Chapitre 6

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Malgré le manque de sommeil du à son excitation, Harry sentait l'énergie affluer dans son sang comme jamais auparavant.

Ce matin, comme les jours d'avant, il s'était levé sans difficulté, avait fait une toilette matinale et même dompté sa chevelure hirsute. Et comme les jours d'avant, il avait utilisé le sort, une fois de plus, malgré les avertissements d'Hermione.

Il la comprenait, mais elle, elle ne pouvait pas le comprendre. La douleur avait disparu et elle n'avait pas emporté dans son sillage sa gloire et son énergie cette fois-ci. Harry Potter pouvait rester lui-même. C'était la première fois depuis longtemps qu'il osait penser à l'avenir qui se profiler devant lui. Peut-être qu'il pourrait assouvir ses rêves. Peut-être qu'il pourrait oublier la douleur qui l'asservissait.

Les deux premiers cours de la matinée se passèrent sans encombre. Harry suscita encore une fois la fierté de sa maison et, pour la première fois depuis longtemps, il surprit même quelque regards désireux qui le toisaient. Pour couronner son bonheur, Draco Malfoy manquait à l'appel. C'était rare qu'il puisse passer une journée sans voir sa face de serpent.

Néanmoins, durant le cours de métamorphose Harry se surprit à regarder à travers la fenêtre, déconcentré. Il n'était pas fatigué, loin de là, il débordait d'énergie, frétillant sur place. Il n'en pouvait plus de rester assis sur cette chaise, immobile. Son sang bouillait et ses doigts tapotèrent contre sa cuisse. Hermione lui donna un coup de coude qui lui arracha un cris de douleur.

- Arrête de te trémousser Harry, reste tranquille, lui murmura-t-elle sèchement.

Il s'apprêta à s'excuser quand une vague de chaleur s'empara de son corps, irradiant depuis la zone d'impact, là où elle l'avait frappé.

Ses lèvres se fermèrent brutalement, ravalant un nouveau cris. Harry ferma ses yeux et croisa ses bras violemment contre son torse pour stopper ses tremblements mais ses cuisses prirent le relais.

Il souffla longuement pour tenter de se calmer. Mais rien ne changea. Il bouillonnait de plus en plus. Avec horreur, il sentit son boxer se serrer. Un coup d'œil furtif lui donna une sueur froide. Une petite bosse commencer à être visible à travers son pantalon. Croisant les jambes précipitamment, il se courba contre la table et poser son front contre la surface froide. Il essaya de penser à Ron portant une jupe courte ou à Hagrid en petite tenue mais rien ne changea, son excitation ne désenflait pas. A bout de souffle et sous le regard inquiet d'Hermione, il parvint à lever sa main parcouru de spasme.

- Toilettes, murmura-t-il d'une voix à peine audible.

Sans attendre de réponse, il se précipita vers la sortie à moitié courbé pour cacher son érection.

La baguette du professeur se stoppa dans les airs, en plein mouvement. Elle fixa Harry, incrédule.

- Potter !, l'apostropha-t-elle, revenait tout de suite ici !

Mais ce dernier était déjà dans les couloirs de Poudlard, grimaçant face au mélange de douleur et de plaisir qui pulsait dans sa partie intime.

Sans plus tarder, il ouvrit à l'envolée la porte des toilettes, se réfugiant dedans. Cinq cabinets faisaient face aux urinoirs. Un rictus passa sur ses lèvres. Lui qui ne jurait que par les urinoirs, aujourd'hui il n'en aurait aucune utilité.

Il vérifia d'un rapide coup d'oeil que l'ensemble des cabinets étaient vides. Quatre portes sur cinq étaient grandes ouvertes. Il pria pour que la dernière soit mal fermée.

Une nouvelle pulsation dans son boxer lui extirpa un léger cris. Il se précipita dans le toilette le plus à gauche et referma la porte derrière lui.

Face à la cuvette, il baissa les yeux sur son érection clairement visible à travers son pantalon. Une énorme bosse déformait le tissus. Harry passa sa main dessus, mordant ses lèvres pour retenir ses gémissements. Cette zone était devenu plus que sensible.

Avec des gestes précis et rapide, il déboutonna son pantalon et le baissa jusqu'au cheville. Ses mains se posèrent sur son caleçon, tâtant la bosse à travers le tissus. Avec effroi, il s'aperçut qu'une tache foncée ornait ce dernier. Ses doigts se portèrent aussitôt au niveau de l'élastique. Il retira son caleçon d'un coup, faisant trembler son sexe qui s'érigea contre son torse. Rejetant sa nuque en arrière, il prit de grande inspiration et écarta ses jambes. De léger mouvement de va et viens animèrent ses hanches. Il respira de plus en plus fort, soufflant profondément. Ses doigts froids empoignèrent sa queue. Un cris de plaisir s'échappa de ses lèvres, résonnant dans les toilettes. Il remonta sa poigne jusqu'à ses bourses et redescendit dans des mouvements amples et saccadés. Ses hanches bougeaient au rythme de ses cris. Des frissons parcouraient son corps, s'amplifiant par intervalles.

Sa poigne se raffermit encore. Il sentait son anatomie basse bouillir tandis que des picotements apparurent. Sa nuque bascula en arrière, à bout de souffle il haleta bruyamment. Il sentait la libération venir. En se mordant les lèvres salées de sa sueur, il donna un dernier mouvement, le plus serré de tous.

Un léger cris s'échappa de sa bouche tandis que sa semence s'étala sur le sol. La tête en arrière, il souffla profondément, délestant la tension qui parcourait son corps.

Son sexe commençait à ramollir entre ses jambes, totalement vidé. Il finit par se redresser et observa la scène qui se déroulait sous ses yeux. Comme un flash-back, il se revit se branler et jouir, prenant conscience de ses actes.

Un nouveau frisson parcouru son échine. Un liquide blanc et visqueux décorait le sol. Son sperme. Retrouvant peu à peu ses esprits, il s'empressa d'attraper du papier hygiénique et nettoya du mieux qu'il pouvait ce qu'il avait sali. Avec une grimace, il se rendit compte que c'était bien plus collant que ce qu'il ne pensait.

Une fois à peu près propre, il se releva et entreprit de se rhabiller. Au moment d'enfiler son pantalon, il s'aperçut avec un frisson d'horreur qu'une tache blanche figurait en son centre.

- Par la barbe de merlin, jura-t-il en maudissant son corps.

Il passa un coup dessus mais rien ne partit. Un jet d'eau devrait faire l'affaire pensa-t-il.

Silencieusement, il sortit du toilette et se dirigea vers les lavabos. Il alluma l'eau et humidifia le papier qu'il passa ensuite sur la tache. A force de frotter, la tache partit petit à petit. Il arrêta de récurer et observa avec soulagement l'état de son pantalon. Désormais, seule une faible tache sombre était visible.

Satisfait, il se redressa et observa son visage à travers le miroir. Ses pommettes étaient encore colorées d'un rouge soutenue et ses lèvres étaient gonflées. Même sans la tache, il ne tromperait personne avec ce visage.

Il s'apprêta à quitter les toilettes pour ce rendre dans sa chambre lorsqu'un grincement lui fit faire volte-face. Le toilette du fond s'ouvrit, laissant apparaître un jeune homme qu'il ne connaissait que trop bien.

Je souffre plus que toi ~ DRARRYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant