[Avengers : L'ère d'Ultron][Fanfiction Pietro Maximoff]
Il ne suffit parfois que d'un seul élément déclencheur pour déclencher un cataclysme infernal.
L'assassinat de son père était cet élément déclencheur.
Orpheline depuis peu, la fille du célèbre...
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Isabella ouvrit lentement sa main et y découvrit, au creux de celle-ci, la montre à gousset de son paternel. Elle remercia silencieusement Pietro, puis s'affala sur son lit, fixant la montre.
- Qu'est-ce que je dois faire maintenant..?
L'adolescente serra la montre contre elle et s'allongea sur le flanc. Elle regrettait ses paroles envers le jeune homme, elle aurait dû essayer de le comprendre avant de se méprendre, mais elle ne l'avait pas fait. Elle avait agi de manière impulsive.
La brune contemplait l'extérieur tentant d'oublier les dernières minutes qu'elle venait de vivre. Le ciel prenait une teinte grisâtre et les faibles lueurs de soleil qui restaient disparurent, laissant place aux nombreux nuages de la même teinte grisâtre, ce qui n'arrangeait en rien son moral. L'équipe des super-héros n'étaient, eux aussi, pas au top de leur forme. La disparition soudaine de l'agent Romanoff, le meurtre du jeune O'Sullivan dont le peu de personnes au courant les accusent ou encore leur ignorance à propos des futurs plans d'Ultron les inquiétaient tous, ou presque.
Le Maximoff assistait à un combat intérieur, mêlant ses émotions, ses agissements et ses inquiétudes. Wanda s'était aperçue de l'état de son jumeau peu de temps après qu'il ait quitté la chambre de la brune. Elle avait longuement hésité à aller lui parler, mais elle savait que dans ces moments, Pietro préférait être seul.
Le rapide courut dans le bâtiment durant quelques longues minutes, attisant la curiosité de quelques agents qui passaient par là. Il finit par s'arrêter dans la salle d'entraînement et se défoula sur de nombreux sacs de frappe. Il n'arrivait plus à réfléchir correctement, il ne comprenait pas ce qui lui arrivait et cela l'effrayait. Pietro ressentait ce besoin constant de protéger Isabella, et ce, depuis sa "mort". Peut-être même avant... et cela l'énervait.
Il n'avait ressenti ce besoin, cet attachement, qu'envers sa jumelle. L'argenté comprit alors qu'Isabella prenait désormais une place importante dans son cœur. Il s'arrêta de frapper frénétiquement le sac et le remit en place. Pietro s'éloigna de quelques pas de celui-ci puis passa une main dans ses cheveux, le souffle court.
- Tu penses à elle ? Demanda une voix féminine.
L'argenté se retourna et découvrit Stella, dans son fauteuil roulant, un faible sourire étirant ses lèvres.
- Qui te dit que c'est le cas ?
- Tu ne m'as pas demandé de qui je parlais, alors... J'imagine que tu penses bien à Izzy, pas vrai ?
