agonisant et qui l’ai ramené pour se faire soigner. Il est resté près d’un mois inconscient ce qui nous a conduis à le faire passer pour mort. Ensuite, on lui a fait changer de nom pour que Dean ne retrouve pas sa trace. Je ne t’ai rien dis car ce n’était pas à moi de te dire cela, mais c’était à lui de décider quand ce serait le bon moment. Tu as simplement accéléré les choses en me demandant des renseignements sur tes parents. Je ne pouvais pas te dire grand choses sans trahir ce secret j’ai donc du l’appeler pour lui demander son avis et sa permission. J’ai cherché à te retrouver plusieurs fois mais il n’a jamais voulu me dire où il t’avait laissé. Alors, ca a été très dur pour moi, mais au bout d’un peu plus de trois ans j’ai abandonné me disant qu’il me le dirait quand il serait près.

          -            Tu m’as cherché pendant tout ce temps. Tu devais vraiment tenir à ma mère ?

          -            Oui énormément. Tu me fais penser à elle. Tu as ses yeux, mais aussi sa ténacité. Je la retrouve en toi. Le jour où elle est morte j’ai perdu une partie de moi en même temps.

          -            Je n’ose pas aller voir mon père. Dis-je d’une voix tremblante.

          -            N’ai pas peur. Tout  ce passera bien. Il as attendu ce moment avec beaucoup d’impatience tu sais. Et c’est marrant mais vous avez le don tout les deux de vous mettre dans les mêmes situations. Les pires soi dit en passant.

          -            Comment ca ?

          -            Tu comprendras plus tard après lui avoir parlé. Il faut qu’on y aille. Malheureusement, il ne peut pas s’absenter trop longtemps de là où il était.

          -            Il ne va pas pouvoir rester ?

          -            Non il doit protéger un endroit.

          -            Allons-y alors.

Après quelques instants, nous arrivons dans le jardin, on nous prenons là même direction que la veille avec Pauline. Je le vois au loin, il est de dos. Mon cœur bat de plus en plus vite. Je crois que je ne vais pas tenir très longtemps. J’ai l’impression que le temps passe de plus en plus lentement. Pourquoi malgré le fait que je veux accélérer mes jambes  n’avance pas plus vite. J’ai l’impression que mon corps stagne sur place. Il est plutôt brun et petit dans les 1 m65. Arrivé à sa hauteur, Pauline lui dit :

          -            On est là.

          -            Je vous ai entendu arriver. Dit-il d’une voix rauque.

J’ai déjà entendu cette fois mais je n’arrive pas à mettre un nom sur cette voix. Je n’ose pas aller devant lui pour voir son visage. Je me le suis tellement imaginé que j’ai peur d’être déçue.

(Le père de Gaëlle)

Je n’ai pas été aussi nerveux depuis le jour où Marie à accouché et que j’ai du l’abandonner. Elle arrive, je peux entendre ses pas dans l’herbe. Je me demande comment elle va réagir en me reconnaissant. Pauline me signifia quelles étaient juste derrière moi. je dois me retourner, il le faut, ce secret a assez durer. Petit à petit, je me retourne.

(Gaëlle)

Il se retourne enfin.

          -            Toi. Hurlais-je excéder. Comment as-tu pu me cacher cela ? lui criais-je dessus en lui mettant une gifle mémorable.

je sais j'ai été méchante je ne vous ai encore pas dit qui s'était mais je pense que c'est facile à deviner. Et puis demain ou au plus tard après demain, vous le serez comme promis. 

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La prophétie d'Isis: le commencement.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant