Alors qu'il était couché auprès de son ami Eddie, Buck pensa à ce que lui avait dit la grand-mère de ce dernier alors qu'il jouait avec son fils.
- Evan. Je n'ai jamais vu Edmundo et Christopher aussi heureux que depuis qu'ils vous ont rencontré. Je sais que mon petit a aimé sa femme, mais quand je vois ses regards, ses sourires en votre encontre, c'est là que je vois de l'amour.
- Nous ne sommes pas...
- Peut-être pas encore, mais un jour, vous le serez et sachez que je serai heureuse pour vous. Vous êtes important pour eux, alors vous êtes important pour moi.
- Merci. Sachez aussi que je tiens énormément à eux. Je sacrifierai ma vie pour eux.
- Je le vois.
Elle posa ses mains sur ses joues.
- Vous êtes vraiment quelqu'un de bien Evan.
- Merci.
Il sortit de ses pensées en sentant un mouvement contre lui. Eddie s'était rapproché et il avait passé son bras gauche autour de sa taille. Il essaya de l'enlever, mais son ami resserra son étreinte. Il avait à présent le visage d'Eddie près de son cou. Il avala difficilement sa salive. Il sentit son cœur battre à tout rompre. Il essaya se calmer en contrôlant sa respiration.
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Il sommeillait quand il entendit un cri. Il se leva, faisant fit d'Eddie pour aller dans la chambre de Christopher.
Il le réveilla, le calma en le prenant dans ses bras. Il avait cauchemardé du moment où il y avait eu le tsunami, mais cette fois-ci, après l'avoir mis sur le camion de pompier, il était mort. Chris pleurait en disant qu'il ne voulait pas qu'il meurt. Il pensa qu'il mélangeait la souffrance de la perte de sa mère à la peur qu'il avait eu lors du tsunami. Il ne pouvait pas lui dire qu'il ne mourait jamais. Cela pouvait arriver le lendemain sur une intervention. Il posa un baiser dans ses cheveux.
- Champion, tu sais, les cauchemars ne sont pas des choses qui vont se réaliser. Ce sont nos peurs qui se montrent quand on dort.
- Et nos rêves ? C'est quoi ?
- Nos désirs. C'est ce que notre cœur veut.
- Buck, tu peux rester avec moi jusqu'à ce que je m'endorme ?
- Je ne comptais pas te laisser mon grand.
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Il était resté une dizaine de minutes de plus pour être sûr qu'il dormait avant de retourner dans la chambre près d'Eddie.
Il s'allongea puis il ferma les yeux. Son ami prit la même position que plus tôt.
- Tu fais un bon second père pour Christopher. Je sais que lorsque tu es avec lui, je n'ai pas à me soucier de quoique ce soit.
Il s'était figé en l'entendant parler. Il ne pensait pas qu'il l'étreindrait ainsi en étant réveillé. Par contre, il fut touché par ses mots.
- Tu pourras toujours compter sur moi. Il est tard, dormons.
Il sentit quelque chose effleurer son cou, mais il n'était sûr de rien. Il ne voulait pas se donner de l'espoir.
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Il préparait le petit-déjeuner le temps qu'Eddie s'occupe de son fils.
- Buck !
- Hey, champion.
Il lui fit son câlin du matin.
- Prêt pour ta journée d'école ?
- Oui. Et toi ? Pour aller au travail ?
- Oui.
Il tendit sa tasse de café à Eddie.
- Merci Evan.
Son ami se figea. C'était la première fois qu'il l'appelait par son prénom.
- De rien. Lui répondit-il en souriant.
Il avait aimé cela qu'il l'appelle par son prénom.
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Il était sous la douche quand il entendit la porte s'ouvrir.
- Si tu ne te dépêches pas Evan, je vais venir me doucher avec toi. Lui dit Eddie.
- J'ai fini.
Il arrêta l'eau, puis il prit la serviette tout en restant derrière le rideau. Il l'attacha autour de sa taille, puis il ouvrit le rideau.
- Tu peux...
Il glissa. Mais il fut rattrapé par son ami.
- Mer...
Ils étaient proches. Bien trop proches. Ils avaient leur regard encré dans celui de l'autre. Il était sûr qu'Eddie pouvait entendre et ressentir les battements effrénés de son cœur.
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Le feu du coeur
General FictionBuck va comprendre ses réels sentiments pour son ami Eddie.