Le feu du coeur

Chapitre 17

Bobby buvait un café quand il sentit un caresse sur sa nuque. Il sourit à sa femme, Athena. Elle l'embrassa tendrement.

- Tu as pu dormir un peu ? Je dormais quand tu es rentré et là, tu es déjà levé.
- Oui, ne t'en fais pas.
- Bobby, je sais que tu te fais du souci pour Buck, mais ce n'est pas en ruinant ta santé, que tu pourras l'aider à son réveil.
- Cela fait neufs jours qu'il est inconscient. Et s'il ne se réveillait pas ?
- Buck est fort. Il a des raisons de s'accrocher. Maddie, Diaz et son fils, et toi. Même s'il apprécie Chimney et Hen, c'est pour vous quatre qu'il va se battre. Ai confiance en lui.

Il serra la main de sa femme qui était contre la sienne. Il espérait qu'elle avait raison.

*****

Eddie était auprès de Buck. Onze jours qu'il était dans le coma. Chaque jour, il essayait de rassurer son fils Christopher en lui disant que son Buck allait bientôt se réveiller, mais il doutait de plus en plus.

Au travail, il n'était plus que l'ombre de lui même, mais au moins cela l'empêchait de penser à son homme quelques temps. Enfin, d'une certaine façon.

Il soupira en posant son front contre leurs mains liées.

- Réveilles-toi, je t'en prie.

*****

Maddie venait de finir son service au 9-1-1. Elle avait prit quelques jours pour rester auprès de son frère, mais sa patronne lui avait demandé de finir car il y avait eu un soucis d'intoxication alimentaire dans les équipes et qu'ils avaient besoin de personnel.

Elle quittait le central pour l'hôpital avec Josh. Il lui avait dit qu'après la nuit qu'ils venaient de passer, il allait la soutenir. Elle avait apprécié. Josh était un réel ami. Elle savait qu'elle pouvait compter sur lui. Elle aimerait lui rendre la pareille un de ces jours.

¤¤¤

Ils étaient au chevet de son frère. Son ami l'aidait à tenir son frère le temps qu'elle le rafraîchisse dans le dos et qu'elle lui change sa chemise de nuit. Elle n'avait pas voulu qu'une autre personne qu'elle s'occupe de la toilette de son frère.

¤¤¤

Il était tard quand le capitaine de son frère vint prendre le relais. Comme à chaque fois, il la prit dans ses bras avant d'échanger de place. Elle posa un baiser sur le front de son frère puis elle partit avec son meilleur ami.

*****

Vingt et un jour que Buck était dans le coma. Bobby commençait à perdre espoir malgré les encouragements de sa femme. Il aurait tellement aimé dire au jeune homme qu'il tenait à lui comme à un fils. Buck avait eu le courage de lui dire qu'il tenait énormément à lui après qu'il avait été exposé longuement à des produits radioactifs.

- Tu as intérêt à te réveiller. Nous devons parler tous les deux.

¤¤¤

Il venait de finir la lecture d'un livre que Maddie avait commencé, quand la porte s'ouvrit sur la jeune femme.

- J'ai fini le livre. Je ne le connaissais pas. Il est intéressant.
- Vous pouvez le prendre pour le lire complètement.
- Merci, avec plaisir. J'en apporterai un à mon prochain tour de garde. Je suis sûr que Buck l'aimera.
- D'accord.
- Vous dormez assez Maddie ? Vous avez l'air épuisé.
- J'ai mal dormi cette nuit. J'ai fait des cauchemars. Buck était dans tous. Je le perdais à chaque fois. Pendant cette intervention, sous les coups de Doug, mon mari. Et j'en passe.
- Vous avez peur de le perdre, votre cerveau vous montre des scénarios, mais vous connaissez votre frère, il est fort, il aime la vie. Il va se réveiller. Il...

Les machines autour de Buck bipèrent.

*****

Eddie était chez sa grand-mère avec son fils. Ce dernier était devant la télé. Il regardait un dessin-animé qu'il regardait en général avec Evan.

Il alla dans la cuisine prendre à boire. Il venait de prendre une gorgée d'eau quand sa grand-mère vint le voir.

- Edmundo. Vas te reposer, je m'occupe du petit. Lui dit sa abuela en caressant sa joue droite.
- Je n'y arrive pas. Je pense trop à Evan.
- Ton coeur te fait souffrir. Mais tu as besoin de repos.
- Je...

Il sortit son téléphone qui sonnait de sa poche.

- Capitaine. Que...

Il lâcha son verre, son coeur battant trop vite et trop fortement. Les battements résonnaient dans ses oreilles. Il dut se tenir à la chaise face à lui sous l'annonce.

- Edmundo ?
- Papa ?

Il regarda son fils qui venait d'entrer dans la cuisine.

- Papa, pourquoi tu pleures ?